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    Dijon, ville d'art et capitale de la gastronomie. L'invention d'une image urbaine (1919-1935)

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    International audienceMaire de Dijon de 1919 à 1935, Gaston-Gérard marque profondément la scène municipale locale. Dans une politique qui vise à dynamiser le développement de la ville, le maire de Dijon se distingue, de bien de ses pairs, par la place essentielle qu'il accorde à l'intervention de la ville dans les domaines culturels. Le discours met en scène trois registres complémentaires qui fondent la légitimité de cette action : le rayonnement de la ville ; le renouveau régionaliste et la démocratisation des arts. La création de la Foire gastronomique, en 1921, participe de cette nouvelle image urbaine : « Dijon, ville d’art et capitale de la gastronomie »

    Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde. Introduction

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    Présentation, problématique et historiographie, de l'enquête "Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde" impulsée par le comité d'histoire du ministère de la Cultur

    Introduction

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    International audienceCette introduction rappelle les modalités de mise en œuvre du Centenaire de la Grande Guerre ; souligne le rôle que joue les historiens dans cette commémoration, avant de présenter la problématique de cet ouvrage collectif. Le volume a l’ambition de valoriser les résultats de recherches en cours et à en promouvoir une appropriation par un large public. Les thématiques choisies relèvent d’une histoire culturelle au sens large. Deux entrées sont privilégiées : comment les acteurs, essentiellement des mondes de l’art et de la culture, ont-ils vécu, à l’arrière comme au front, la Grande Guerre ? Comment la culture matérielle, notamment les artefacts et objets culturels, a-t-elle été marquée par ce conflit ? Ces deux approches ne sont évidemment pas opposées : elles sont complémentaires et permettent, en déclinant des méthodologies différentes et en articulant des échelles variées, de mieux saisir la place des mondes de la culture dans la Grande Guerre. Artistes plasticiens, écrivains, journalistes, musiciens, scientifiques, sportifs et urbanistes participent de ces sociétés en guerre. Le langage des poilus, les chansons, les patrimoines et la « culture visuelle » – qui se matérialise sous des formes très diverses – portent l’empreinte de la Grande Guerre. Pour chaque expression culturelle, les auteurs proposent une histoire qui souligne les modalités de la production, les formes de la circulation et les caractéristiques de la réception

    Le retour de la "Mère folle" et des fêtes carnavalesques à Dijon (1935 1939). Politique culturelle, sociale ou économique ?

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    Ces fêtes à dominante carnavalesque vont perdurer pendant cinq années sous des noms et modalités diverses. Mais sous cette coloration commune, la chronologie festive traverse la césure majeure de la vie politique dijonnaise de l'entre‑deux‑guerres : la victoire électorale des socialistes aux élections municipales de mai 1935. Par l'étude de la mise en oeuvre et de la mise en scène de cette réappropriation de fêtes traditionnelles, il s'agit ici d'appréhender les usages politiques - explicites ou non - de la fête. Comment et pourquoi les forces politiques de la cité s'inscrivent‑elles dans le rituel festif

    "Les Heures Bourguignonnes" : une relecture communiste de l'histoire locale (1937-1939)

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    International audienceDe janvier 1937 à août 1939, le Travailleur, hebdomadaire régional du Parti communiste, consacre chaque semaine une notice à l'histoire bourguignonne. Cette relecture communiste de l'histoire locale s'inscrit dans un contexte général de réappropriation par les communistes de l'histoire nationale. L'étude de ce contexte politico-culturel permet de mieux comprendre les finalités et modalités d'application de l'initiative du journal communiste

    Jacques Walter, La Shoah à l’épreuve de l’image

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    Sous le titre La Shoah à l’épreuve de l’image, Jacques Walter propose un recueil de textes initialement publiés entre 1998 et 2005 dans des revues et des actes de colloques. Une large introduction, qui pose les perspectives épistémologiques et méthodologiques retenues, et une conclusion confèrent une cohérence d’ensemble à des textes en partie remaniés pour cette édition. Jacques Walter distingue trois niveaux d’analyse qui fournissent le cadre méthodologique de sa démarche : « Le macro-nivea..

