16 research outputs found
Hypérprolactinémies médicamenteuses : analyse des cas notifiés à la pharmacovigilance française de 1985 à 2000
REIMS-BU Santé (514542104) / SudocSudocFranceF
Hyperprolactinémies d'origine médicamenteuse : étude cas/non-cas dans la banque nationale de pharmacovigilance
L'hyperprolactinémie correspond à une sécrétion exagérée de prolactine dont les étiologies sont nombreuses. Les plus fréquentes sont d'origine médicamenteuse. Nous avons analysé rétrospectivement les cas rapportés dans la Banque Nationale de Pharmacovigilance et quantifié le risque d'hyperprolactinémie associé à l'exposition à certains médicaments. De 1985 à 2000, 159 observations d'hyperprolactinémie attribuées à des médicaments ont été notifiées. Les patients avaient une moyenne d'âge de 40 ans. Le sex ratio était de 5,9 (136 femmes et 23 hommes). Les classes pharmacologiques les plus fréquemment rencontrées étaient les neuroleptiques (31 %), les neuroleptiques apparentés (28 %), les antidépresseurs (26 %), les antihistaminiques de type H2 (5 %), des médicaments divers (10 %). Pour la plupart de ces médicaments, les informations relatives à la survenue de l'effet indésirable "hyperprolactinémie" présentes dans la littérature et dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) ne sont pas toujours concordantes. A part les neuroleptiques, certains médicaments comme le véralipride (odds ratio [OR] = 108,7 ; intervalle de confiance 95 % [IC 95 % : 51,82–228]), l'indoramine (OR = 78,68 ; IC 95 % : 33,93–182,48), la sertraline (OR = 15,74 ; IC 95 % : 5,80–42,75) et la ranitidine (OR = 4,43 ; IC 95 % : 1,82–10,81] ) sont associés à un risque élevé d'hyperprolactinémie. L'harmonisation des RCP des classes thérapeutiques et la sensibilisation des professionnels de santé à la déclaration des effets indésirables semblent nécessaires
Étude médicoéconomique en chirurgie cardiaque : application aux colles hémostatiques
Introduction. L'impact de l'utilisation des colles biologiques et
synthétiques en chirurgie cardiaque a été évalué par une
étude médicoéconomique. Matériel et méthodes. Une étude prospective observationnelle a été réalisée
sur trois mois. Tous les patients opérés ont été inclus. Les
critères de jugement ont été médicaux (transfusions de
culots globulaires) et économiques (durée et coût de
séjour). L'analyse statistique a porté sur deux groupes, traités
ou non par de la colle. La comparaison des différents paramètres a
été réalisée par des tests de Student. Résultats. Parmi les 154 patients, les deux principales indications
Ă©taient le remplacement valvulaire (48Â %) et le pontage
aorto-coronarien (37Â %). Cinquante-sept (37Â %) patients ont
été traités parmi lesquels le nombre de culots globulaires
transfusés et la durée de séjour en réanimation ont
été statistiquement supérieurs (p < 0,05). Conclusion. L'utilisation des colles n'a pas diminué les saignements
post-opératoires mais a augmenté le coût de séjour. Des
recommandations de bon usage ont été validées par la commission
du médicament et des dispositifs médicaux stériles (COMEDIMS)
Comment prendre en compte la dimension éco-responsable des produits de santé tout au long de leur cycle de vie?
National audienceL’achat de produits santé représente environ 50 % des émissions gaz à effet serre du système français. Cet enseignement tiré la publication travaux Shift Project en novembre 2021 a été un élément déclencheur au sein santé, accélérant les réflexions et mises œuvre d’actions visant réduire impacts environnementaux avant, pendant après soins. Au-delà l’empreinte carbone, sont divers : eau, air, sols…et ce tout long vie produits. Nous avons choisi diviser cycle quatre étapes principales recherche développement production, distribution l’accès marché, l’usage enfin gestion fin vie. L’analyse cadre règlementaire chaque étape d’initiatives existantes, décrites dans littérature ou par acteurs terrain ont structuré nourri notre réflexion. constaté que règlementation existante conduit une lecture exclusivement centrée sur le risque sanitaire, avec peu pas prise compte environnemental, qui constitue pourtant lui-même pour santé. Par ailleurs, mise certaines actions structurantes cours 3 premières permettrait simplifier, voire supprimer problématique aujourd’hui majeure déchets liée C’est sens nous produisons 9 recommandations permettant meilleur
How can the environmental sustainability of healthcare products be taken into account throughout their life cycle?
National audienceHealthcare product procurement accounts for around 50% of the French healthcare system’s greenhouse gas emissions. This lesson learned from the publication of the Shift Project’s work in November 2021 has been a catalyst within the healthcare system, accelerating the consideration and implementation of actions aimed at reducing the environmental impact of the healthcare system, before, during and after care. In addition to their carbon footprint, healthcare products have a wide range of environmental impacts, including on water, air and soil, throughout their entire life cycle. We have chosen to divide this life cycle into four main stages: from research and development to production, distribution and market access, use and finally end-of-life management. Analysis of the regulatory framework at each stage and of existing initiatives described in the literature or by those in the field have structured and fuelled our thinking. We found that existing regulations focus exclusively on the health risk, with little or no consideration of the environmental risk, which is in itself a health risk. Furthermore, the implementation of certain structuring actions during the first 3 stages of the life cycle would make it possible to simplify or even eliminate the major problem of waste management associated with the end-of-life of healthcare products. With this in mind, we have produced 9 recommendations to ensure that the environmental impact of healthcare products is better taken into account throughout their life cycle