27 research outputs found

    Quand le professeur de mathématiques est sur You Tube… Quelques réflexions sur les moments d'exposition des connaissances et les capsules pour des classes inversées.

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    International audienceOn peut trouver sur le net des vidéos dites "de cours" de mathématiques, très courtes (entre 1 et 7 minutes, sauf exceptions), qu'on appelle souvent capsules, en référence à la classe inversée, ou à la pédagogie inversée. Ce vocable s'applique (a priori) à des dispositifs d'enseignement où les élèves prennent connaissance des cours (moments d'exposition des connaissances) grâce à ces vidéos à regarder à la maison, souvent complétées par un questionnaire à remplir en ligne à la fin, le travail en classe étant principalement réservé à la recherche d'exercices. Même si les conditions effectives ne sont pas toujours celles-là, l'institution semble favorable à des dispositifs de ce type : souvent sont évoqués une motivation plus grande, un plus grand respect des rythmes individuels, plus de temps en classe pour faire des exercices, pour travailler avec les plus faibles (repérés par le questionnaire de fin de visualisation).Les auteurs ont donc voulu analyser cela de plus près, en utilisant des outils didactiques mis au point pour étudier les moments de cours, très particuliers en termes d'activités des élèves. Mais pour comprendre ce que les élèves peuvent retirer du visionnement de capsules, il faudrait connaître et analyser le dispositif complet dans lequel elles s'insèrent. Entre une capsule remplaçant un cours et la même, utilisée comme complément pour revoir ce cours par exemple, il peut y avoir un monde. Nos analyses seront donc incomplètes, limitées aux seules ressources, sans leur utilisation.Ils donnent d'abord des témoignages d'utilisation effective, dans des classes, de vidéos de cours – au collège, chez un enseignant, en REP, qui a conçu ses propres capsules pour ses classes (mises sur YouTube) et qui a mené l'expérience dans des classes de cycle 4 depuis 3 ans, ce qui lui permet d'avoir une réflexion a posteriori qu'il expose ; puis chez une enseignante de 6ème, qui a travaillé ainsi en géométrie.Ils font ensuite un détour par des éléments didactiques sur les moments d'exposition des connaissances, qui leur permettent de proposer des outils pour les analyser.Ils indiquent ensuite des résultats de ces analyses sur plusieurs corpus : sur les inéquations "produit" en seconde, étudiées avec un tableau de signes (avec deux "vrais" cours et une capsule sur le même contenu), on dégage des différences. En première année d'université, une étude au cours d'une expérience très limitée renforce l'idée de la nécessité d'un "mode d'emploi". Dans une sixième particulière, une expérience de ce type (en géométrie, intégrant des enfants diagnostiqués précoces),) est étudiée, avec mise en regard de la classe expérimentale et d'une autre classe témoin. Enfin ils donnent quelques régularités sur quelques capsules de constructions géométriques instrumentées (sixième).Ils concluent par un questionnement sur ces ressources. Les premiers résultats, très partiels, amènent en effet à penser que c'est en termes de "cahier des charges", à élaborer pour diverses utilisations possibles, qu'il peut être intéressant de continuer à travailler

    Quand le professeur de mathématiques est sur You Tube… Quelques réflexions sur les moments d'exposition des connaissances et les capsules pour des classes inversées.

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    International audienceOn peut trouver sur le net des vidéos dites "de cours" de mathématiques, très courtes (entre 1 et 7 minutes, sauf exceptions), qu'on appelle souvent capsules, en référence à la classe inversée, ou à la pédagogie inversée. Ce vocable s'applique (a priori) à des dispositifs d'enseignement où les élèves prennent connaissance des cours (moments d'exposition des connaissances) grâce à ces vidéos à regarder à la maison, souvent complétées par un questionnaire à remplir en ligne à la fin, le travail en classe étant principalement réservé à la recherche d'exercices. Même si les conditions effectives ne sont pas toujours celles-là, l'institution semble favorable à des dispositifs de ce type : souvent sont évoqués une motivation plus grande, un plus grand respect des rythmes individuels, plus de temps en classe pour faire des exercices, pour travailler avec les plus faibles (repérés par le questionnaire de fin de visualisation).Les auteurs ont donc voulu analyser cela de plus près, en utilisant des outils didactiques mis au point pour étudier les moments de cours, très particuliers en termes d'activités des élèves. Mais pour comprendre ce que les élèves peuvent retirer du visionnement de capsules, il faudrait connaître et analyser le dispositif complet dans lequel elles s'insèrent. Entre une capsule remplaçant un cours et la même, utilisée comme complément pour revoir ce cours par exemple, il peut y avoir un monde. Nos analyses seront donc incomplètes, limitées aux seules ressources, sans leur utilisation.Ils donnent d'abord des témoignages d'utilisation effective, dans des classes, de vidéos de cours – au collège, chez un enseignant, en REP, qui a conçu ses propres capsules pour ses classes (mises sur YouTube) et qui a mené l'expérience dans des classes de cycle 4 depuis 3 ans, ce qui lui permet d'avoir une réflexion a posteriori qu'il expose ; puis chez une enseignante de 6ème, qui a travaillé ainsi en géométrie.Ils font ensuite un détour par des éléments didactiques sur les moments d'exposition des connaissances, qui leur permettent de proposer des outils pour les analyser.Ils indiquent ensuite des résultats de ces analyses sur plusieurs corpus : sur les inéquations "produit" en seconde, étudiées avec un tableau de signes (avec deux "vrais" cours et une capsule sur le même contenu), on dégage des différences. En première année d'université, une étude au cours d'une expérience très limitée renforce l'idée de la nécessité d'un "mode d'emploi". Dans une sixième particulière, une expérience de ce type (en géométrie, intégrant des enfants diagnostiqués précoces),) est étudiée, avec mise en regard de la classe expérimentale et d'une autre classe témoin. Enfin ils donnent quelques régularités sur quelques capsules de constructions géométriques instrumentées (sixième).Ils concluent par un questionnement sur ces ressources. Les premiers résultats, très partiels, amènent en effet à penser que c'est en termes de "cahier des charges", à élaborer pour diverses utilisations possibles, qu'il peut être intéressant de continuer à travailler

