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    Entre risques naturels et environnementaux : la nécessité d’une justice environnementale pour les populations côtières camerounaises

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    Le concept de justice environnementale a émergé aux Etats Unis au début des années 1980 en lien avec la lutte pour l’égalité raciale. C’est ainsi qu’il va embraser le monde en prenant en compte les différentes formes d’inégalités environnementaux qui existent. Au Cameroun, les populations littorales se trouvent comme piégées entre les risques environnementaux dus aux facteurs naturels (érosion côtière, inondations, vents violents, volcanisme, salinisation…) mais aussi aux actions anthropiques (pollution marine, agroindustrielle à la montée des maladies épidémiques et autres). Pour une meilleure maîtrise de ces bouleversements environnementaux infligeant, il faut une intervention au niveau local (Duru-Bellat, 2015). Dans ce contexte marqué par de grands maux environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, raréfaction des ressources naturelles…), il faut un mécanisme de justice réparatrice, pour le salut de l’humanité (Delvrève & candau, 2015). Les populations côtières camerounaises, qui ne sont en aucun cas responsables de ces bouleversements environnementaux, vivent sous leurs menaces permanentes. La nécessité de mettre sur pied un mécanisme de justice susceptible de rétablir la paix entre ces populations et leur environnement s’impose, afin limiter les conséquences de ces phénomènes et profiter de ses opportunités. Le schème d’acteurs doit être établi pour cette écojustice (Renouard, 2015). Actuellement, les autorités locales mènent des actions notoires pour régler les litiges liés à l’accès aux ressources, à leur contrôle et à leur utilisation. À Cap Cameroun par exemple, chaque samedi, le chef de Canton règle les litiges opposant les membres de la communauté (Mbevo, 2016). L’objectif de cette recherche est de proposer les mécanismes à envisager pour établir cette justice environnementale en faveur des populations vivant sur le territoire littoral camerounais. Pour y parvenir, une analyse et caractérisation de ces différents risques à l’œuvre sur cet espace est faite à la lumière de la littérature existante, des outils d’analyse spatiale et des enquêtes de terrain. Des entretiens sont menés avec les populations pour comprendre leurs attentes

    Les villes sahéliennes faces aux défis des changements climatiques : analyse par télédétection de la dynamique de l’occupation du sol et les stratégies locales d’adaptation dans la ville de Maroua (Extrême-Nord Cameroun)

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    Au moment où les changements climatiques affectent les territoires spécifiquement en fonction de leurs caractéristiques géographiques, le milieu sahélien présente à cet effet un niveau de vulnérabilité considérable. Son degré de proximité avec le désert du Sahara fait en sorte que les conditions climatiques qui y règnent soient l’une des plus rudes au monde. L’avènement des changements climatiques apparait dont comme un facteur amplificateur. La ville de Maroua, Capitale de la région de l’Extrême-Nord Cameroun, appartient de ces catégories de villes. La hausse des températures, la chute des précipitions et l’assèchement de certains cours d’eau (Mayo) sont autant de bouleversements environnementaux constatés. L’objectif de cette recherche est d’analyser l’évolution des paramètres climatiques dans et autour de la ville de Maroua, son incidence sur l’occupation du sol et les stratégies locales d’adaptation. La démarche méthodologique consiste à la collecte des données climatiques auprès des stations météorologiques, la modélisation des températures de surface à partir des images satellites. La dynamique de l’occupation du sol à travers les images Landsat des années 1975, 1995, 2005 et 2017 est appréciée. Une classification à l’aide des outils SIG et télédétection (Erdas Imagine® et ArcGis®) est faite. Une descente de terrain est effectuée afin d’apprécier les stratégies d’adaptation. À terme, ce travail permettra d’avoir un aperçu de l’évolution des températures de surface et des précipitations dans la ville de Maroua. Une modélisation de l’occupation du sol est faite, les stratégies d’adaptation connues. Des recommandations sont faites pour une ville de Maroua plus résiliente aux changements climatiques

