15 research outputs found

    Edgar Clerc (1915-1982) ou la passion de l’archéologie

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    Aspects de la préhistoire des Antilles, des Saladoïdes aux Taïnos : 50 ans de recherches

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    M. Henry Petitjean Roget, docteur en préhistoire spécialisé sur les Antilles, est l\u27un des archéologues français les plus réputés pour ses publications sur les sociétés amérindiennes des Antilles. Lors de la conférence du 19 février 2016, à la BU de Saint-Claude, l\u27occasion lui est donné de présenter ses deux ouvrages "Archéologies des Petites Antilles : chronologie, art céramique, art rupestre" et "Les Taïnos, les Callinas des Antilles". Les deux tomes offrent un vaste panorama de la caraïbe précolombienne et des amérindiens insulaires de la fin du XVe siècle à la première moitié du XVIIIe siècle. L\u27auteur s\u27est particulièrement attaché à montrer l\u27importance de l\u27apport amérindien à la culture créole antillaise

    À propos d’un vase Caliviny de Pearls. Contribution à l’étude de l’usage de la polychromie dans la peinture des céramiques amérindiennes des Petites Antilles et sa relation avec les pétroglyphes : XXIe congrès international d’archéologie de la Caraïbe Trinidad et Tobago, juillet 2005

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    Le choix de la polychromie pour les céramiques de la période caliviny semble directement lié aux croyances concernant l’arc en ciel et les pétroglyphes. Ce choix délibéré parait révéler la crainte qu’avaient les Amérindiens des Petites Antilles de la disparition de la pluie.The choice of polychromy for the ceramic paintings of the Caliviny period appears to have a direct link with beliefs concerning the Rainbow and the petroglyphs. This deliberate choice seems to reveal that Amerindians from the Lesser Antilles feared that the rain may definitively disappear

    Où est donc passé l’art taino ? Un cas d’école : analyse du cartel d’une étrange statuette taino

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    Une série de photogıraphies d’une statuette taino en pierre, de 44 cm. de hauteur proposée à la vente par une galerie d’art m’a été soumise pour avis. Son style, le traitement de certaines parties du corps, épaules, mains et bras en particulier, l’abondance étouffante de décors, sont peu en accord avec la sobriété de l’art taino. Cette sculpture est un patchwork de motifs ornementaux inspirés de céramiques de la période cedrosan saladoïde ou saladoïde insulaire (±400 ±350) et non pas chicoïdes, période taino. Elle indique des références à des motifs de duhos de bois et à ceux de trigonolithes (pierres à trois pointes). Celui qui l’a réalisée lui a ajouté une touche très personnelle. Il a parsemé les avant-bras du personnage de cupules et de gravures qui font penser à des tatouages. Les traces de façonnage des motifs qui ornent la sculpture sont incompatibles avec l’utilisation d’un outillage de pierre, percuteurs, éclats de pierres dures, de madrépore et de sable pour le polissage de la pièce. Mon analyse met en lumière des pratiques qui, sans être généralisées, le sont déjà trop

    Contact inter-îles des temps précolombiens au début de la colonisation.: A propos du Tombeau des Caraïbes : l’Histoire et les mythes facteurs de constitution identitaire

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    International audienceLe peuplement amérindien des Petites Antilles se ramènerait à ce jour à l’arrivée en provenance du continent sud-américain d’une culture précéramique et de quatre cultures céramiques au moins. Les plus récentes, celles des Tainos des Grandes Antilles et celle des Kallinagos des Petites Antilles, les dits, « Caraïbes insulaires », sont les plus connues. Entrés dès le IV ème siècle avant notre ère dans les îles du sud des Petites Antilles, les Amérindiens remontés vers le nord ont établi au fil des siècles de vastes réseaux d’échanges. Ils concernent non seulement l’archipel antillais mais aussi la Méso-Amérique et des régions aussi lointaines que le Venezuela, les Guyanes, la côte caraïbe colombienne et sans doute des régions au-delà de l’isthme de Panama. La complexité et l’amplitude de ces contacts qui mêlaient la guerre, l’échange de femmes, le troc de biens, n’ont été pris en compte que récemment. Il résulte de ce brassage ethnique que les sociétés amérindiennes insulaires les plus récentes ont impacté, bien au-delà de ce que l’on croit, les sociétés postcoloniales hispanophones, anglophones et créolophones. Le fonds culturel amérindien ne se résume pas seulement à l’usage de mots issus de langues amérindiennes des Antilles et du Brésil. On constate l’existence d’un courant identitaire amérindien très fort. Il se traduit par une quête des origines, un engouement pour l’histoire des amérindiens insulaires. Des descendants des amérindiens insulaires, avérés ou imaginés comme tels, s’instaurent en dépositaires des savoirs ancestraux. Ils réinterprètent des lieux géographiques, comme les grottes, des montagnes de formes inhabituelles. Ils imaginent la fonction originelle de certains objets archéologiques. Comme gardiens d’une tradition, ils font revivre de supposés rituels et des pratiques chamaniques. ils remettent en cause la réalité de certains acquis scientifiques. L’imaginaire est bien le réel

    Contact inter-îles des temps précolombiens au début de la colonisation.: A propos du Tombeau des Caraïbes : l’Histoire et les mythes facteurs de constitution identitaire

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    International audienceLe peuplement amérindien des Petites Antilles se ramènerait à ce jour à l’arrivée en provenance du continent sud-américain d’une culture précéramique et de quatre cultures céramiques au moins. Les plus récentes, celles des Tainos des Grandes Antilles et celle des Kallinagos des Petites Antilles, les dits, « Caraïbes insulaires », sont les plus connues. Entrés dès le IV ème siècle avant notre ère dans les îles du sud des Petites Antilles, les Amérindiens remontés vers le nord ont établi au fil des siècles de vastes réseaux d’échanges. Ils concernent non seulement l’archipel antillais mais aussi la Méso-Amérique et des régions aussi lointaines que le Venezuela, les Guyanes, la côte caraïbe colombienne et sans doute des régions au-delà de l’isthme de Panama. La complexité et l’amplitude de ces contacts qui mêlaient la guerre, l’échange de femmes, le troc de biens, n’ont été pris en compte que récemment. Il résulte de ce brassage ethnique que les sociétés amérindiennes insulaires les plus récentes ont impacté, bien au-delà de ce que l’on croit, les sociétés postcoloniales hispanophones, anglophones et créolophones. Le fonds culturel amérindien ne se résume pas seulement à l’usage de mots issus de langues amérindiennes des Antilles et du Brésil. On constate l’existence d’un courant identitaire amérindien très fort. Il se traduit par une quête des origines, un engouement pour l’histoire des amérindiens insulaires. Des descendants des amérindiens insulaires, avérés ou imaginés comme tels, s’instaurent en dépositaires des savoirs ancestraux. Ils réinterprètent des lieux géographiques, comme les grottes, des montagnes de formes inhabituelles. Ils imaginent la fonction originelle de certains objets archéologiques. Comme gardiens d’une tradition, ils font revivre de supposés rituels et des pratiques chamaniques. ils remettent en cause la réalité de certains acquis scientifiques. L’imaginaire est bien le réel
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