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    Manifestations morphologiques de la relation d'attachement habituel

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    RĂ©Ă©dition en ligne de Aurnague & PlĂ©nat (1997), Silexicales n° 1, pp. 15-24 http://stl.recherche.univ-lille3.fr/textesenligne/Reperes-Morphologie/Aurnague_Plenat_Reperes_morphologie_p11-20.pdfInternational audienceAvec un autre travail publiĂ© en 1996 (Aurnague & PlĂ©nat 1996), cet article constitue le point de dĂ©part d'une collaboration trĂšs fructueuse entre recherches morphologiques et sĂ©mantiques au sein de l'ERSS (recherches dont on trouvera l'aboutissement dans Aurnague & PlĂ©nat (2007)). L'idĂ©e originelle Ă©tait que l'analyse morphologique devait s'appuyer sur une approche sĂ©mantique dĂ©taillĂ©e et rigoureuse permettant de saisir, aussi prĂ©cisĂ©ment que possible, les contraintes et Ă©lĂ©ments de sens mis en jeu (ici les mĂ©ronomies ou relations de partie Ă  tout). Cette convergence morpho-sĂ©mantique a non seulement permis d'identifier et de dĂ©mĂȘler les diverses contraintes de sens gouvernant la formation des verbes du français prĂ©fixĂ©s en 'Ă©-' mais elle a, en retour, Ă©tĂ© trĂšs utile aux recherches sĂ©mantiques sur l'espace et les mĂ©ronomies en pointant, notamment, les liens conceptuels qui unissent les relations de partie Ă  tout Ă  d'autres types de configurations spatiales (via la notion de "dĂ©pendance(s)")

    Sémantique de l'espace et morphologie : le cas de la préfixation en 'é'-

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    International audienceThis work focuses on French verbs formed by means of the prefix 'Ă©'- ('Ă©courter' (‘to shorten’), 'Ă©pĂ©piner' (‘to deseed, to seed’), 'Ă©mietter' (‘to crumble’), 'Ă©tirer' (‘to stretch, to draw (out)’), etc.). A global characterization of these lexical elements is first carried out. It highlights the general schema that underlies them and distinguishes them from other (supposedly close) modes of formation. The rest of the study mainly aims at bringing to the fore the quite specific semantic constraints that govern this kind of derivation. Among other things, we show that the processes described call for a relation of "usual attachment" between natural entities and denote the dissociation of an element of this configuration by an intentional agent.Ce travail porte sur les verbes du français formĂ©s Ă  l’aide du prĂ©fixe 'Ă©'- ('Ă©courter', 'Ă©pĂ©piner', 'Ă©mietter', 'Ă©tirer', etc.). Une caractĂ©risation globale de ces Ă©lĂ©ments lexicaux est tout d’abord effectuĂ©e. Elle met en lumiĂšre le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral auquel ils rĂ©pondent, schĂ©ma qui les diffĂ©rencie d’autres modes de formation rĂ©putĂ©s proches. Le reste de l’étude est consacrĂ©, pour l’essentiel, Ă  la mise en Ă©vidence des contraintes sĂ©mantiques bien particuliĂšres qui rĂ©gissent ce type de dĂ©rivation. On montre notamment que les procĂšs dĂ©crits font appel Ă  une relation d’"attachement habituel" entre entitĂ©s naturelles et qu’ils dĂ©notent la dissociation par un agent intentionnel d’un Ă©lĂ©ment de cette configuration

    EnquĂȘte sur les dĂ©rivĂ©s en -able

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    International audienceThe article is based on a set of derivatives in -able gleaned from the Web, This set shows that the governing noun of a derivative in -able may correspond just as well to adverbial adjuncts as to arguments (other than agent), and even to embedded complements. Pursuing the same line of enquiry, the study also shows that the category of the base element is not a determining factor for derivatives in -able. Finally, we come to the conclusion that any element involved in some state of affairs X may be said to be Xable ­ at least so long as this element may be conceived as participating in the state of affairs in question. It is no doubt a constraint stipulating that the arguments of the base verb should be saturated which accounts for the fact that this freedom is only apparent in some rare particular instances.L'article repose sur une collecte massive de dĂ©rivĂ©s en -able opĂ©rĂ©e surInternet. Cette collecte montre que les noms recteurs des adjectifs en -able peuvent correspondre aussi bien Ă  des circonstants qu'Ă  des actants (autres que l'agent), et mĂȘme Ă  des complĂ©ments plus profondĂ©ment enchĂąssĂ©s. Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©es, elle rĂ©vĂšle que la nature catĂ©gorielle de la base n'est pas dĂ©terminante pour la dĂ©rivation en -able. Finalement, on en arrive Ă  l'idĂ©e que peut ĂȘtre dit Xable tout Ă©lĂ©ment intervenant dans le procĂšs X, pour peu du moins que cet Ă©lĂ©ment soit conçu comme se prĂȘtant Ă  la survenue du procĂšs. C'est probablement une contrainte imposant que soient reprĂ©sentĂ©s les arguments du verbe de base qui rend compte du fait que cette libertĂ© ne se manifeste que dans des cas particuliers rares

