38 research outputs found

    Introduction

    No full text
    International audienceBiological and social life of human beings is punctuated by rites of passage. Although some of them are documented in detail, rites of passage in ancient Near Eastern cultures have not previously been presented comprehensively and parallel to each other. A thorough study is achieved in this volume by combining various approaches and disciplines. The basic rites of passage are examined: birth, adolescence, changes of social status, and death

    L'alimentation des morts en Anatolie au IIÚ millénaire av. J.-C. : une étude préliminaire.

    No full text
    International audienceL'alimentation des morts sera dĂ©finie ici comme comprenant Ă  la fois les offrandes dĂ©posĂ©es dans les sĂ©pultures lors des funĂ©railles d'un dĂ©funt, le ou les banquets funĂ©raires pratiquĂ©s Ă  cette mĂȘme occasion et les rites effectuĂ©s par la suite lors de la commĂ©moration du dĂ©funt pour l'alimenter. En effet, les Anatoliens du II e millĂ©naire croyaient en une certaine forme de survie du dĂ©funt aprĂšs la mort et celui-ci devait donc ĂȘtre nourri. Les offrandes funĂ©raires sont dĂ©posĂ©es lors des funĂ©railles et sont rĂ©servĂ©es au mort alors que le banquet funĂ©raire fait rĂ©fĂ©rence Ă  des aliments consommĂ©s par les vivants en l'honneur du dĂ©funt. Il s'agit par consĂ©quent de mener une rĂ©flexion sur les contextes dans lesquels une consommation d'aliments-symbolique ou non − a lieu. L'alimentation des morts en Anatolie au II e millĂ©naire s'avĂšre ĂȘtre un sujet assez complexe qui n'a pas encore Ă©tĂ© traitĂ© dans une perspective de synthĂšse

    Quelques réflexions sur les tombes intra-muros en Anatolie centrale au IIe millénaire AC

    Get PDF
    Les pratiques funĂ©raires en Anatolie centrale au IIe millĂ©naire aC n’ont pratiquement jamais fait l’objet d’études jusqu’ici. J’ai donc entrepris de traiter cette question, dans le cadre de l’ANR “ViGMA. Vivre, grandir, mourir dans l’Antiquité : Rites de passage individuels au Proche-Orient ancien”, dirigĂ©e par Alice Mouton (CNRS, Strasbourg), en m’attachant plus particuliĂšrement aux offrandes alimentaires faites aux morts.Dans cette contribution, je m’intĂ©resse plus spĂ©cifiquement aux tombes intra-muros dĂ©couvertes en Anatolie centrale au IIe millĂ©naire aC. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© leurs typologies, je tente de les replacer dans le contexte historique et gĂ©ographique envisagĂ©.Fort rares sont les Ă©tudes portant sur les tombes intra-muros d’Anatolie centrale au IIe millĂ©naire aC. Il m’a donc semblĂ© intĂ©ressant d’en proposer une vue d’ensemble dans le cadre de ces deuxiĂšmes rencontres de l’IFEA consacrĂ©es au Mort dans la ville. Le but n’est pas de prĂ©senter une Ă©tude exhaustive, les problĂ©matiques touchant aux pratiques funĂ©raires liĂ©es Ă  ces tombes intra-muros ne pouvant ĂȘtre abordĂ©es dans leur ensemble ici, mais plutĂŽt de proposer un premier Ă©tat des connaissances en brossant, en premier lieu, un panorama gĂ©nĂ©ral (Ă©tat de la question, prĂ©sentation des sources) avant de s’intĂ©resser plus particuliĂšrement Ă  la situation spĂ©cifique de la pĂ©riode des comptoirs assyriens de Cappadoce (environ 1945-1680 aC). Certains aspects ne seront abordĂ©s que sous forme de questions auxquelles il ne sera pas toujours possible de rĂ©pondre, faute le plus souvent de documentation. Par ailleurs, il me faut prĂ©ciser que cet article rend compte de recherches en cours. Les conclusions qui seront livrĂ©es ici se veulent donc prĂ©liminaires

    Conservation et stockage des denrées alimentaires au Proche-Orient ancien au IIÚ millénaire av. J.-C. : une approche méthodologique.

    No full text
    International audienceLa conservation et le stockage des denrĂ©es alimentaires sont des prĂ©occupations communes Ă  toute population. Ces activitĂ©s occupaient une place centrale dans la vie quotidienne mais Ă©galement dans l’économie et l’administration des habitants du Proche-Orient ancien. Cet article a pour but de prĂ©senter les mĂ©thodologies propres aux notions de stockage et de conservation des denrĂ©es alimentaires en Anatolie centrale et en Syrie du Nord au IIe millĂ©naire av. J.-C

    Porsuk – Zeyve höyĂŒk Ă  l’Âge du Fer : le cas des fibules comme marqueurs d’échanges et de datation

    Get PDF
    Fibulae are important historical and cultural markers for the Iron Age. Since the first excavations at Porsuk in 1969 until the 2011 campaign, fourteen fibulae have been discovered on the site. The study of these objects, still unpublished, aims at providing a contribution to the assessment of the links that could have been existed, in the region of Porsuk and Tyanitide, between Phrygians and Neo-Hittites

    La maison et son mobilier en Anatolie à la période des comptoirs assyriens :; les données archéologiques.

