11 research outputs found

    Les Pastoureaux dans les Histoires de Toulouse

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    Le dimanche 15 juin 1320 fut une journée sanglante dans l’histoire de Toulouse. Ce jour-là, les Pastoureaux envahissent le quartier juif et tuent 115 personnes. Les historiens de Toulouse, depuis le dominicain Bernard Gui, contemporain des faits, jusqu’à la toute récente Histoire illustrée de Toulouse, parlent plus ou moins de ces événements. Un inventaire détaillé de l’épisode des Pastoureaux, tel qu’il est relaté dans les différentes Histoires de Toulouse, réserve bien des surprises ! Du silence poli à la vague allusion, les ouvrages d’histoire vont parfois jusqu’à enjoliver leur récit en ajoutant de la confusion et en brodant sur le sort malheureux des Juifs.Sunday 15th, June 1320, was a bloody day in the history of Toulouse. It was on this day that the Pastoreaux attacked the Jewish quarter and killed 115 people. Some traces of this event were recorded by historians, from Bernard Gui, contemporary of the events, to the recent Histoire illustrée de Toulouse. A detailed assessment of the Pastoureaux episode, told in different Histoires de Toulouse contains quite a few surprises! In these history books we find either close to nothing, vague references, or sometimes even polished up accounts of what happened, adding to the confusion and making little of the unfortunate fate of the Jews.El domingo 15 de junio de 1320 fue una jornada sangrienta en la historia de Toulouse. Ese día, los Pastoureaux invadieron el barrio judío y acabaron con la vida de 115 personas. Los historiadores de Toulouse, desde el dominico Bernard Gui, contemporáneo de los hechos, hasta la recentísima Histoire illustrée de Toulouse, dedican más o menos páginas a estos acontecimientos. Un inventario detallado del episodio de los Pastoureaux, tal y como se narra en las distintas Histoires de Toulouse depara no pocas sorpresas! Desde el silencio pulido a la ausión vaga, los manuales de historia a veces incluso maquillan el relato al añadir datos confusos a la vez que adornan el desgraciado destino de los judíos

    Le roi troubadour Alphonse X le Sage, auteur des Cantigas de Santa MarĂ­a

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    Quero ser oy mais seu trobadorE rogo-lle que me queria por seuPrologue des Cantigas L’immense corpus des troubadours se glorifie de compter, parmi les cinq cents auteurs répertoriés, de nombreux rois, comme Richard Cœur de Lion, le roi Dinis du Portugal, Frédéric II de Sicile ou Pierre II d’Aragon, sans oublier le comte de Poitiers, Guilhem IX, le grand-père d’Aliénor d’Aquitaine, qui, vers 1100, fut le premier à livrer son chant d’amour, en créant la Fin’Amors, avec ce double miracle d’une l..

    L’Église et la poésie : les débuts du Consistori del Gai Saber

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    Passerai (Georges), The Church and poetry : the early stages of the Consistori del Gai Saber. The Consistori del Gai Saber was founded in Toulouse in 1323. The first “Mainteneurs” gave Guilhem Molinier the responsibility of drawing up the regulations of this academy, which established itself as a real university and conferred the title of “Docteur en Gaie Science”. The first chancellor wrote several versions of the Leys d’Amors, which are both a treatise on grammar and a code of moral standards. The study of theological works, in verse and prose, that accompany this long poetic treatise, reveals the rich philosophical and theological culture of the jurist from Toulouse. He is also the author of beautiful religious pieces, among which is a versified adaptation of Pierre-Jean Olieu’s Cavalier armat. Written in a context close to the spiritual Franciscan background, to which the troubadour Raimon de Comet also belonged, this work of poetry is reminiscent of Matfre Ermengaud’s Breviari d’Amor. At the beginning of the fourteenth century, the Church favoured the laity’s theological writings, which is particularly to the honour of Provençal literary writings at the end of the Middle Ages, and invites us to abolish the description of « declining literature » that is too often used to evoke that period.Passerat (Georges), L’Eglise et la poésie : les débuts du Consistori del Gai Saber. Le Consistori del Gai Saber est fondé à Toulouse en 1323. Les premiers Mainteneurs chargent Guilhem Molinier de rédiger le règlement de cette académie, qui s’instaure en véritable université et décerne le titre de « Docteur en Gaie Science ». Le premier chancelier écrit plusieurs versions des Leys d’Amors qui sont à la fois un traité de grammaire et un code de moralité. L’étude des œuvres théologiques, en vers et en prose, qui accompagnent ce long traité poétique, révèle la riche culture philosophique et théologique du juriste toulousain. Il est aussi l’auteur de très belles pièces religieuses parmi lesquelles figure une adaptation versifiée du Cavalier armat de Pierre-Jean Olieu. Écrite dans un contexte proche du milieu franciscain spirituel, auquel appartient aussi le troubadour Raimon de Comet, cette œuvre poétique fait songer au Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud. En ce début du XIVe siècle l’Église favorise la production théologique des laïcs qui honore tout particulièrement la production littéraire occitane de la fin du Moyen Age et invite à bannir le titre de « littérature de décadence » trop souvent utilisé pour parler de cette période.Passerat Georges. L’Église et la poésie : les débuts du Consistori del Gai Saber. In: Eglise et culture. Toulouse : Éditions Privat, 2000. pp. 443-473. (Cahiers de Fanjeaux, 35