    Prevalence of human immunodeficiency virus and hepatitis C virus among French prison inmates in 2010: a challenge for public health policy

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    International audienceWe evaluated prevalence of human immunodeficiency virus (HIV) and hepatitis C virus (HCV) among prison inmates in France in 2010, in a cross-sectional single-day study based on a two-stage design. Sampling favoured larger establishments and included all types of prisons. Establishments were stratified by geographical region. Estimates were adjusted by post-stratification of the total population of inmates in France. From 60,975 inmates in all 188 prisons on the sampling day, 2,154 were selected from 27 prisons, and 1,876 questionnaires completed. HIV prevalence was estimated at 2.0% (95% confidence interval (CI): 0.9-4.2), 2.6% (95% CI: 0.7-8.8) in women and 2.0% (95% CI: 0.9-4.3) in men; 75% of inmates were receiving treatment for HIV. HCV prevalence was estimated at 4.8% (95% CI: 3.5-6.5) and was higher for women (11.8%; 95% CI: 8.5-16.1) than men (4.5%; 95% CI: 3.3-6.3). Almost half of HCV-infected inmates had chronic hepatitis C and 44% were receiving or had received treatment. HIV and HCV prevalence was six times higher than in the general population, and 2.5% of inmates had viraemic hepatitis C. The moment of incarceration provides an ideal opportunity for testing and treating, limiting spread of HCV and improving patients' prognosis

    Better outcome with haploidentical over HLA-matched related donors in patients with Hodgkin's lymphoma undergoing allogeneic haematopoietic cell transplantation - A study by the Francophone Society of Bone Marrow Transplantation and Cellular Therapy

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    The question of the best donor type between haploidentical (HAPLO) and matched-related donors (MRD) for patients with advanced HL receiving an allogeneic hematopoietic cell transplantation (allo-HCT) is still debated. Given the lack of data comparing these two types of donor in the setting of non-myeloablative (NMA) or reduced-intensity (RIC) allo-HCT, we performed a multicentre retrospective study using graft-vs.-host disease-free relapse-free survival (GRFS) as our primary endpoint. We analysed the data of 151 consecutive HL patients who underwent NMA or RIC allo-HCT from a HAPLO (N = 61) or MRD (N = 90) between January 2011 and January 2016. GRFS was defined as the probability of being alive without evidence of relapse, grade 3-4 acute GVHD or chronic GVHD. In multivariable analysis, MRD donors were independently associated with lower GRFS compared to HAPLO donors (HR = 2.95, P < 0.001). Disease status at transplant other than CR was also associated with lower GRFS in multivariable analysis (HR = 1.74, P = 0.01). In addition, the administration of ATG was independently linked to higher GRFS (HR = 0.52, P = 0.009). In summary, we observed significantly higher GRFS in HL patients receiving an allo-HCT using the HAPLO PT-Cy platform compared to MRD. © 2017 Macmillan Publishers Ltd., part of Springer Nature

    Growth patterns and life-history strategies in Placodontia (Diapsida: Sauropterygia)

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    Placodontia is a clade of durophagous, near shore marine reptiles from Triassic sediments of modern-day Europe, Middle East and China. Although much is known about their primary anatomy and palaeoecology, relatively little has been published regarding their life history, i.e. ageing, maturation and growth. Here, growth records derived from long bone histological data of placodont individuals are described and modelled to assess placodont growth and life-history strategies. Growth modelling methods are used to confirm traits documented in the growth record (age at onset of sexual maturity, age when asymptotic length was achieved, age at death, maximum longevity) and also to estimate undocumented traits. Based on these growth models, generalized estimates of these traits are established for each taxon. Overall differences in bone tissue types and resulting growth curves indicate different growth patterns and life-history strategies between different taxa of Placodontia. Psephoderma and Paraplacodus grew with lamellar-zonal bone tissue type and show growth patterns as seen in modern reptiles. Placodontia indet. aff. Cyamodus and some Placodontia indet. show a unique combination of fibrolamellar bone tissue regularly stratified by growth marks, a pattern absent in modern sauropsids. The bone tissue type of Placodontia indet. aff. Cyamodus and Placodontia indet. indicates a significantly increased basal metabolic rate when compared with modern reptiles. Double lines of arrested growth, non-annual rest lines in annuli, and subcycles that stratify zones suggest high dependence of placodont growth on endogenous and exogenous factors. Histological and modelled differences within taxa point to high individual developmental plasticity but sexual dimorphism in growth patterns and the presence of different taxa in the sample cannot be ruled out
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