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    Visibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial

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    Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l’organisation complexe de l’espace de l’église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n’offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d’en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l’assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d’autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d’autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories – figuration, visibilité et présence – implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d’échelles à l’œuvre dans ce lieu rituel qu’est l’église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l’immobilité de l’architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l’Occident médiéval et de l’Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d’une approche transversale de l’image médiévale

    Pérennité des formes paysagères autour du domaine seigneurial de Chasné-sur-Illet (Bretagne)

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    International audienceLa fouille préventive de Chasné-sur-Illet (France, Ille-et-Vilaine) a mis au jour sur près de 3 ha les vestiges d’un siège domanial évoluant sur près de dix siècles. Les premières occupations sont attestées dès le VIIe siècle sous la forme d’une nécropole associée à un habitat. Ce dernier se structure durant les siècles suivants et voit émerger aux IX-XIe siècles un habitat seigneurial, enclos, mais non fortifié. Une motte lui succède autour de 1100, associée à un « pourpris » documenté par les textes. Enfin, une nouvelle restructuration voit l’érection d’un manoir au pied de la motte qui est conservée. L’ensemble est abandonné au cours du XVIIIe siècle. Les données archéologiques, mais également l’étude historique couplée à celle du cadastre ancien, permettent de placer le site dans son contexte agraire et dans un paysage largement humanisé. Elle montre la fixation de trames paysagères autour du domaine carolingien, puis du pourpris de la motte et du manoir, ainsi que la captation progressive d’un chemin d’origine antique par le pôle seigneurial, et paroissial. Le bourg castral, lié à ce domaine, ainsi que le terroir qui l’entoure, gardera cette structure médiévale jusqu’aux bouleversements de l’actuelle urbanisation

    Au débouché du pont. Naissance et développement du quartier Saint-Germain à Rennes, de l’Antiquité tardive à la Seconde Guerre mondiale

