Cancer de prostate des sujets âgés : place et rôle de l’évaluation gériatrique

International audienceButL’objectif de cette étude était d’apprécier la place de l’évaluation gériatrique chez des patients âgés porteurs d’un cancer de prostate.MatérielUne étude rétrospective a été menée sur des patients traités pour un cancer de prostate ayant bénéficié d’une évaluation gériatrique au cours de leur projet thérapeutique entre 2008 et 2014. Nous avons recensé les caractéristiques des patients et de la tumeur, les schémas thérapeutiques employés, leurs toxicités, et les paramètres de l’évaluation gériatrique. Une évaluation gériatrique dans les 3 mois précédant une décision thérapeutique était recherchée.RésultatsSoixante-quatorze dossiers de patients ont été analysés avec un suivi moyen de 15,6 ans. L’âge moyen au diagnostic était de 74,3 ans et de 80,6 ans lors de l’évaluation gériatrique. Soixante-quatre patients étaient alors en situation métastatique. Trente-neuf patients présentaient une altération de l’état général, et plus de 50 % présentaient des troubles de la marche lors de l’évaluation gériatrique. Soixante-douze patients ont bénéficié d’une hormonothérapie, 30 d’une chimiothérapie et 28 d’une radiothérapie, et 13 patients d’une prostatectomie radicale. L’évaluation gériatrique, sollicitée en moyenne 89 mois après le diagnostic, n’a pas été faite dans les 3 mois qui précédaient un évènement thérapeutique pour 55 patients.ConclusionL’évaluation gériatrique est majoritairement utilisée pour entériner une décision de soins de support. Une intervention anticipée par un gériatre référent lors de la prise en charge initiale et à chaque évènement thérapeutique est nécessaire pour choisir une stratégie thérapeutique personnalisée, adaptée à l’âge physiologique du patient.Niveau de preuve4

Changes in Soil Microbial Community Structure Influenced by Agricultural Management Practices in a Mediterranean Agro-Ecosystem

Agricultural practices have proven to be unsuitable in many cases, causing considerable reductions in soil quality. Land management practices can provide solutions to this problem and contribute to get a sustainable agriculture model. The main objective of this work was to assess the effect of different agricultural management practices on soil microbial community structure (evaluated as abundance of phospholipid fatty acids, PLFA). Five different treatments were selected, based on the most common practices used by farmers in the study area (eastern Spain): residual herbicides, tillage, tillage with oats and oats straw mulching; these agricultural practices were evaluated against an abandoned land after farming and an adjacent long term wild forest coverage. The results showed a substantial level of differentiation in the microbial community structure, in terms of management practices, which was highly associated with soil organic matter content. Addition of oats straw led to a microbial community structure closer to wild forest coverage soil, associated with increases in organic carbon, microbial biomass and fungal abundances. The microbial community composition of the abandoned agricultural soil was characterised by increases in both fungal abundances and the metabolic quotient (soil respiration per unit of microbial biomass), suggesting an increase in the stability of organic carbon. The ratio of bacteria:fungi was higher in wild forest coverage and land abandoned systems, as well as in the soil treated with oat straw. The most intensively managed soils showed higher abundances of bacteria and actinobacteria. Thus, the application of organic matter, such as oats straw, appears to be a sustainable management practice that enhances organic carbon, microbial biomass and activity and fungal abundances, thereby changing the microbial community structure to one more similar to those observed in soils under wild forest coverage