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    Élaboration et conductivité électrique de différentes fibres préparées à partir de nanotubes de carbone verticalement alignés

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    International audienceEn raison de leurs propriétés exceptionnelles, les nanotubes de carbone (NTC) sont particulièrement intéressants en tant que matériaux élémentaires pour les fibres qui pourraient être utilisées dans des câbles conducteurs légers pour le transport de l'électricité. Plusieurs études rapportent la préparation de fibres à partir de NTC, soit des fibres composites NTC / polymère, soit des fibres contenant seulement des NTC, ainsi que l'étude de leurs propriétés électriques et mécaniques. Cependant, il est difficile de faire une comparaison précise entre les différents types de fibres car elles sont produites selon différents procédés et en utilisant différents types de NTC de sorte que l'impact de leur caractéristiques ou prorpiétés physiques intrinsèques sur les performances de la fibre est difficile à évaluer avec précision. L'approche suivie dans notre étude consiste à élaborer des fibres à base de NTC à partir de nanotubes de carbone alignés verticalement et à mesurer les propriétés électriques intrinsèques des NTC individuels utilisés pour la préparation de ces fibres ainsi que la conductivité électrique des fibres obtenues. Les fibres composites PolyVinylAlcohol (PVA)/NTC et les fibres contenant seulement des NTC ont été préparées à partir de nanotubes de carbone alignés verticalement, synthétisés par un procédé CCVD assisté par aérosol en une étape [1]. Des suspensions stables et concentrées de NTC de plusieurs µm de long ont été préparées à partir de NTC alignés détachés de leur substrat de croissance afin d'élaborer les fibres composites par des techniques de coagulation [2]. En ce qui concerne les fibres 100% NTC, le filage à sec a directement été effectué à partir de tapis de NTC alignés dont les caractéristiques ont été ajustées à partir de notre procédé CCVD. Des mesures électriques ont été effectuées à la fois sur les fibres et les NTC individuels utilisés pour la préparation de ces fibres afin de vérifier comment les propriétés intrinsèques des NTC se répercutent sur les performances des fibres. Nous avons notamment obtenu une conductivité de NTC de l'ordre de 2.104^4 à 1.5.106^6 S/m en fonction du rapport longueur/diamètre des NTC. La conductivité électrique des fibres composites dépend de la teneur en NTC et atteint environ 1 S/m. Cependant, lorsque les fibres sont recuites pour éliminer la matrice polymère, la conductivité est augmentée jusqu'à 5.104^4 S/m. Pour les fibres 100% NTC, les premières mesures électriques indiquent que la conductivité est d'environ 6.104^4 S/m comparativement à la conductivité maximale des NTC utilisés dans ces fibres qui est d'environ 1,5.106^6 S/m. Ceci suggère que le procédé de préparation de ces fibres NTC peut encore être optimisé afin de tirer pleinement profit de la conductivité intrinsèque des constituants élémentaires

    La coutume au village

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    Pour le sens commun, la coutume est une habitude immémoriale, d'origine populaire, qui durant des siècles a organisé de manière stable les anciennes sociétés rurales. À la lumière d'études récentes, historiens, anthropologues et juristes montrent que la coutume procède d'une construction savante qui n'est pas figée. On doit donc renoncer à la réduire à des définitions simples dans la mesure où elle émane d'une histoire sociale complexe que le présent volume se propose d'explorer

    Les chemins de Saint-Jacques à l’épreuve des temps

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    À un moment où nombre de biens patrimoniaux sont bousculés par des interrogations multiples (rentabilité des investissements consentis ; possibles dégradations et mise en danger de l’intégrité du bien ; remise en cause de tel ou tel critère matériel et/ou immatériel, …) il semble très pertinent de se livrer à un examen serré de ce qui justement fait la singularité de ce bien dans le paysage certes géographique, mais aussi juridique, historique, économique et sociétal. Les Chemins sont très largement dans leur acception actuelle une re-découverte et reconstruction de la dernière génération – la nôtre – en lien avec des problématiques de voyage ; de découverte y compris de la « Nature » ; de valorisation adaptées à un cheminement maîtrisé. De la sorte, le bien est abordé sous tous ses aspects : physique (les tracés ; les variations de ces tracés ; les usages et leur hiérarchie ; leur inscription durable dans la trame du paysage, …), juridique (la pérennité d’une possible circulation dans un espace quadrillé par les itinéraires goudronnés, …), sociétal (le retour des marcheurs/ou autres modes de parcours de mobilité douce ; l’activation des circuits d’un nouvel imaginaire appuyé sur les traditions et les vecteurs de l’idéel…). Le colloque a abordé plusieurs thèmes comme par exemple la reconnaissance juridique des chemins de randonnée, le régime juridique des chemins de randonnée pédestre, les conflits d’usage – existe-t-il un droit de la promenade ou à la promenade ?, la continuité des itinéraires et le droit de propriété, la police et la responsabilité relatives aux conditions d’utilisation des chemins inscrits