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    Sur la berge nord de la Vilaine, une fouille a fourni l’occasion d’étudier la naissance du quartier Saint-Germain à Rennes, au croisement d’une importante voie et de la Vilaine, puis son évolution au sein de la ville médiévale et moderne, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’aménagement d’un chemin creux à la fin de l’Antiquité, lié au franchissement de la Vilaine par la voie vers Angers, marque le début de l’occupation du secteur. Une nécropole s’établit sur le coteau dès le haut Moyen Âge, dans un secteur qui reste en marge de la ville. L’urbanisation ne débute qu’avec la fondation de l’abbaye Saint-Georges au début du XIe siècle. La construction d’un nouveau pont fixe un nouvel axe de circulation autour duquel s’organise un bourg centré sur son église. Ce nouveau quartier, artisanal, jouit de sa position sur un passage obligé pour se développer jusqu’à son inclusion dans la ville close au milieu du XVe siècle. Desservi par une des quatre portes de la ville, il conserve alors son attrait. L’extension urbaine et la construction d’une nouvelle enceinte au sud de la Vilaine à la fin du XVe siècle ne semblent pas avoir de réel impact sur le quartier. L’étude documentaire complète les données de fouille et met en évidence les stratégies foncières des parlementaires pour la construction de leurs hôtels particuliers, après la construction du Palais du parlement, et la mutation profonde du quartier au XVIIe siècle. L’incendie de 1720 épargne le quartier Saint-Germain, mais entraîne la transformation du bâti et sa division en appartements. La Révolution puis les travaux d’urbanisme du XIXe siècle parachèvent cette transformation et donnent à Saint-Germain le visage d’un quartier populaire en marge du centre-ville.At the crossroads of an important route and the Vilaine, an excavation on the northern bank of the river provided an opportunity to study the birth of the Saint-Germain district in Rennes and its evolution within the medieval and modern city, up until the Second World War. The creation of a sunken path at the end of antiquity, linked to the crossing of the Vilaine by the road to Angers, marks the beginning of this sector’s occupation. A necropolis was established on the hillside in the early Middle Ages, in an area that remained on the edge of the town. Urbanisation did not begin until the foundation of Saint-Georges Abbey in the early 11th century. The construction of a bridge has established a new traffic axis around which a town, centred on its church, is organised. This new, artisanal district took advantage of its position on a passageway to continue developing until its inclusion in the walled city in the middle of the 15th century. Served by one of the four gates of the town, it retains its appeal. The urban expansion and construction of a new wall to the south of the Vilaine at the end of the 15th century does not seem to have had any real impact on the district. The documentary study complements the excavation data and highlights the land strategies of the parliamentarians for the construction of their private mansions, after the construction of the Palace of Parliament, and the profound changes to the district in the 17th century. The fire of 1720 spared the Saint-Germain district but led to the transformation of the building and its division into flats. The French Revolution and the urban planning of the 19th century completed this transformation and gave Saint-Germain the face of a working-class district on the fringes of the city centre.Una excavación en la ribera norte del río Vilaine ha permitido estudiar el surgimiento del barrio Saint-Germain de Rennes, en el cruce de una importante vía y del río Vilaine, y su posterior evolución al interior de la ciudad medieval y moderna hasta la Segunda Guerra Mundial. El acondicionamiento de un camino hondo, relacionado con el franqueamiento del río Vilaine por la vía de Angers, marcó el inicio de la ocupación del sector a finales de la Antigüedad. A partir de la Alta Edad Media se instaló una necrópolis en la colina, en un sector que se mantuvo fuera de la ciudad. La urbanización empezó recién con la fundación de la abadía Saint-George, a principios del siglo XI. La construcción de un nuevo puente fijó un nuevo eje de circulación, alrededor del cual se organizó un barrio centrado en su iglesia. Gracias a su emplazamiento privilegiado en un lugar de paso obligado, este nuevo barrio de carácter artesanal pudo desarrollarse hasta que, a mediados del siglo XV, fue incorporado a la ciudad amurallada, conservando no obstante su atractivo al estar unido a una de las cuatro puertas de la ciudad. A fines del siglo XV, la extensión urbana y la construcción de una nueva muralla al sur del río Vilaine no tuvieron demasiado impacto sobre el barrio. El estudio documental permitió completar los datos de la excavación y evidenciar las estrategias territoriales utilizadas por los parlamentarios para construir sus palacetes tras la edificación del Palacio del Parlamento, así como la transformación profunda del barrio durante el siglo XVII. El incendio de 1720 no afectó al barrio de Saint-Germain, pero significó la transformación de la construcción que fue dividida en apartamentos. La Revolución y las posteriores obras de urbanismo del siglo XIX ultimaron dicha transformación, otorgándole al Saint-Germain el aspecto de un barrio popular al margen del centro de la ciudad

    Au débouché du pont. Naissance et développement du quartier Saint-Germain à Rennes, de l’Antiquité tardive à la Seconde Guerre mondiale