    Get PDF
    International audienceLes sources proche-orientales rĂ©vĂšlent souvent des donnĂ©es assez dĂ©sĂ©quilibrĂ©es et des informations souvent relatives Ă  l'Ă©lite. La pĂ©riode des comptoirs au kĂąrum en Anatolie centrale (ca. 1950-1680) nous permet quant Ă  elle d 'aborder la vie quotidienne autant du point de vue des donnĂ©es archĂ©ologiques que textuelles. Elle est divisĂ©e en trois grandes phases fondĂ©es sur les donnĂ©es stratigraphiques de la ville basse de KĂŒltepe (l'ancienne Kanes), dites kĂąrum II (ca. 1945-1835), Ib (ca. 1832-1700) et la (dĂ©but du XVIIe s.). La phase II est la pĂ©riode la plus importante dans l'activitĂ© commerciale des marchands assyriens. La pĂ©riode la constituant la phase suivant l 'arrĂȘt du commerce entre l'Anatolie et Assur est parfois qualifiĂ©e de « post-kĂąrum ». Les principales donnĂ©es dont on dispose pour cette pĂ©riode proviennent de KĂŒltepe. C 'est donc sur ce site que s'appuie en grande partie cet article et plus particuliĂšrement sur le niveau II. Il aurait aussi pu ĂȘtre fait appel Ă  d 'autres Ă©tablissements d 'Anatolie centrale oĂč les Assyriens s 'Ă©taient Ă©galement installĂ©s, comme AcemhĂŽyĂŒk, Aliçar HĂŽyĂŒk ou encore Bogazkale, mais tous ont fourni le mĂȘme type de documentation. Évoquer la « m aison et son m obilier » du point de vue archĂ©ologique suppose d 'envisager plusieurs Ă©lĂ©ments distincts, dont l'architecture d 'une part et le mobilier qui y a Ă©tĂ© dĂ©couvert d 'autre part constituent les Ă©lĂ©ments centraux. Cependant, Ă  cette pĂ©riode, les sous-sols des maisons sont Ă©galement utilisĂ©s pour y placer des tombes intra-muros. Il est aussi nĂ©cessaire de voir comment ces demeures s'intĂ©grent dans le tissu urbain environnant. Seule l'Ă©tude combinĂ©e de ces diffĂ©rents aspects peut permettre, me semble-t-il, de retracer au plus prĂšs la vie quotidienne des Anciens. C 'est donc un panoram a gĂ©nĂ©ral que je me propose de brosser ici Ă  partir des sources archĂ©ologiques en renvoyant Ă  l'article de CĂ©cile Michel dans ce volume pour la prĂ©sentation des donnĂ©es fournies par les textes

    Le Mort dans la ville

    Get PDF
    Le dĂ©veloppement de rites mortuaires complexes dans l’histoire de l’Homme a rĂ©sultĂ© dans un rĂŽle croissant jouĂ© par les pratiques funĂ©raires utilisĂ©es comme moyen de resserrer les liens Ă  l’intĂ©rieur d’une mĂȘme communautĂ©. À cet Ă©gard, le singulier usage d'inhumer un individu au cƓur de la communautĂ© rĂ©vĂšle avec acuitĂ© la force de cette relation que pouvaient entretenir les vivants et les morts. Les dĂ©couvertes archĂ©ologiques rĂ©centes ont soulignĂ© l’importance de telles pratiques liĂ©es aux inhumations intra-muros en Anatolie. Bien qu’il semble possible de tisser un lien continu entre ces coutumes, les contextes dans lesquels s’inscrivent la pratique d’inhumer une personne au cƓur mĂȘme de la communautĂ©, depuis l’enfant du NĂ©olithique Ă  ÇatalhöyĂŒk Ă  la libraire de Celsius Ă  EphĂšse, en passant par le MausolĂ©e d'Halicarnasse, ont nĂ©anmoins radicalement changĂ©s en fonction des Ă©poques et des lieux. L’objectif de ce volume, en rassemblant des spĂ©cialistes de pĂ©riodes et d’horizons diffĂ©rents, est d’offrir non seulement un point gĂ©nĂ©ral de nos connaissances sur ces questions, mais aussi un Ă©clairage concernant le mĂ©canisme de ces pratiques, leur contexte et leur impact en Anatolie, du dĂ©but de l’Âge du Bronze Ă  l’époque romaine