    Les derniers juifs du pays toulousain victimes des Ă©meutes populaires

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    Le dernier document sur la vie des Juifs de Toulouse nous informe sur le statut véritable de la communauté en 1394. Le professeur Philippe Wolff a publié dans les Mélanges Blumenkranz la réglementation des marchés et de la boucherie. Des mesures strictes d’hygiène alimentaire et de ségrégation sont prises pour éviter une consommation de viandes cashérisées par les chrétiens (carnes judaysatas et per judeos more judayco et juxta eorum judayismum palpatas, mattatas et preparatas). Nous savons q..

    Chapitre VI. Don doctor de Trobar

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    La création du Consistoire du Gai Saber de Toulouse, en 1323, hisse les troubadours du passé au rang de maîtres dans l’art de la composition poétique, le Trobar. Le premier à souligner cette influence des poètes de langue d’oc en Europe fut l’auteur du De vulgari eloquentia, le poète Dante. Il donne au « Maître des Troubadours », Guiraut de Bornelh, l’un des meilleurs créateurs de son temps, le titre de père vénéré, aux côtés d’Arnaut Daniel. Celui qui mérita le nom de « dernier troubadour », le narbonnais Guiraut Riquier, recevra le titre de « don doctor de Trobar » à la cour d’Alphonse X de Castille. Sa présence en Rouergue et en pays toulousain peut expliquer la renaissance de l’art des troubadours au moment de la fondation du Consistoire du Gai Saber de Toulouse et de la rédaction des Leys d’Amors par le chancelier Guilhem Molinier. Les usages universitaires envahissent la nouvelle institution et le titre de docteur est octroyé aux lauréats de la prestigieuse académie toulousaine

    Trésors de langue d\u27Oc : des troubadours aux félibres

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    La langue occitane, proche du latin, apparaît au IXe siècle, du XIIe au XIIIe siècle, elle donne lieu à une littérature prospère, répandue par les troubadours. A la fin du XIIIe siècle, le nom d\u27Occitanie désigne les pays de Languedoc. Le poète Dante distingue alors les trois langues qui dominent l\u27Europe : la langue d\u27oïl (le français), la langue l\u27oc (l\u27occitan) et la lingua del si (l\u27italien). Rétrospective sur sept cents ans d\u27histoire de langue d\u27o

    Migrants et Migrations dans le Midi des origines Ă  nos jours

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    International audienc

    Figures du maître

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    La figure du maître n’a cessé d’évoluer, de l’Antiquité à l’époque moderne et la relation entre le maître et l’élève a toujours engagé, de la part de ce dernier, une constante recherche d’équilibre entre dépendance et autonomie, entre respect de l’autorité et émancipation, pour l’affirmation d’un « moi » face à un « Vous » qui le précède et le forme. D’un point de vue institutionnel et historique, nous assistons aujourd’hui à un profond questionnement sur les pouvoirs du maître et sur la légitimité des stratégies magistrales. D’un point de vue éthique, ce même regard critique nous amène à nous questionner sur la différence entre le bon et le mauvais maître, entre la maïeutique et l’assujettissement des consciences. D’un point de vue littéraire et artistique, nous reconnaissons la dette que chaque époque a contractée à l’égard des grandes personnalités qui ont su synthétiser l’esprit de leur temps, le marquer de leur empreinte, voire le dépasser. Le choix du thème de ce volume est le fruit d’un besoin de réflexion à la fois historique, sociale, anthropologique, littéraire et artistique sur le statut et les fonctions de la figure du maître

    Sempre los camps aurĂ n segadas resurgantas

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    Professeur émérite de l’Université de Toulouse-Le Mirail, ancien directeur de recherches au CNRS. Xavier RAVIER est d’abord un dialectologue. Disciple de Jean Séguy, il a réalisé l’Allas linguistique et ethnographique du Languedoc occidental. Auteur de 1res nombreuses publications, il a toujours manifesté une curiosité scientifique et un esprit d’ouverture remarquables. Ses recherches l'ont ainsi conduit, au-delà de la linguistique, vers l’ethnolinguistique et plus particulièrement l'ethnolittérature, mais aussi l’onomastique, l’édition et l’étude de textes occitans non littéraires du Moyen Age, la littérature occitane et française, la poétique enfin. Ces Mélanges sont une occasion de rendre hommage à la richesse et à la diversité de la production scientifique d’un chercheur qui a toujours privilégié l’innovation et le dialogue entre disciplines

    Toulouse, une métropole méridionale

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    De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose »
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