    La conjecture de Pichon

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    International audienceL’article fournit un exemple concret des possibilitĂ©s qu’ouvre l’exploration des donnĂ©es numĂ©risĂ©es, et notamment de la Toile, en matiĂšre de morphologie dĂ©rivationnelle. Il y a une soixantaine d’annĂ©es, en se fondant sur un exemple unique (silvio-pelliqueste), Edouard Pichon avançait l’hypothĂšse qu’en contexte vĂ©laire, le suffixe –esque pouvait, par un phĂ©nomĂšne de dissimilation prĂ©ventive, se voir remplacĂ© par la finale –este. Depuis, aucun argument n’était venu Ă©tayer cette hypothĂšse, sinon peut-ĂȘtre des remarques hĂ©sitantes de Zwanenburg (1975) et de Björkman (1984) sur la difficultĂ© de trouver des dĂ©rivĂ©s en –esque aprĂšs vĂ©laire. Les donnĂ©es rĂ©unies confirment que l’adjonction de –esque Ă  une base dont la derniĂšre syllabe comporte une vĂ©laire engendre des tensions dissimi-latives. Lorsque le contexte s’y prĂȘte, ces tensions se manifestent tantĂŽt par l’effacement de certaines vĂ©laires finales, tantĂŽt par le maintien inattendu d’une voyelle finale prĂ©cĂ©dĂ©e d’une vĂ©laire. Elles se manifestent aussi, comme l’avaient entrevu nos prĂ©dĂ©cesseurs, par une moindre productivitĂ© de cette suffixation aprĂšs les radicaux en vĂ©laire. Dans l’établissement de ces rĂ©sultats, l’utilisation d’un outil permettant de rĂ©cupĂ©rer automatiquement sur la Toile des nĂ©ologismes en fonction de leur terminaison, s’est rĂ©vĂ©lĂ©e dĂ©terminante. Les recherches automatisĂ©es ont jouĂ© aussi un rĂŽle capital quand il s’est agi de trouver des dĂ©rivĂ©s en ‑este et de montrer que ce suffixe n’était utilisĂ© productivement qu’aprĂšs vĂ©laire, conformĂ©ment Ă  la conjecture de Pichon

    Vezanje pridevnika s samostalnikom v francoơčini: morfologija, sintaksa, fonologija