    Solidarité(s) : Perspectives juridiques

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    Solidarité(é), le terme utilisé indifféremment au singulier ou au pluriel, est d'autant plus difficile à saisir qu'il relève de cette catégorie de notions dont la signification apparemment claire semble dispenser d'une analyse rigoureuse. Sans doute s'agit-il de l'une de ces évidences communes évoquées par Bachelard. On se rend rapidement compte qu'il s'agit d'un mot dont le contenu flou, évanescent, se prête à des interprétations ou manipulations diverses. La solidarité sert de support ou de justification à des stratégies politiques opportunistes dont le droit n'est que l'instrument, mais constitue aussi l'un des fondements du pacte républicain. La solidarité, notion complexe et délicate à définir dépasse très largement les textes juridiques qui s'y réfèrent. Comment le droit, et plus particulièrement le droit public la saisit-il ? La solidarité est-elle finalement une notion juridique ? Ces interrogations ont servi de trame aux différentes contributions réunies dans cet ouvrage. La notion a d'abord été soumise à une véritable « enquête généalogique » avant de livrer ses richesses mais aussi ses ambiguïtés juridiques. Les références prégnantes et foisonnantes à la solidarité tant au niveau national, européen qu'international, laissent transparaître les contradictions internes que recèle l'utilisation de la notion. Tel est le sens du (s) choisi dans l'intitulé de ce colloque pour souligner la difficulté à traduire la juridicité de certains principes d'abord éthiques. Comme le souligne le rapport de synthèse, ces contributions convaincront peut-être le lecteur de la capacité de la recherche juridique à se saisir des problématiques les plus actuelles et lui montreront qu'il ne faut pas désespérer dans la capacité performative du droit à exprimer les valeurs fondamentales

    Droit romain, jus civile et droit français

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    Il est une vaste question d’histoire juridique, donc aussi d’histoire politique et sociale, insuffisamment examinée en France, longtemps sujette aux appréciations les plus diverses : avant l’ère des codifications et des constitutions écrites, quel ascendant et quelle influence concrète le droit romain, scientifiquement étudié et réemployé à partir des xie -xiie siècles, a-t-il exercés sur la genèse et l’affirmation de notre droit national ? Ce volume collectif, fort de vingt-et-une contributions, rend compte du regain d’intérêt, des orientations et des acquis les plus récents de la recherche sur cet inépuisable thème. Soucieux de mesurer l’impact du droit romain enseigné dans les écoles puis dans les universités - le jus civile - sur la production des nouvelles normes, publiques et privées, mais désireux aussi de poursuivre l’étude de ce phénomène d’acculturation juridique jusqu’au triomphe tardif du légicentrisme, les auteurs de ce volume souhaiteraient réhabiliter l’histoire du droit romain dans sa longue durée médiévale et moderne. Non qu’ils participent d’une nostalgie européaniste de la romanité mais parce que, dans le traitement national séculaire, doctrinal et pratique du magma normatif justinien, ils voient tout simplement naître et vivre l’ancien droit français. On ne dira jamais assez que la romanisation des droits occidentaux, hors terre d’Empire, s’est opérée libre de toute sujétion, qu’en France aussi les sources du droit romain n’ont jamais fait office que de gigantesque et permanent laboratoire

    Les Facultés de Droit inspiratrices du droit ?

