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Herpes viruses in equine pathology: current knowledges and perspectives
In horses, several herpesviruses are responsible for more or less serious conditions, a large number
being subclinical. Two distinct viruses (EHV1 and EHV4) account for the majority of observable disorders
in this species, and are associated with serious economic repercussions. The virus of coital
exanthema is common and occurs in small foci generally self-regulating with simple control
methods. EHV2, with a predominantly respiratory tropism, is not yet recognised as a major pathogen
as it is rarely responsible on its own for serious signs in horses. Its role as a co-factor in respiratory
infections is currently being investigated, and its involvement in triggering inflammatory
reactions in the lungs has been suggested in recent studies. The impact of EHV 1 and EHV 4 in
equine health is very different, as these viruses are present worldwide and all year round. They are
involved in abortions, respiratory conditions, whether acute or subclinical (when they are associated
with poor performance), neonatal diseases, and nervous disorders. In severe equine viral rhinopneumonitis,
they can be fatal. Over the past 15 years, the semiology and epidemiology
approach to these herpes diseases has changed considerably. The development of diagnostic
methods, such as genic amplification (PCR), cryo-cutting or improved serological tests, has helped
practitioners dealing with these infections, which are a real calamity for horse breeders and trainers
alike. Progress has yet to be achieved, particularly in the genetic field, to get a clearer understanding
of the variations in field strains, the development of nervous forms, as well as the mechanisms
of viral reactivation and their consequences on abortion or respiratory infections. Finally,
medical prophylaxis is expected to bring enormous improvement, with the development of vaccines
against these three or four types of virus, protecting horses against their different forms of
expression.Plusieurs Herpèsvirus sont capables de provoquer chez le cheval des maladies plus ou moins graves avec
une grande part d’entre elles sĂ©vissant de façon sub-clinique. Deux virus distincts (EHV1 et EHV4), sont Ă
eux seuls responsables d’une majorité de troubles observables chez les équidés et ayant de graves répercutions
économiques. Le virus de l’exanthème coïtal est courant et sévit par petits foyers qui s’autorégulent
la plupart du temps avec des méthodes de lutte simples. Le virus EHV2, à tropisme principalement
respiratoire, n’est pas encore reconnu comme un agent pathogène majeur dans la mesure ou il induit
rarement seul, des manifestations graves chez le cheval. Ses rôles, en tant que co-facteur d’infections de
l’appareil respiratoire, reste en cours d’étude mais sa place dans le déclenchement de phénomènes
inflammatoires pulmonaires est parfois évoquée et suggérée par certains travaux récents. La situation de
la santé équine vis à vis des deux premiers virus cités est très différente puisque nous pourrons les retrouver
sur l’ensemble de la planète et toute l’année, impliqués dans les avortements, les maladies respiratoires
aiguës ou sub-cliniques (synonyme chez l’adulte de contre-performance), de maladies néonatales
ou de formes nerveuses et parfois mortelles dans les foyers sévères de rhinopneumonie. Ces 15 dernières
années, l’approche sémiologique et épidémiologique des ces maladies herpétiques ont beaucoup évolué
et la mise au point de méthodes de diagnostic telles que l’amplification génique (PCR), les coupes sur
organes ou l’amélioration des méthodes sérologiques aura permis aux praticiens de mieux appréhender
les foyers en élevage ou à l’entraînement, qui sont de véritables fléaux pour les éleveurs ou entraîneurs.
De nombreux progrès restent à accomplir dans le domaine génétique notamment, afin de mieux comprendre
les variations de souches sur le terrain et l’apparition de formes nerveuses de ces maladies ainsi
que les mécanismes de réactivation virale et les conséquences qu’ils entraînent sur les avortements ou les
maladies inflammatoires de l’appareil respiratoire. Enfin, il reste d’énormes avancées à attendre des progrès
de la prophylaxie médicale, qui devra proposer des vaccins protecteurs vis à vis de ces trois ou quatre
types de virus circulant et de leurs différentes formes d’expression chez l’animal
Bovine neosporosis: from life cycle to prophylaxis
Neospora caninum is an apicomplexan parasite, identified about twenty years ago. Although it can
cause neurological symptoms in newborn cattle, its main economic and health repercussion in breeding
is due to abortions. The life cycle of N. caninum is not yet fully understood. Its currently identified
final hosts are dogs and coyotes, but foxes are also strongly suspected. To be effective, treatment
and prophylaxis must be based on sound knowledge of the life cycle and pathophysiology of this protozoosis.
