10 research outputs found

    Utilisation des procédés membranaires pour le traitement des eaux de piscine

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    L'enjeu des gestionnaires des établissements aquatiques est de maintenir une qualité d’eau conforme à la réglementation. Les eaux de piscine doivent être transparentes, désinfectées et désinfectantes, recyclées et renouvelées, dépourvues de molécules ou de micro-organismes suspectibles de présenter un risque pour la santé des baigneurs (sous-produits de désinfection, bactéries, virus, algues et autres pathogènes). Le maintien de la qualité de l’eau des bassins est lié à des facteurs intrinséques (hydraulicité, aéraulicité, hygiène des locaux, filières de traitement de l’eau et de l’air) et extrinsèques (nature des activités menées dans les bassins, nombre de baigneurs, hygiène des baigneurs, emplacement des bassins -extérieur ou intérieur-).L'introduction continue de matières organiques et inorganiques par les nageurs (comme les matières biologiques -urine, sueur, salive, squames, phanères-, et les produits de soins corporels -cosmétiques et filtres solaires-) représente la principale source de précurseurs de sous-produits de chloration dans les eaux de piscine. Ces composés organiques et inorganiques, dissous et particulaires, forment au contact des produits de désinfection des sous-produits de désinfection (SPD) qui sont, pour certains, potentiellement dangereux pour la santé des baigneurs et celle du personnel des piscines (e.g trichloramine ou trihalométhanes (THM)). Plus de 100 SPD ont été identifiés à ce jour dans les eaux de piscine. Outre les règles d’hygiène à respecter pour limiter l’apport en précurseurs de SPD par les baigneurs, l’enjeu est d’assurer le maintien de la qualité des eaux de piscine tout en limitant l’exposition des populations concernées.La filière de traitement conventionnelle de l’eau de piscine a pour objectifs, de désinfecter l'eau et de maintenir un résiduel de désinfectant dans l'eau des bassins et de réduire ou d’éliminer les précurseurs ou les SPD formés (coagulation, floculation, filtration, dilution). Ainsi, le code de la santé publique (CSP) impose une filtration permanente de l’eau des piscines afin de garantir à la fois une bonne transparence de l’eau ainsi que l’action efficiente du désinfectant. Le CSP impose également un apport minimum d'eau neuve de 30 litres par jour et par baigneur. Toutefois, les gestionnaires de piscines en France appliquent généralement un taux de renouvellement bien supérieur. En moyenne l’apport d’eau neuve est ainsi de l’ordre de 80 à 120 litres d'eau neuve par jour et par baigneur, afin de pouvoir respecter les valeurs limites des paramètres physico-chimiques et chimiques imposées par la réglementation nationale.Les procédés membranaires pourraient constituer aujourd’hui une solution alternative aux procédés defiltration mis en œuvre dans les piscines (très majoritairement constitués de lits de sable) au regard de leur efficacité potentielle vis-à-vis de la contamination particulaire, microbiologique et organique.La filtration par des procédés membranaires est un procédé physique de séparation et rétention des matières faisant appel à des membranes. Quatre types de procédés sont identifiés comme potentiels pour le traitement des eaux de piscines, en fonction des seuils de coupure les caractérisant : microfiltration, ultrafiltration, nanofiltration et osmose inverse. Très présentes dans le domaine de la production d’eau destinée à la consommation humaine (EDCH), les techniques membranaires investissent aujourd’hui le traitement des eaux de piscine, notamment en Allemagne, où elles sont principalement utilisées pour améliorer l’étape de clarification de l’eau (transparence de l’eau) ainsi que pour l’élimination des micro-organismes. Les membranes sont ainsi utilisées soit pour la filtration des eaux de bassins en remplacement d’une filière de filtration classique, soit pour permettre la réutilisation des eaux de lavage de filtres dans le cadre d’une démarche visant à économiser l’eau.En France, la règlementation actuelle relative à la sécurité sanitaire des eaux de piscine prévoit des dispositions techniques concernant les produits et procédés de traitement des eaux notamment pour l’étape de filtration des eaux. Toutefois, lors de l’élaboration de la réglementation en 1981, les procédés de filtration membranaire n’étaient pas intégrés dans les filières de traitement des eaux de piscine.La Direction générale de la santé (DGS) estime aujourd’hui nécessaire d’encadrer l’utilisation de ce type de filtres et envisage d’introduire dans la réglementation certains critères visant à assurer la sécurité sanitaire des eaux de piscine, lors de leur utilisation.De nouveaux textes réglementaires relatifs à la sécurité sanitaire des piscines sont en cours de finalisation. Un des articles traite spécifiquement de la réutilisation de l’eau de lavage des filtres et préconise l’utilisation de l’ultrafiltration comme procédé de filtration de ces eaux