    La Cappadoce méridionale de la Préhistoire à l'époque byzantine

    Get PDF
    Il y a environ 25 ans, Olivier Pelon organisait Ă  l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul un colloque destinĂ© Ă  faire l’état des recherches sur la Cappadoce mĂ©ridionale jusqu’à la fin de l’époque romaine. Un quart de siĂšcle aprĂšs ce premier colloque, il Ă©tait intĂ©ressant de faire un nouveau point sur l’avancĂ©e des recherches dans cette Cappadoce mĂ©ridionale, de la prĂ©histoire Ă  la pĂ©riode byzantine. Ce nouveau colloque, placĂ© cette fois encore sous l’égide de l’Institut Français d’Études Anatoliennes et intĂ©grĂ© Ă  la sĂ©rie des Rencontres d’archĂ©ologie de l’IFEA rĂ©unit vingt-trois communications. Si les pĂ©riodes nĂ©olithique et chalcolithique ont Ă©tĂ© particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©es, ce qui tĂ©moigne bien de l’importance de cette phase de la prĂ©histoire cappadocienne, liĂ©e aux gisements d’obsidienne des Melendiz Dağları, on soulignera en revanche l’absence presque totale du Bronze Ancien. Cette phase est en effet peu reprĂ©sentĂ©e dans l’archĂ©ologie locale. La mĂȘme remarque peut s’appliquer au Bronze Moyen. La fin du Bronze Moyen, fort heureusement, est reprĂ©sentĂ©e Ă  Porsuk, de mĂȘme que le Bronze RĂ©cent qui bĂ©nĂ©ficie, depuis peu, tout comme l’Âge du Fer, du dĂ©marrage fructueux des fouilles de Kınık HöyĂŒk. Enfin, l’AntiquitĂ© tardive et Byzance ont pu ĂȘtre reprĂ©sentĂ©es, principalement autour de Tyane, ce qui n’avait pas pu ĂȘtre le cas lors du premier colloque. En octobre 2012, quelques semaines avant la tenue de la Rencontre, on apprenait malheureusement le dĂ©cĂšs brutal et inattendu d’Olivier Pelon, ancien directeur de la mission de Porsuk (jusqu’en 2002) et organisateur de ce premier colloque cappadocien. C’est bien en hommage Ă  sa mĂ©moire que notre Rencontre cappadocienne de 2012 et sa publication ont Ă©tĂ© naturellement dĂ©diĂ©es

    L'alimentation des morts en Anatolie au IIÚ millénaire av. J.-C. : une étude préliminaire.

    No full text
    International audienceL'alimentation des morts sera dĂ©finie ici comme comprenant Ă  la fois les offrandes dĂ©posĂ©es dans les sĂ©pultures lors des funĂ©railles d'un dĂ©funt, le ou les banquets funĂ©raires pratiquĂ©s Ă  cette mĂȘme occasion et les rites effectuĂ©s par la suite lors de la commĂ©moration du dĂ©funt pour l'alimenter. En effet, les Anatoliens du II e millĂ©naire croyaient en une certaine forme de survie du dĂ©funt aprĂšs la mort et celui-ci devait donc ĂȘtre nourri. Les offrandes funĂ©raires sont dĂ©posĂ©es lors des funĂ©railles et sont rĂ©servĂ©es au mort alors que le banquet funĂ©raire fait rĂ©fĂ©rence Ă  des aliments consommĂ©s par les vivants en l'honneur du dĂ©funt. Il s'agit par consĂ©quent de mener une rĂ©flexion sur les contextes dans lesquels une consommation d'aliments-symbolique ou non − a lieu. L'alimentation des morts en Anatolie au II e millĂ©naire s'avĂšre ĂȘtre un sujet assez complexe qui n'a pas encore Ă©tĂ© traitĂ© dans une perspective de synthĂšse

    Recherches sur l'Anatolie centrale au IIe millénaire avant J.-C. Réflexions autour de la création d'un atlas

    No full text
    Patrier Julie. Recherches sur l'Anatolie centrale au IIe millĂ©naire avant J.-C. RĂ©flexions autour de la crĂ©ation d'un atlas. In: L'Anatolie des peuples, des citĂ©s et des cultures(IIe millĂ©naire av. J.-C. – Ve siĂšcle ap. J.-C.). Colloque international de Besançon - 26-27 novembre 2010. Volume I. Autour d'un projet d'atlas historique et archĂ©ologique de l'Asie Mineure. MĂ©thodologie et prospective. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'AntiquitĂ©, 2013. pp. 21-40. (Collection « ISTA », 1277
    corecore