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    « Les facultés de droit, inspiratrices du droit ? » Tel fut le thème du second colloque de l’Institut Fédératif de Recherche « Mutation des normes juridiques ». À cette interrogation, qui ne se veut nullement provocatrice, les réponses proposées ont été diverses et nuancées, à l’image de l’influence aléatoire ou diffuse des professeurs de droit sur la création du droit, en toutes ses branches. À la question récurrente du rôle de la doctrine sur la production normative, aux côtés des sources écrites et de la jurisprudence, la réponse donnée a été plus catégorique et plus critique à la fois. Plus catégorique, parce que les facultés de droit, dès leur création ont été pour l’essentiel, les interprètes du législateur et du juge ; plus critique parce qu’elles n’ont guère été les inspiratrices, tout au moins avouées. Mais est-ce bien leur mission ? Pourtant, le constat a été unanime, elles demeurent le creuset principal de l’esprit du droit français... C’est autour de ces thèmes qu’une vingtaine de contributions, rassemblées dans cet ouvrage, a réuni hauts magistrats, avocats, universitaires, tous à des degrés divers, abreuvés à la même source des facultés de droit

    Les Parlements de province

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    L’existence d’une pluralité de cours suprêmes, fut, à l’Epoque moderne, une exception française en Europe. Autour du parlement de Paris, incontestablement supérieur tant par son ancienneté que par l’étendue de son ressort, la monarchie a créé, à partir du xve siècle et par vagues successives jusqu’au xviiie siècle, une constellation de cours souveraines, insérées dans le particularisme de leurs provinces et soucieuses de défendre leurs privilèges et leurs prérogatives face aux autres pouvoirs, qu’ils soient nationaux, provinciaux ou locaux. L’historiographie a longtemps un peu négligé ces institutions, moins bien connues que le parlement de Paris, leur modèle et leur rival. Les cinquante contributions, rassemblées dans cet ouvrage, présentent un état des lieux des recherches en cours, ordonné autour de trois axes. La première partie est consacrée aux circonstances dans lesquelles sont apparues les cours souveraines de province et aux conditions de mise en place de leurs structures internes. Ce sont donc des Trajectoires institutionnelles qui sont présentées ici dans leur spécificité et leurs convergences. L’examen des Pouvoirs et des compétences exercés par les parlements constitue le second axe de recherche autour duquel sont réunis les textes consacrés à leur fonction judiciaire et juridictionnelle d’une part et à leur rôle administratif d’autre part. Enfin une troisième partie aborde la Société parlementaire dans ses dimensions sociales et idéologiques

    Pouvoirs des familles, familles de pouvoir

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    La famille constitue depuis longtemps un objet d’étude privilégié des historiens des sociétés. Ayant abandonné l’attention presque exclusive accordée autre­fois aux seuls lignages aristocratiques voire royaux, cette histoire de la famille a connu depuis un demi-siècle de profonds renouvellements, tant thématiques que méthodologiques. Directement impliquée dans l’histoire quantitative, notamment par le biais de la « reconstruction des familles », la thématique familiale s’est retrouvée au centre de l’histoire des mentalités. Ultérieurement enfin, via l’importation de problématiques venues des autres sciences sociales et le recours à la démarche « micro-historique », la famille s’est muée en un espace social et anthropologique au sein duquel sont mises à jours les dynamiques qui affectent ces réalités familiales. Dans le même temps, ces réflexions sur le passé d’une réalité sociale toujours vivante viennent en écho aux interrogations contemporaines sur le devenir de la famille nucléaire. La « crise » d’un modèle familial pluriséculaire et les recompositions familiales auxquelles elles donnent lieu placent ces réflexions sur la famille au cœur d’un débat de société particulièrement intense. Dans ce contexte qui fait de la famille un sujet d’actualité brûlant, le colloque organisé à Toulouse a voulu dresser un bilan des travaux les plus récents des meilleurs spécialistes du sujet, il s’est inscrit dans une démarche délibérément comparatiste tout en insistant sur les continuités et les ruptures identifiables tant en termes de problématiques, de démarches que de résultats. Compte tenu de la spécificité du laboratoire à l’origine de cette réflexion, le comparatisme concerne essentiellement les espaces français et ibérique, ce dernier étant compris au sens large puisqu’il intègre les sociétés coloniales ibéro-américaines. Dans le même temps, ce colloque a fait le choix de la transdisciplinarité et de la longue durée, depuis le bas Moyen-Âge jusqu’au xxe siècle. Cette longue phase chronologique coïncide avec l’émergence puis le développement de la structure nucléaire, modèle familial précisément en cours de redéfinition aujourd’hui. À son propos, leurs auteurs y confrontent des approches historiques, sociologiques, anthropologiques et juridiques qui toutes éclairent les complexités de cette histoire tout en contextualisant les interroga­tions contemporaines
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