    L’histoire régionale en Bourgogne

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    Cette contribution analyse l’évolution des caractéristiques de l’histoire régionale en Bourgogne au cours des années 1950-2000, en croisant l’histoire produite par le monde universitaire dijonnais et celle des sociétés savantes. Cette démarche conduit à observer les modalités d’organisation des champs respectifs, les méthodologies historiques qui y sont à l’œuvre. Dans ce dispositif trois temps peuvent être individualisés, selon une chronologie qui porte la marque des spécificités locales par rapport aux évolutions nationales. A la forte proximité des années 1950-1960, succèdent à partir des années 1970 des éloignements inégalement représentés selon les périodes historiques considérées. Depuis une quinzaine d’années des reconfigurations complexes ont ramené les universitaires sur le terrain local, parfois à l’encontre des pratiques de l’histoire érudite.This contribution looks into the characteristic aspects of regional history in Burgundy, comparing historical studies as produced by academics of Dijon and history societies, which consists in studying, both the ways the various topics are being dealt with and the historic methodologies. Three successive periods correspond to chronological realities expressing local specificities against national ones. In the 1950s, the concern for local realities was followed by a spell of lesser interest – depending on the historic periods – for such realities, and finally, over the last 15 years, complex rearrangements have brought back faculty members to local realities, sometimes contradicting traditional academic trends in history.Die Art und Weise, wie die Landesgeschichte hier angegangen wird, bezieht sich auf die ganze Zeitspanne, die für dieses Kolloquium festgelegt ist. Es wird versucht, die Entwicklungen der Konzeption des „Regionalen“ zu untersuchen, sowie diejenigen der Beobachtungsgrößen, die als Echo der globalen Umwandlungen wirken: neue Weisen, den Raum zu gestalten, die Strukturierung des Markts, die akademische Forschung, das kulturelle Umfeld und die Lokalpolitik. Der Beitrag berücksichtigt die Landesgeschichte, die sowohl von Akademikern als auch von Geschichtsvereinsmitgliedern geschrieben wird. Dabei werden die Organisationsbedingungen des jeweiligen Arbeitsbereichs berücksichtigt, sowie die Zirkulationsprozesse der Akteure und der Inhalte. Während einer ersten Periode (1950-1970) liegen beide Wege nahe beieinander. Die Landesgeschichte steht unter der Führung der Geschichtsvereine, in einem Rahmen der in die endenden 30er Jahre oder gar ins 19. Jahrhundert zurückgreift. Auf der Universität wird sie durch einen Lehrstuhl für die Geschichte Burgunds vertreten, die Henri Drouot bis 1955 innehat. Drouot ist 1929 der Gründer der Zeitschrift Annales de Bourgogne gewesen, die sich als Geschichtszeitschrift versteht. Sie erscheint zur selben Zeit wie die Annales d’histoire économique et sociale. Nach dem Krieg schließen sich die Geschichtsvereine, die ihre Tätigkeiten wieder aufgenommen oder manchmal nie eigentlich unterbrochen hatten, in eine Association bourguignonne des sociétés savantes [Burgundischer Verband der Geschichtsvereine] zusammen, die bereits 1914 gegründet worden war. Das „Burgundische“ dieser Vereine – 31 an der Zahl – besteht darin, dass sie sich mit dem „historischen“ Burgund beschäftigen, dasjenige des Herzogtums und der Generalität. Daher die Verbindungen zu dem Raum des Nivernais und der Haute-Marne, der Vorzug, der den historischen Beiträgen und der Rechtsgeschichte des Mittelalters und der Moderne gegeben wird, das