    Utilisation des procédés membranaires pour le traitement des eaux de piscine

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    L'enjeu des gestionnaires des établissements aquatiques est de maintenir une qualité d’eau conforme à la réglementation. Les eaux de piscine doivent être transparentes, désinfectées et désinfectantes, recyclées et renouvelées, dépourvues de molécules ou de micro-organismes suspectibles de présenter un risque pour la santé des baigneurs (sous-produits de désinfection, bactéries, virus, algues et autres pathogènes). Le maintien de la qualité de l’eau des bassins est lié à des facteurs intrinséques (hydraulicité, aéraulicité, hygiène des locaux, filières de traitement de l’eau et de l’air) et extrinsèques (nature des activités menées dans les bassins, nombre de baigneurs, hygiène des baigneurs, emplacement des bassins -extérieur ou intérieur-).L'introduction continue de matières organiques et inorganiques par les nageurs (comme les matières biologiques -urine, sueur, salive, squames, phanères-, et les produits de soins corporels -cosmétiques et filtres solaires-) représente la principale source de précurseurs de sous-produits de chloration dans les eaux de piscine. Ces composés organiques et inorganiques, dissous et particulaires, forment au contact des produits de désinfection des sous-produits de désinfection (SPD) qui sont, pour certains, potentiellement dangereux pour la santé des baigneurs et celle du personnel des piscines (e.g trichloramine ou trihalométhanes (THM)). Plus de 100 SPD ont été identifiés à ce jour dans les eaux de piscine. Outre les règles d’hygiène à respecter pour limiter l’apport en précurseurs de SPD par les baigneurs, l’enjeu est d’assurer le maintien de la qualité des eaux de piscine tout en limitant l’exposition des populations concernées.La filière de traitement conventionnelle de l’eau de piscine a pour objectifs, de désinfecter l'eau et de maintenir un résiduel de désinfectant dans l'eau des bassins et de réduire ou d’éliminer les précurseurs ou les SPD formés (coagulation, floculation, filtration, dilution). Ainsi, le code de la santé publique (CSP) impose une filtration permanente de l’eau des piscines afin de garantir à la fois une bonne transparence de l’eau ainsi que l’action efficiente du désinfectant. Le CSP impose également un apport minimum d'eau neuve de 30 litres par jour et par baigneur. Toutefois, les gestionnaires de piscines en France appliquent généralement un taux de renouvellement bien supérieur. En moyenne l’apport d’eau neuve est ainsi de l’ordre de 80 à 120 litres d'eau neuve par jour et par baigneur, afin de pouvoir respecter les valeurs limites des paramètres physico-chimiques et chimiques imposées par la réglementation nationale.Les procédés membranaires pourraient constituer aujourd’hui une solution alternative aux procédés defiltration mis en œuvre dans les piscines (très majoritairement constitués de lits de sable) au regard de leur efficacité potentielle vis-à-vis de la contamination particulaire, microbiologique et organique.La filtration par des procédés membranaires est un procédé physique de séparation et rétention des matières faisant appel à des membranes. Quatre types de procédés sont identifiés comme potentiels pour le traitement des eaux de piscines, en fonction des seuils de coupure les caractérisant : microfiltration, ultrafiltration, nanofiltration et osmose inverse. Très présentes dans le domaine de la production d’eau destinée à la consommation humaine (EDCH), les techniques membranaires investissent aujourd’hui le traitement des eaux de piscine, notamment en Allemagne, où elles sont principalement utilisées pour améliorer l’étape de clarification de l’eau (transparence de l’eau) ainsi que pour l’élimination des micro-organismes. Les membranes sont ainsi utilisées soit pour la filtration des eaux de bassins en remplacement d’une filière de filtration classique, soit pour permettre la réutilisation des eaux de lavage de filtres dans le cadre d’une démarche visant à économiser l’eau.En France, la règlementation actuelle relative à la sécurité sanitaire des eaux de piscine prévoit des dispositions techniques concernant les produits et procédés de traitement des eaux notamment pour l’étape de filtration des eaux. Toutefois, lors de l’élaboration de la réglementation en 1981, les procédés de filtration membranaire n’étaient pas intégrés dans les filières de traitement des eaux de piscine.La Direction générale de la santé (DGS) estime aujourd’hui nécessaire d’encadrer l’utilisation de ce type de filtres et envisage d’introduire dans la réglementation certains critères visant à assurer la sécurité sanitaire des eaux de piscine, lors de leur utilisation.De nouveaux textes réglementaires relatifs à la sécurité sanitaire des piscines sont en cours de finalisation. Un des articles traite spécifiquement de la réutilisation de l’eau de lavage des filtres et préconise l’utilisation de l’ultrafiltration comme procédé de filtration de ces eaux