There is no treatment currently available. Many vaccine studies are being performed using
various strategies, but only disease control methods are possible for the moment, alongside the crucial
advisory role of veterinary practitioners.Le parasite N. caninum est un
protozoaires identifié il y a une vingtaine d'années.Bien que l'infection par Neospora
caninum puisse se manifester par des symptômes neurologiques en pathologie bovine néonatale,
sa principale répercussion économique et sanitaire en élevage est due aux avortements. Son
cycle parasitaire est encore imparfaitement connu. Ses hôtes définitifs actuellement
identifiés avec certitude sont le chien, le coyote et le dingo, mais le renard est aussi
fortement suspecté. Une bonne connaissance du cycle évolutif du parasite et de la
physiopathologie de la néosporose est indispensable pour définir des méthodes de lutte
efficaces. À ce jour, il n'existe pas de traitement. De nombreux essais vaccinaux sont
réalisés avec différentes stratégies. Seules des méthodes de lutte sanitaire sont
envisageables avec un rôle essentiel de conseil pour le vétérinaire sanitaire
Equine herpesvirus diseases: relevance and limits of molecular tools
At least five equine herpesviruses are known to infect horses: three alpha herpesviruses (equine herpesvirus-
1, -3 and -4) and two gamma herpesviruses (equine herpesvirus-2 and -5). Equine herpesvirus-
1 is responsible for three clinical presentations: respiratory, abortigenic and neurological. This latter,
widely known as EHV-1 associated, myeloencephalopathy has been thoroughly investigated over the
past years. Most of the studies focused on the relation between the presence of a mutation in ORF
30 coding for DNA polymerase and the expression of the paralytic (neurological) form. Even if this
mutation seems to play a role, other factors related to the host and the environment are certainly
involved in the development of the disease. Equine herpesvirus-4 is better known as the rhinopneumonia
virus and is responsible for a large part of respiratory disorders in young foals. Equine herpesvirus-
3 is responsible for equine coital exanthema, whose transmission through the respiratory tract
is now proven. Equine herpesvirus-2 and -5 are associated with subclinical respiratory diseases in equine
athletes, even though their pathogenic role has yet to be clarified as they were detected in all continents
only relatively recently. The development of molecular genetic tools lead to major progress
in the detection of these viruses, but the differentiation between latent and infectious forms is still
unresolved. Although studies are currently performed on the typing of strains responsible for different
clinical presentations involving equine herpesviruses as well as in other equine viruses (influenza, equine
viral arteritis), there is no international consensus on a phylogenic tree for any of the 5 equine herpesviruses.
Further studies are definitely required to monitor and characterise the different strains
of EHV.Au moins cinq herpèsvirus
équins peuvent infecter le cheval: trois alpha-herpèsvirus (les herpèsvirus 1, 3 et 4) et
deux gamma-herpèsvirus (les herpèsvirus équins 2 et 5). L'herpèsvirus équin 1 est
responsable de trois formes cliniques: une forme respiratoire, une forme abortive et une
forme neurologique. Cette dernière, plus connue sous le nom de myéloencéphalopathie à HVE-1,
a fait l'objet de nombreuses études ces dernières années. La plupart des travaux ont porté
sur la relation entre la présence d'une mutation dans l'ORF 30 codant l'ADN polymérase et
l'expression de la forme paralytique. Si cette mutation semble jouer un rĂ´le, d'autres
facteurs liés à l'hôte et à l'environnement participent certainement au développement de la
maladie. L'herpèsvirus équin 4 est plus connu sous le nom de virus de la rhinopneumonie et
est responsable d'une part importante des affections respiratoires chez les jeunes poulains.