Gewicht der Archälogische Forschung in den Laienarbeiten und das Interesse für Volkskunde. In den Nachkriegsjahren bleibt die regionalistische Auffassung aus den 30er Jahren immer noch aktuell in den Beziehungen, die die Geschichtsvereine mit dem Burgundischen Wesen unterhält, das durch eine glorreiche Geschichte und Volksbräuche gekennzeichnet wird. Ab den 70er Jahren und für eine Zeitspanne von gut zwanzig Jahren werden die Bande loser, aber ungleichmäßig. Der Kreis der Geschichtsvereine bleibt dynamisch. Er kann sich auf die Veröffentlichungen der Annales de Bourgogne stützen, die den Status der Société [Gesellschaft] des Annales de Bourgogne erworben haben und auf die Effizienz einer Zeitschrift Pays de Bourgogne (1953 gegründet), die sich an eine breitere Leserschaft wendet und den „burgundischen Geist“ vertritt. Diese Dynamik ist ebenfalls auf die Rolle, die die Archivare und die beamteten Verantwortlichen von öffentlichen Bibliotheken und von Museen in diesem Kreis spielen, zurückzuführen und auf die Anwesenheit des Archivbeamten Jean Richard, der in den Archives départementales de Côte-d’Or tätig war und sich dann der Universität zuwandte, wo er den Lehrstuhl für die Geschichte Burgunds innehatte (1955-1988) und als Dekan der philologischen Fakultät (1969-1971) wirkte. Das „Zentrum für burgundische Studien“ (Centre d’Etudes bourguignonnes), das gleich nach dem Krieg gegründet wurde, zeigt, welches Gewicht den Geschichtsvereinen in der Geschichtsschreibung im Vergleich zu den Hochschullehrern zukommt. Daher kommt die Schwierigkeit, jene Geschichtsschreibung mit derjenigen einer Landesgeschichte nach dem Vorbild von Labrousse zu vereinbaren, also einer wirtschaftlichen, sozialen oder politischen Geschichte, in einem departementalen Rahmen, der sich mit einer zeitgenössischen Zeitpanne (damals: mit dem 19. Jahrhundert) beschäftigt. Auch stellt sich die Frage nach der schwachen Neubesetzung des akademischen Potentials an der Universität zu dieser Zeit. Die Dynamik der Geschichtsvereine wird noch dadurch verstärkt, dass eine neue Welle von kulturellen Vereinen zum Vorschein kommt, diejenige der Schutzvereine, der Vereine mit Namen „Les Amis de …“ [Freunde von …]“. Die wirtschaftlichen und institutionellen Veränderungen, die 1960-1980 stattgefunden haben, haben deren Entstehen bewirkt: Stadtumgestaltungen und die Angst, die älteren Stadtkerne könnten verschwinden, die Einrichtung einer dezentralisierten Kulturverwaltung und diejenige eines Inventars der Kunstreichtümer (Inventaire des richesses artistiques), und kurz danach die Valorisierung der Kulturgüter durch den Tourismus. In der letzten Zeitspanne, seit den 90er Jahren nutzt die akademische Forschung (CEH, ICH, Centre d’Etudes médiévales [Zentrum für die Forschung des Mittelalters] in Auxerre) die Landesgeschichte als Anwendungsbereich der neuen historiografischen Problematiken, die sich gegen die „regionalisierende“ Landesgeschichtsschreibung entwickelt, wie sie bis dahin von den Geschichtsvereinen betrieben wurde. Trotzdem stellt sich die Frage nach dem neuen Verhältnis, das die Geschichtsschreibung der Geschichtsvereine zur Örtlichkeit entwickelt (Mitarbeit an Unternehmen, die das Gedenken (CERORM/CERORB, ARORY) und Kulturerbgut fördern oder an Schutzmaßnahmen von regionalen Bibliotheken und ähnlichen Einrichtungen (ADIAMOS 21, 71, 89, 52) mitarbeiten. Auch die Frage ist berechtigt, wieso die aktuelle Lage dazu führt, neue öffentliche Gelder bei den örtlichen Behörden anzufordern, um die historische Forschung zu finanzieren und neue Stellen für Geschichtsstudenten zu schaffen
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