    Weakening of Coastlines and Coastal Erosion in the Gulf of Guinea: The Case of the Kribi Coast in Cameroon

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    peer reviewedFor more than four decades, the Gulf of Guinea’s coasts have been undergoing a significant phenomenon of erosion, resulting from the pressures of both anthropogenic and marine weather forcings. From the coasts of West Africa (Senegal, Ivory Coast, Ghana, Benin, Togo, and Nigeria) to those of Central Africa (Gabon, Equatorial Guinea, and Cameroon), the phenomenon has been growing for more than four decades. The southern Cameroonian coastline from Kribi to Campo has become the scene of significant environmental dynamics that render it vulnerable to coastal erosion, which appears to be the major hazard of this coastal territory and causes a gradual degradation of the vegetative cover, thereby leading to the degradation of the coast’s land/ground cover and human-made infrastructure. The objective of this work is to analyze the kinematics of the Kribian coastline between 1973 and 2020; to quantify the levels of retreat, accretion, and stability; and finally, to discuss the factors influencing the evolution of the coastline. The methodological approach is based on the large-scale processing of Landsat images with a spatial resolution of 30 m. Then, small-scale processing is carried out around the autonomous port of Kribi using Pléiades and Google Earth images from the years 2013, 2018, and 2020 with a 0.5 m spatial resolution. The Digital Shoreline Analysis System (DSAS) version 5 and ArcMap 10.5® tool are used to model coastal kinematics. In addition, the dynamics of the agro-industrial plantations are assessed via satellite images and landscape perception. Environmental degradation is measured with respect to the entire Cameroonian coastline through the supervised classification of Landsat images (1986–2020). The results show that erosion is in its initial phase in Kribi because significant retreats of the coastline are noticeable over the period from 2015–2020. Thus, between 1973 and 2020, the linear data present a certain stability. In total, +72.32% of the line remained stable, with values of +1.3% for accretion and +26.33% for erosion—obtained from Landsat images of 30 m resolution—with an average retreat of +1.3 m/year and an average accretion of 0.9 m/year between 1973–2020. Based on high-resolution images, between 2013 and 2019, the average retreat of the coastline on the Kribian coast was −8.5 m/year and the average accretion was about 7 m/year. Agro-industrial plantations are responsible for environmental degradation. Thus, at SOCAPALM in Apouh, there has been a clear growth in plantations, which has fallen from 53% in 1990 to 78% in 2020, i.e., an increase of 25% of its baseline area. This is linked to the fact that plantations are growing significantly, with increases of 16% in 1990, 28% in 2000, and 29% in 2020, for old plantations

    Analyse par télédétection de la dynamique du couvert forestier et évaluation du stock de carbone dans la réserve de faune de Santchou entre 2000 et 2022.

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    editorial reviewedLes aires protégées constituent aujourd’hui, un enjeu mondial pour la conservation de la biodiversité. Cependant, la forte anthropisation de ces espaces constitue une menace pour la ces efforts de conservation. Ldes ressources fauniques et floristiques de ces milieux sont menacées par le braconnage et l’exploitation forestière illicite. Cette situation est croissante effective dans la Réserve de Faune de Santchou (RFS) où le couvert végétal se dégrade au cours fil du temps, d’où la nécessité d’anévalysuer la dynamique spatiotemporelle du couvert végétal et évaluer les capacités de stock de carbone. Tel est l’objectif principal de cette recherche. L’objectif de cette étude est d’analyser la dynamique du couvert forestier et d’évaluer le potentiel de séquestration du carbone de la RFS. L’approche méthodologique a combineé l’approche par télédétection basé sur le traitement des images satellitaires de types Landsat des années 2000 à 2022 pour déterminer la dynamique spatiotemporelle de l’utilisation des terres et l’inventaire floristique par la méthode de placette de 30 m x 30 m qui ont été installées respectivement dans les forêts d’altitude, forêt secondaire moyennement âgée, savane arbustive et agro-système. Les résultats montrent qu’au cours des 22 dernières années la RFS connait une régression, soit un taux annuel de dégradation de 7,5% et un taux annuel de déforestation de 1,0%. Les principaux déterminants de cette dégradation sont l’agriculture et les occupations humaines qui sont responsables respectivement d’environ 46% et 34% de la dégradation constatée. Il ressort également de cette étude que la forêt secondaire moyennement âgée est celle qui stocke le plus de carbone avec 0,534 tC/ha suivie de la forêt d’altitude avec un stock de carbone de l’ordre de 0,280 tC/ha. La spatialisation du carbone a permis d’extrapoler ces valeurs sur toute la superficie de la réserve montrant ainsi la répartition spatiale des stocks de carbone et de cette répartition, il ressort une moyenne de 0,001 tC/ha pour les agro-systèmes, 0,169 tC/ha pour les forêts d’altitude, 0,407 tC/ha pour les forêts secondaires moyennement âgées et enfin les savanes arbustives avec une moyenne de 0,030 tC/ha