L'herpèsvirus équin 3 est responsable de l'exanthème coïtal équin et l'on sait aujourd'hui
qu'il peut se transmettre par les voies respiratoires. Les herpèsvirus équins 2 et 5 sont
associĂ©s aux maladies respiratoires subcliniques du cheval athlète mĂŞme si leur rĂ´le reste Ă
préciser, leur découverte sur l'ensemble des continents étant relativement récente. Le
développement des outils de génétique moléculaire a permis de faire des progrès importants
dans la détection de ces virus même si un challenge demeure: différencier les formes
latentes des formes infectieuses. Si comme pour d'autres virus équins (ex: grippe, artérite
virale équine), des travaux sont réalisés pour typer les différentes souches responsables de
différentes formes d'expression de la maladie, il n'existe toujours pas de consensus
international sur un arbre phylogénique pour aucun de ces cinq herpèsvirus équins. Le suivi
et la caractérisation des différentes souches d'HVEs sont très certainement l'autre défi de
demain
Equine abortions : review of a three-year study in Calvados (France)
Specialist laboratories in Lower Normandy found that approximately 25% of equine abortions are
of unknown aetiology. The objective of the present study was to improve diagnostic tools on aborted
foetuses using sensitive and specific molecular biology methods, and to evaluate the impact of
pathogens so far given little consideration in equine abortion studies. The chosen protocol included
DNA and RNA extractions from different foetal organs and placenta, as well as the storage of foetal
tissues for pathology analyses. We present here preliminary PCR results identifying a few abortion-
inducing pathogens, and the first French results on Leptospira, viral arteritis virus and Neospora
caninum obtained from over 400 foetuses. Herpesviruses remain the main pathogens detected, due
to improved detection methods (5%), whereas Leptospira, Neospora caninum and the EVA virus together
account for 2.25% of newly identified cases. Further analyses on other pathogens are ongoing.
This study is expected to reduce to less than 15% the rate of equine abortions of unknown origin.Les causes indéterminées
d'avortement en Basse Normandie représentaient environ 25 % des cas confiés aux laboratoires
spécialisés. Le but de ce travail a consisté à améliorer les outils de dépistage sur
avortons en utilisant des mĂ©thodes de biologie molĂ©culaire sensibles et spĂ©cifiques, et Ă
évaluer l'importance de certains pathogènes encore peu recherchés dans les avortements
Ă©quins. Le protocole retenu comprenait des extractions d'ADN et ARN sur plusieurs organes
cibles de l'avorton et le placenta ; des tissus foetaux étaient conservés en vue d'analyse
anatomopathologique de confirmation. Nous présentons ici les résultats préliminaires obtenus
en PCR sur quelques causes d'avortement, ainsi que les premiers résultats français portant
sur l'identification des leptospires, du virus de l'artérite virale et de Neospora caninum
chez plus de 400 avortons. L'amélioration des méthodes de détection permet de montrer que
les herpès virus demeurent les principaux pathogènes mis en cause et représentent 5 % des
causes précédemment non déterminées, les leptospires, le parasite Neospora caninum et le
virus de l'artérite virale, représentant quant à eux 2,25 % de ces causes. Certaines
analyses sont en cours pour d'autres pathogènes et l'ensemble de ce travail devrait
permettre de descendre à moins de 15 % le pourcentage des causes indéterminées d'avortement
chez la jument
First report of the epidemiological surveillance network for equine infectious and contagious abortions
Towards the end of 2008, the RESPE epidemiological surveillance network created a sub-network to
monitor equine infectious diseases responsible for abortions and neonatal losses in France, with medical,
economic and/or zoonotic relevance. These diseases include herpes viral diseases [EHV1, EHV4],
equine viral arteritis (EVA) and leptospirosis, a zoonosis considered as an emerging disease in horses.