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    La liaison de l'adjectif sur le nom en français relĂšve pour l'essentiel de la morphologie et de la syntaxe. Seules Ă©tudiĂ©es ici, les formes de liaison du masculin singulier (FLMS) constituent l'un des Ă©lĂ©ments du paradigme flexionnel de l'adjectif. Un adjectif peut ĂȘtre dĂ©fectif Ă  la FLMS ou prendre une FLMS supplĂ©tive. Les formes rĂ©guliĂšres, quant Ă  elles, rĂ©sultent de l'interaction de deux contraintes partiellement contradictoires : une FLMS doit, autant que faire se peut, 1) recourir au thĂšme utilisĂ© au masculin et 2) se terminer par une consonne. D'oĂč, en cas de conflit, diverses stratĂ©gies consistant Ă  retenir le thĂšme utilisĂ© au fĂ©minin (ex. SOT, FLMS: /sǎt/), Ă  privilĂ©gier le thĂšme du masculin (ex. SOT, FLMS : /so/), ou Ă  munir ce dernier de la consonne finale du thĂšme du fĂ©minin (ex. SOT, FLMS : /sot/). Les FLMS sont choisies non pas en vue de fournir une attaque Ă  la syllabe initiale du nom qui suit, mais simplement sĂ©lectionnĂ©es par une classe de noms dĂ©clencheurs de liaison qui ne se laisse pas dĂ©finir en termes purement phonologiques. Les " liaisons Ă  distance " que l'on observe lorsque deux adjectifs coordonnĂ©s sont prĂ©posĂ©s au nom (cf. un bel et charmant enfant), mĂȘme quand la conjonction commence par une consonne (cf. un bel, mais chĂ©tif, enfant) montrent suffisamment que la sĂ©lection des FLMS est une opĂ©ration syntaxique et non phonologique. Ce sont aussi des contraintes syntaxiques qui expliquent la rĂ©partition des cas d'enchaĂźnement et de non-enchaĂźnement lorsque l'adjectif est sĂ©parĂ© du nom par une rupture intonative et une pausule (cf. j'en ai un petit, t-Ă©lĂ©phant vs j'en ai un bel, Ă©lĂ©phant). Dans ce contexte, l'adjectif devrait apparaĂźtre Ă  la fois sous sa forme liĂ©e en tant qu'il est prĂ©nominal et sous sa forme libre devant la rupture intonative. Dans tous les cas, c'est la FLMS qui est sĂ©lectionnĂ©e, mais, lorsque celle-ci inclut strictement la forme libre (cas de /pǎtit/, forme libre /pǎti/), l'enchaĂźnement permet de satisfaire en mĂȘme temps la contrainte requĂ©rant la prĂ©sence de la forme libre devant la rupture intonative. Ces enchaĂźnements ne sont en aucun cas l'indice d'un statut spĂ©cial - phonologique ou morphologique - des " consonnes de liaison ". Curieusement, on constate toutefois qu'au sein des coordinations adjectivales, la phonologie joue Ă  l'occasion un rĂŽle dans la sĂ©lection des FLMS : celles-ci sont proportionnellement moins nombreuses devant consonne que devant voyelle, mais plus nombreuses quand leur prĂ©sence permet d'Ă©viter un double hiatus.Vezanje pridevnika s samostalnikom v francoơčini sodi večinoma na področje morfologije in sintakse. V pričujočem članku se bomo ukvarjali izključno z oblikami vezanja v moĆĄkem spolu (OVMS) kot enem od elementov pregibne paradigme pridevnika. Oblika vezanja pridevnika je lahko ali neobičajna ali pa nadomestna. Pravilne oblike izvirajo iz učinkovanja dveh delno nasprotujočihsi silnic: OVMS se mora v največji mogoči meri (1) opreti na osnovo moĆĄke oblike in (2) se končati s soglasnikom. Od tu izvirajo v primeru razhajanja različne strategije, ki poskuĆĄajo ali ohraniti osnovo v ĆŸenskem spolu (npr. SOT, OVMS: /sǎt/) ali dati prednost moĆĄki osnovi (npr. SOT, OVMS: /so/) ali pa moĆĄki osnovi dodati končni soglasnik ĆŸenske osnove (npr. SOT, OVMS: /sot/). OVMS niso izbrane, da bi sluĆŸile kot vzglasje začetnemu zlogu samostalnika, ki sledi, temveč so izbrane glede pripadnosti posamezni vrsti samostalnikov glede na vezanje, ki ga vpeljejo, ki pa ga ni mogoče opredeliti zgolj na ravni fonologije. "Oddaljeno vezanje", do katerega pride, ko sta dva priredno povezana pridevnika postavljena pred samostalnik (npr. un bel et charmant enfant), tudi tedaj ko se vezniĆĄka beseda začne s soglasnikom (npr. un bel, mais chĂ©tif, enfant), nazorno dokazuje, da je izbira OVMS sintaktično in ne fonoloĆĄko pogojena. Prav tako je mogoče samo na sintaktični ravni pojasniti primere navezovanja oziroma nenavezovanja, ko intonacijski prelom oziroma krajĆĄi premor pridevnik loči od samostalnika (primerjaj: j'en ai un petit, t-Ă©lĂ©phant proti j'en ai un bel, Ă©lĂ©phant). V takĆĄnem sobesedilnem okolju bi se moral pridevnik pojaviti tako v vezani obliki, ko stoji pred samostalnikom, kot v nevezani, ko stoji pred intonacijskim prelomom. V vseh primerih je izbrana OVMS, a ko ta vključuje nevezano obliko (primer pridevnika /pǎtit/, nevezana oblika /pǎti/) tedaj lahko z navezovanjem zadostimo tudi zahtevi po prisotnosti nevezane oblike pred intonacijskim prelomom. Ti primeri navezovanja niso nikakor znamenje posebnega fonoloĆĄkega ali morfoloĆĄkega statusa "veznega soglasnika". Vseeno pa je zanimivo, da v primeru nekaterih pridevniĆĄkih priredij vloge fonologije pri izbiri OVMS ne gre zanemariti: te oblike so sorazmerno manj ĆĄtevilne pred soglasnikom kot pred samoglasnikom, a so ĆĄtevilnejĆĄe, ko se z njimi lahko ognemo dvojnemu hiatu

    Relectura de una Cantiga d'amigo de MartĂ­n Codax

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    Présentation des javanais

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    Du vocatif latin, et, principalement, qu'il n'existe pas

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    Plénat Marc. Du vocatif latin, et, principalement, qu'il n'existe pas. In: Pallas, 26/1979. pp. 53-62

    Bibliographie des javanais

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    PlĂ©nat Marc. Bibliographie des javanais. In: Langages, 25ᔉ annĂ©e, n°101, 1991. Les javanais, sous la direction de Marc PlĂ©nat. pp. 118-124

    Morphologie du largonji des loucherbems

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    PlĂ©nat Marc. Morphologie du largonji des loucherbems. In: Langages, 20ᔉ annĂ©e, n°78, 1985. Le retour de la morphologie, sous la direction de Jean Molino. pp. 73-95
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