    Climate Change Vulnerability Assessment in Mangrove-Dependent Communities of Manoka Island, Littoral Region of Cameroon

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    peer reviewedThis study was conducted on Manoka Island (Littoral Region of Cameroon) with the aim of analyzing climate change vulnerability and local adaptation strategies based on the local community’s perceptions and biophysical evidence. We used household surveys, focus group discussions, field observation, GIS, and remote sensing to collect data on variables of exposure, sensitivity, and adaptive capacity. Historical changes in rainfall and temperature, mangrove cover, and the occurrence of extreme climatic events were used as indicators of exposure. Property losses and income structure were used as indicators of sensitivity, while human, natural, social, financial, and physical assets represented adaptive capacity. 89 households were interviewed in the nine settlements of the island. Results show that Manoka Island is experiencing irregular rainfall patterns (with average annual values deviating from the mean by −1.9 to +1.8 mm) and increasing temperature (with annual values deviating from the mean by −1.2 to +3.12). The dynamics of the coastline between 1975 and 2017 using EPR show average setbacks of more than ±3 m/year, with erosion levels varying depending on the period and location. The number of households perceiving extreme climatic events like seasonal variability, flood, and rain storm was higher. From respondents’ perception, housing and health are the sectors most affected by climate change. The reported high dependence of households on fishing for income, their overall low livelihood diversification, and their poor access to climate information reported by 65% of respondents portray their poor adaptive capacity. Local response initiatives are ineffective and include among others constructing buildings on stilts and using car wheels to counter the advancement of seawater inland. The study concludes that households on Manoka Island are vulnerable to the impacts of climate change. Income diversification, mangrove reforestation, the development of sustainable supply chains for wood fuel, and sustainable fish smoking devices are the main pathways for adaptation planning in this area

    Déficits hydro pluviométriques et implications sur l'activité agricole en zone Soudano-Sahélienne au Cameroun: Cas de Maroua et Yagoua (1948-2013

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    peer reviewedLe climat soudano-sahélien règne sur la région de l'Extrême Nord du Cameroun. Cette région présente le plus grand retard socioéconomique du pays (INS, 2015). La faible productivité du milieu et la forte croissance démographique sont entre autres les facteurs explicatifs de cette situation. Cette région se raccorde à la bande sahélienne du continent africain caractérisée par une longue saison sèche (Pieri, 1989). Durant les deux dernières décennies, l’Afrique sahélienne a connu un foisonnement d’études hydroclimatiques mettant en exergue une longue période de sècheresse dominée par d’importants déficits pluviométriques avec un impact sur toutes les autres composantes du milieu naturel et humain. Cette étude s’appuie sur une série chronologique de données pluviométriques disponibles pour les stations de Maroua et Yagoua pour identifier les risques liés à la répartition journalière, mensuelle, annuelle et décadaire des précipitations sur l’activité agricole en zone soudano-sahélienne au Cameroun. Il en ressort qu’avant 1969 date de la première rupture de stationnarité, la pluviométrie de la zone était forte avec une prédominance d’années humides. À partir de 1970, commence une longue période sèche marquée par une faible pluviométrie. Les données présentent une reprise de l’humidité dès le début de la décennie 1990 sans toutefois atteindre la situation d’avant 1970. Pendant la période sèche, l’agriculture pluviale fut profondément éprouvée et les populations avaient redoublé d’efforts dans les cultures de contre saison notamment le sorgho (Fotsing, 2009). L’instabilité de la saison des pluies avec des retours tardifs et les fins précoces menace aussi bien l’agriculture pluviale que l’agriculture inondée, de décrue et même de contre saison. Les pauses pluviométriques de plus en plus nombreuses et longues renforcent le caractère aléatoire de l’agriculture pluviale. La recrudescence des fortes pluies est à l’origine d’inondations causant des pertes catastrophiques sur l’ensemble du système de production