The herpes virus EHV-1 remains a major cause of infectious abortion in mares (5% of all abortions).
Cases remain sporadic, and although they occur in groups which can be quite large, vaccination may
help limit the spread of infection. On the other hand, abortions due to HVE-4 are rare. Leptospira
are suspected in 7% and probably involved in 2% of cases. No abortion due to equine viral arteritis
has been reported over the past two years.
To meet the set objectives with greater efficiency, the number of case reports must be increased by
broadening the geographical and zootechnical limits, and by monitoring systematically all positive
and/or suspected foci through contact with the person reporting the cases and/or the breeder. The
accumulation of such data is the only way we will improve our understanding of the circulation of
pathogens in farms, and thus be able to implement precautionary measures and evaluate the impact
of vaccination.Le réseau
d'épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) a mis en place, à la fin de 2008, un
sous-réseau consacré à la surveillance des causes d'avortement et de perte néonatale ayant
une importance sanitaire, économique et/ou zoonosique. C'est à dire les herpès viroses
[HVE1, HVE4], l'artérite virale [VAE] et la leptospirose, zoonose considérée comme maladie
émergente chez le Cheval. Durant ces deux premières années, les objectifs ont été
globalement atteints. La surveillance des trois catégories étiologiques d'avortement a
permis la diffusion d'alertes lors de cas positifs. L'avortement herpétique (HVE1) reste la
première cause virale d'avortement infectieux de la Jument (5% de l'ensemble des
avortements). Ces cas d'avortements herpétiques sont restés sporadiques ; bien qu'étant
observés dans des effectifs parfois importants, la vaccination limite la diffusion de
l'infection. Le virus HVE 4 est abortif, mais l'avortement dĂ» Ă celui-ci est rare. Les
leptospires sont suspectés dans 7 % et probablement impliqués dans 2% des cas. Aucun
avortement dû au virus de l'artérite n'a été constaté au cours de ces deux années.
Cependant, afin de mieux répondre aux objectifs fixés, il est nécessaire d'augmenter le
nombre de déclarations. Il est indispensable de mettre en place un suivi systématique des
foyers positifs et/ou suspects afin d'augmenter les informations épidémiologiques. Seule
l'accumulation de ces données permettra de comprendre la circulation des agents pathogènes
dans les élevages et autorisera la mise en place de mesures préventives, ainsi que
l'Ă©valuation de la vaccination
Phenotypic and Molecular Characterization of Brucella microti-Like Bacteria From a Domestic Marsh Frog (Pelophylax ridibundus)
Several Brucella isolates have been described in wild-caught and “exotic” amphibians from various continents and identified as B. inopinata-like strains. On the basis of epidemiological investigations conducted in June 2017 in France in a farm producing domestic frogs (Pelophylax ridibundus) for human consumption of frog's legs, potentially pathogenic bacteria were isolated from adults showing lesions (joint and subcutaneous abscesses). The bacteria were initially misidentified as Ochrobactrum anthropi using a commercial identification system, prior to being identified as Brucella spp. by MALDI-TOF assay. Classical phenotypic identification confirmed the Brucella genus, but did not make it possible to conclude unequivocally on species determination. Conventional and innovative bacteriological and molecular methods concluded that the investigated strain was very close to B. microti species, and not B. inopinata-like strains, as expected. The methods included growth kinetic, antimicrobial susceptibility testing, RT-PCR, Bruce-Ladder, Suis-Ladder, RFLP-PCR, AMOS-ERY, MLVA-16, the ectoine system, 16S rRNA and recA sequence analyses, the LPS pattern, in silico MLST-21, comparative whole-genome analyses (including average nucleotide identity ANI and whole-genome SNP analysis) and HRM-PCR assays. Minor polyphasic discrepancies, especially phage lysis and A-dominant agglutination patterns, as well as, small molecular divergences suggest the investigated strain should be considered a B. microti-like strain, raising concerns about its environmental persistence and unknown animal pathogenic and zoonotic potential as for other B. microti strains described to date
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