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    International audienceAt the crossroads of an important route and the Vilaine, an excavation on the northern bank of the river provided an opportunity to study the birth of the Saint-Germain district in Rennes and its evolution within the medieval and modern city, up until the Second World War. The creation of a sunken path at the end of antiquity, linked to the crossing of the Vilaine by the road to Angers, marks the beginning of this sector’s occupation. A necropolis was established on the hillside in the early Middle Ages, in an area that remained on the edge of the town. Urbanisation did not begin until the foundation of Saint-Georges Abbey in the early 11th century. The construction of a bridge has established a new traffic axis around which a town, centred on its church, is organised. This new, artisanal district took advantage of its position on a passageway to continue developing until its inclusion in the walled city in the middle of the 15th century. Served by one of the four gates of the town, it retains its appeal. The urban expansion and construction of a new wall to the south of the Vilaine at the end of the 15th century does not seem to have had any real impact on the district. The documentary study complements the excavation data and highlights the land strategies of the parliamentarians for the construction of their private mansions, after the construction of the Palace of Parliament, and the profound changes to the district in the 17th century. The fire of 1720 spared the Saint-Germain district but led to the transformation of the building and its division into flats. The French Revolution and the urban planning of the 19th century completed this transformation and gave Saint-Germain the face of a working-class district on the fringes of the city centre.Una excavación en la ribera norte del río Vilaine ha permitido estudiar el surgimiento del barrio Saint-Germain de Rennes, en el cruce de una importante vía y del río Vilaine, y su posterior evolución al interior de la ciudad medieval y moderna hasta la Segunda Guerra Mundial. El acondicionamiento de un camino hondo, relacionado con el franqueamiento del río Vilaine por la vía de Angers, marcó el inicio de la ocupación del sector a finales de la Antigüedad. A partir de la Alta Edad Media se instaló una necrópolis en la colina, en un sector que se mantuvo fuera de la ciudad. La urbanización empezó recién con la fundación de la abadía Saint-George, a principios del siglo XI. La construcción de un nuevo puente fijó un nuevo eje de circulación, alrededor del cual se organizó un barrio centrado en su iglesia. Gracias a su emplazamiento privilegiado en un lugar de paso obligado, este nuevo barrio de carácter artesanal pudo desarrollarse hasta que, a mediados del siglo XV, fue incorporado a la ciudad amurallada, conservando no obstante su atractivo al estar unido a una de las cuatro puertas de la ciudad. A fines del siglo XV, la extensión urbana y la construcción de una nueva muralla al sur del río Vilaine no tuvieron demasiado impacto sobre el barrio. El estudio documental permitió completar los datos de la excavación y evidenciar las estrategias territoriales utilizadas por los parlamentarios para construir sus palacetes tras la edificación del Palacio del Parlamento, así como la transformación profunda del barrio durante el siglo XVII. El incendio de 1720 no afectó al barrio de Saint-Germain, pero significó la transformación de la construcción que fue dividida en apartamentos. La Revolución y las posteriores obras de urbanismo del siglo XIX ultimaron dicha transformación, otorgándole al Saint-Germain el aspecto de un barrio popular al margen del centro de la ciudad.Sur la berge nord de la Vilaine, une fouille a fourni l’occasion d’étudier la naissance du quartier Saint-Germain à Rennes, au croisement d’une importante voie et de la Vilaine, puis son évolution au sein de la ville médiévale et moderne, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’aménagement d’un chemin creux à la fin de l’Antiquité, lié au franchissement de la Vilaine par la voie vers Angers, marque le début de l’occupation du secteur. Une nécropole s’établit sur le coteau dès le haut Moyen Âge, dans un secteur qui reste en marge de la ville. L’urbanisation ne débute qu’avec la fondation de l’abbaye Saint-Georges au début du XIe siècle. La construction d’un nouveau pont fixe un nouvel axe de circulation autour duquel s’organise un bourg centré sur son église. Ce nouveau quartier, artisanal, jouit de sa position sur un passage obligé pour se développer jusqu’à son inclusion dans la ville close au milieu du XVe siècle. Desservi par une des quatre portes de la ville, il conserve alors son attrait. L’extension urbaine et la construction d’une nouvelle enceinte au sud de la Vilaine à la fin du XVe siècle ne semblent pas avoir de réel impact sur le quartier. L’étude documentaire complète les données de fouille et met en évidence les stratégies foncières des parlementaires pour la construction de leurs hôtels particuliers, après la construction du Palais du parlement, et la mutation profonde du quartier au XVIIe siècle. L’incendie de 1720 épargne le quartier Saint-Germain, mais entraîne la transformation du bâti et sa division en appartements. La Révolution puis les travaux d’urbanisme du XIXe siècle parachèvent cette transformation et donnent à Saint-Germain le visage d’un quartier populaire en marge du centre-ville

    Reconstituer le parcellaire

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