Le fonctionnement du coeur: intérêt des acides gras essentiels et des antioxydants chez les carnivores domestiques

Depuis de nombreuses années, la prise en charge alimentaire des patients humains atteints d'insuffisance cardiaque a été définie. Outre l'importance d'une alimentation pauvre en sel, un apport élevé en acides gras essentiels et en antioxydants serait un atout pour améliorer le bien-être et l'espérance de vie de ces patients. En effet, les acides gras essentiels régulent la réaction inflammatoire et la production de cytokines observées lors d'insuffisance cardiaque est à l'origine de dégâts cellulaires importants. Ces acides gras sont également des constituants importants de la membrane plasmique des cellules et limitent l'impact des radicaux libres produits lors d'insuffisance cardiaque. Les antioxydants neutralisent ces radicaux libres en amont, limitant ainsi les dommages causés aux cellules cardiaques. Dans ce domaine, peu d'études ont été menées pour le moment chez les carnivores domestiques, mais celles-ci semblent déjà très prometteuses

Oxidative Stress in Dog with Heart Failure: The Role of Dietary Fatty Acids and Antioxidants

In dogs with heart failure, cell oxygenation and cellular metabolism do not work properly, leading to the production of a large amount of free radicals. In the organism, these free radicals are responsible of major cellular damages: this is oxidative stress. However, a suitable food intake plays an important role in limiting this phenomenon: on the one hand, the presence of essential fatty acids in the composition of membranes decreases sensitivity of cells to free radicals and constitutes a first protection against the oxidative stress; on the other hand, coenzyme Q10, vitamin E, and polyphenols are antioxidant molecules which can help cells to neutralize these free radicals

Intérêt des anti-oxydants dans l’alimentation des carnivores domestiques

La démonstration de l’implication du stress oxydatif dans les maladies dégénératives a conduit à supplémenter systématiquement les aliments des carnivores domestiques avec des molécules à action anti-oxydante. Les antioxydants exogènes améliorent globalement la réponse immunitaire en l’orientant vers des mécanismes à médiation cellulaire. De plus, plusieurs études ont effectivement montré, d’une part, l’existence d’une relation entre un déficit des systèmes anti-oxydants et l’installation de lésions dégénératives, et, d’autre part, que l’extension des lésions cellulaires lors d’arthrose, de cardiomyopathies et de cancer, ainsi que lors de dysfonctionnement cognitif et de cataracte chez le vieux chien, pouvait être limitée par une supplémentation en anti-oxydants. Néanmoins, l’optimisation de l’efficacité d’une telle pratique nécessite la prise en compte de facteurs individuels de sensibilité aux anti-oxydants (sexe, âge, race, statut endogène en anti-oxydants…), ainsi que la connaissance de leur métabolisme (biodisponibilité, distribution, catabolisme), de leur mode d’action (actions synergiques) et de leurs propriétés oxydo-réductrices afin de limiter l’apparition d’une éventuelle toxicité à de fortes doses. Malgré l’essor des travaux de recherche dans ce domaine, les conditions d’utilisation des anti-oxydants restent mal définies

On combining wavelets expansion and sparse linear models for Regression on metabolomic data and biomarker selection

International audienceWavelet thresholding of spectra has to be handled with care when the spectra are the predictors of a regression problem. Indeed, a blind thresholding of the signal followed by a regression method often leads to deteriorated predictions. The scope of this article is to show that sparse regression methods, applied in the wavelet domain, perform an automatic thresholding: the most relevant wavelet coefficients are selected to optimize the prediction of a given target of interest. This approach can be seen as a joint thresholding designed for a predictive purpose. The method is illustrated on a real world problem where metabolomic data are linked to poison ingestion. This example proves the usefulness of wavelet expansion and the good behavior of sparse and regularized methods. A comparison study is performed between the two-steps approach (wavelet thresholding and regression) and the one-step approach (selection of wavelet coefficients with a sparse regression). The comparison includes two types of wavelet bases, various thresholding methods, and various regression methods and is evaluated by calculating prediction performances. Information about the location of the most important features on the spectra was also obtained and used to identify the most relevant metabolites involved in the mice poisoning