    Natural hazards, environmental degradation and vulnerability of Cameroonian coastal populations

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    De par le monde, les aléas naturels sont responsables de plusieurs dégâts tant matériels qu’humains. La manifestation de ces aléas sur le littoral camerounais est sans cesse croissante. À ceci s’ajoute la dégradation environnementale orchestrée par les agro-industries et l’urbanisation. Ce qui fait que cet espace géographique, du Nord au Sud, présente une forte vulnérabilité. Dans ce champ de recherche suffisamment vaste, ce travail insiste sur les inondations et l’érosion côtière, dans l’objectif d’analyser la vulnérabilité du littoral Camerounais aux aléas naturels et proposer des éléments à intégrer dans les stratégies locales d’adaptation. Pour y parvenir, une approche méthodologique holiste est adoptée. La cartographie de l’érosion côtière s’est appuyée sur le logiciel ArcGis/DSAS, à base des images satellites de types Landsat (30m), les photos aériennes Google earth et les images pléiade (0,5m). Celle des inondations est faite, avec l’approche hydro géomorphologique. Des zones de vulnérabilité sont identifiées sur une échelle de 5 (très faible, faible, modérée, élevée et très élevée) et spatialisées. La dégradation environnementale est mesurée sur l’ensemble du littoral camerounais à travers la classification supervisée des images Landsat (1986-2020). Les perceptions locales des changements est analysées grâce à la méthode paysagère SELP. Elle est appliquée sur les sites de Campo, Kribi et Apouh (SOCAPALM). La vulnérabilité quant à elle est analysée en prenant en compte les dimensions physiques, sociales et économiques. Les indices d’exposition, de sensibilité et de capacité d’adaptation sont déterminés à travers les enquêtes de terrain pour mieux expliquer la vulnérabilité. Un échantillon de 300 ménages est pris en compte dans cette étape, de façon aléatoire. Seulement 201 ménages ont répondu. Fort de cette démarche, un certain nombre de résultats est obtenu. L’érosion côtière affecte plus de 75% du linéaire côtier dans l’estuaire du Wouri, avec des taux de recul estimés à +- 3m à +-5m par endroit, entre 1975 et 2020. Les points chauds de régression sont entre autres Cap Cameroun, la flèche littorale autour de l’île de Manoka et la zone proche du PAD. Au niveau de Kribi, l’érosion est à sa phase initiale. Entre 1973 et 2020, le linéaire présente une certaine stabilité. Au total, +-72,32 % du trait est resté stable, +-1,3 % en accrétion et 26,33 % en érosion. Par ailleurs, les inondations sont récurrentes et affectent plus les localités riveraines de l’océan Atlantique (Malimba, Lobéthal, Manoka, Cap Cameroun, Idénau), mais encore plus la ville de Douala dont 70% de la superficie urbaine est bâtie sur des sites très vulnérables. Face à cet environnement à risque et où s’enchainent des aléas de plusieurs natures, il y a des populations vulnérables et des écosystèmes fragiles. Vu sous l’angle physique, le littoral camerounais présente une vulnérabilité remarquable. Plus de 80% des logements sont en matériaux précaires et essentiellement des campements de pécheurs. Au niveau social, l’accès à l’éducation reste faible, surtout pour le genre féminin. Il en est de même pour l’accès au soin de santé. Les maladies les plus dominantes sont le paludisme et la typhoïde. La perception de ces changements environnementaux est disproportionnée, ce qu’en témoignent les analyses SELP. Dans l’ensemble et fort des enquêtes de terrain, un indice de vulnérabilité moyenne de 2,63/5 est obtenu. L’indice d’exposition est de 3,58/5, celui de sensibilité est de 2,75/5 et celui des capacités d’adaptation est de 1,54/5. Pour s’adapter et garantir leur survie, les populations locales développent des stratégies telles que la construction sur pilotis, le renforcement de la résistance des maisons, la relocalisation… Malheureusement, les mesures étatiques de réponse semblent insuffisantes, voire inefficaces. Les structures dédiées à la gestion des risques semblent non opérationnelles (DPC, ONR…). Le cadre légal est riche mais reste latent. Au final Le littoral camerounais présente le visage d’un territoire subissant l’assaut répété des aléas naturels et dont certains sites sont aujourd’hui, complètement assiégés par ceux-ci. D’où la situation de vulnérabilité observée et analysée dans ce travail. Des efforts de gestion sont faits mais ont du mal à s’inscrire dans la durabilité. L’urgence de réévaluer et d’opérationnaliser les politiques publiques en faveurs de la gestion de l’environnement en général et des risques et catastrophes en particulière s’impose. Il faut également sensibiliser les populations et les autorités locales sur la nécessité de préserver la mangrove