From Chihuahua to Saint-Bernard: how did digestion and microbiota evolve with dog sizes

Health and well-being of dogs are of paramount importance to their owners. Digestion plays a key role in dog health, involving physicochemical, mechanical and microbial actors. However, decades of breeding selection led to various dog sizes associated with different digestive physiology and disease sensitivity. Developing new products requires the consideration of all the multi-faceted aspects of canine digestion, the evaluation of food digestibility, drug release and absorption in the gut. This review paper provides an exhaustive literature survey on canine digestive physiology, focusing on size effect on anatomy and digestive parameters, with graphical representation of data classified as “small”, “medium” and “large” dogs. Despite the huge variability between protocols and animals, interesting size effects on gastrointestinal physiology were highlighted, mainly related to the colonic compartment. Colonic measurements, transit time permeability, fibre degradation, faecal short-chain fatty acid concentration and faecal water content increase while faecal bile acid concentration decreases with body size. A negative correlation between body weight and Proteobacteria relative abundance was observed suggesting an effect of dog body size on faecal microbiota. This paper gathers helpful in vivo data for academics and industrials and supports the development of new food and pharma products to move towards canine personalized nutrition and health

5.6. Les toxines végétales

Naturellement produites par les végétaux, les toxines végétales sont des métabolites secondaires, non indispensables à la vie de la plante. Elles ont un rôle de protection pour les plantes en éloignant d’elles les prédateurs et en les protégeant des maladies bactériennes et fongiques. Inoffensives pour les organismes qui les produisent, ces toxines peuvent être toxiques pour les êtres vivants qui les consomment. Les plantes les plus toxiques sont celles dont la quantité ou la puissance de la ..

Contribution à l'étude de la contamination de l'ensilage de maïs par des adventices toxiques (conséquences pratiques chez les bovins)

Un certain nombre de plantes réputées toxiques pour les ruminants sont susceptibles de coloniser les champs de maïs et ainsi de contaminer l'ensilage. Quatre de ces plantes sont plus importantes qualitativement et quantitativement : le datura stramoine (Datura stramonium L.), la mercuriale annuelle (Mercurialis annua L.), l'amarante réfléchie (Amarantus retroflexus L.) et la morelle noire (Solanum nigrum L.). A partir de l'étude bibliographique de la toxicité de ces plantes et d'une étude pratique sur leurs caractéristiques physiques (masse, hauteur, envergure), ce travail donne des indications en matière de seuil de contamination des champs de maïs, susceptible d'avoir des répercussions sur la santé des bovinsTOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocTOULOUSE-EN Vétérinaire (315552301) / SudocSudocFranceF

Le comportement alimentaire du chien et du chat (synthèse bibliographique et étude expérimentale de l'influence des phéromones sur l'ingère volontaire et le bien-être comportemental des animaux hospitalisés à l'ENVT)

Le comportement alimentaire regroupe la recherche, l'acceptation puis l'ingestion des aliments. La prédation reflète l'organisation sociale : si le chien chasse en meute, le chat reste solitaire. Des déterminants sensoriels, comportementaux et environnementaux dictent le comportement ingestif. Le contrôle interne, lui, met en jeu des signaux périphériques de régulation à court et à long terme, ainsi qu'une intégration centrale, dont l'hypothalamus est un des principaux acteurs. Les troubles du comportement alimentaire, qu'ils soient qualitatifs ou quantitatifs, revêtent des causes organiques ou comportementales et peuvent mettre en danger la vie de l'animal. Une étude réalisée sur des chiens et des chats hospitalisés à l'ENVT suggère un effet bénéfique des phéromones territoriales (chat) sur l'ingéré énergétique et le bien-être comportemental des chats. La phéromone maternelle du chien ne semble ni influencer l'ingéré énergétique ni le comportement des chiens hospitalisés.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocTOULOUSE-EN Vétérinaire (315552301) / SudocSudocFranceF