    The Contribution of Space Technologies in Understanding Environmental Devastation Due to Climate Change in African Cities: The Case of Kribi, Cameroon

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    peer reviewedThis chapter uses earth observation tools and field work to identify and analyze the various climatic threats to the city of Kribi and to propose adaptation and sustainable development measures for this seaside city. From the geomorphological point of view, Kribi borders the vast southern Cameroonian plateau. The Kribian climate is equatorial according to the Guinean type, characterized by four seasons, that is to say, two dry seasons and two rainy seasons. The years with the lowest rainfall were 1973 and 1983. Among the hydro-climatic risks that affect the city of Kribi are floods. Coastal erosion is the major risk in the city of Kribi. It is expressed by the sea's advance onto the land. Between 1980 and 2016, land use in the city of Kribi underwent a remarkable change. To sustainably manage natural hazards in a city like Kribi it is essential to consider measures likely to curb their harmful effects

    Changements climatiques, dynamique environnementale, mutations paysagères et socio-économique autour du Lac Tchad (1987-2017)

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    Les préoccupations liées aux changements climatiques prennent le devant des débats et politiques internationales. Le Sahel est particulièrement vulnérable, eu égard à sa proximité avec le désert du Sahara. Les marques de ces changements sont entre autres le rétrécissement des berges (Doudje et al, 2014) et la baisse drastique du débit des cours. Le lac Tchad, qui fait l’objet d’une convoitise interé- tatique, perd de ce fait le volume de ses eaux. On y note une chute des activités économiques telles la pêche, l’élevage et l’agriculture. Certains auteurs se sont d’ailleurs demandé si ce lac était condamné à disparaitre (Olivry et al. 1996). Cette situation désastreuse entraine des conséquences. On y observe une transformation profonde du paysage qui s’est progressivement réduit à des bangs de sable parsemés de quelques touffes d’herbes. Le lac aurait perdu 90% de sa superfiie (Eberschweiler, 2011). Cette situation expose les pays limitrophes à l’insécurité alimentaire (Heinrigs, 2010). Ce travail cherche à modéliser la dynamique du paysage, avec un accent sur l’évolution du volume d’eau. Son impact sur le paysage sahélien est analysé, prenant en compte les enjeux socio-économiques et environnementaux qui s’y greffent. Il semble utile de s’appuyer sur la télédétection, mais aussi sur les enquêtes socio-économiques. Ce travail permettra d’apprécier l’évolution du volume d’eau du Lac au cours de la période observée, et son incidence sur l’environnement socio- économique, vues sous l’angle de la crise alimentaire, de la baisse des activités économiques
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