    Ecological risk assessment of the presence of pharmaceutical residues in a French national water survey

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    International audienceIn this study, we focused on the list of 33 chemicals that was established through a French national prioritisation strategy. Assessing the potential risks to the environment was a step-wise procedure: (i) we determined the Predicted Environmental Concentration (PEC) of all molecules measured in the national survey based on the highest recommended dose used, (ii) we used the Measured Environmental Concentration (MEC) and the Predicted No-Effect Concentration (PNEC) to establish the Risk Quotient (RQ) based on either a PEC/PNEC (estimated risk) or MEC/PNEC (real risk) ratio. The risk assessment was performed using a binary ecological classification suggesting that appreciable risk is likely (RQ?1). Of the 15 molecules quantified in the survey, 12 had a PEC higher than the action limit value of 0.01ÎĽg/L. According to the EU Guideline, environmental risk was estimated as likely for the following five compounds: acetaminophen (RQ=1.6), ibuprofen (RQ=600), diclofenac (RQ=15), oxazepam (RQ=2.1) and carbamazepine (RQ=3.2). Only ibuprofen was identified as posing real environmental risk based on its MEC (RQ=1.9)

    Antibiorésistance et environnement - État et causes possibles de la contamination des milieux en France par les antibiotiques, les bactéries résistantes aux antibiotiques et les supports génétiques de la résistance aux antibiotiques

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    L’antibiorésistance (ABR) est une préoccupation majeure de santé publique, partagée par un très grand nombre d’acteurs de la santé humaine et animale au niveau mondial. Ainsi, dans la lettre de saisine adressée à l’Anses, les ministères en charge de la santé, de l’agriculture et de l’environnement indiquent : « Les antibiotiques ont permis, depuis la généralisation de leur utilisation, en médecine humaine comme en médecine animale, de combattre des maladies bactériennes autrefois difficiles voire impossibles à soigner. Cependant, les mésusages des antibiotiques augmentent inévitablement les risques de sélection de bactéries résistantes dont l’impact en santé publique est majeur. »Face au défi de la dissémination de l’ABR, et sur la base du constat partagé de la nécessité d’agir, de nombreux acteurs internationaux, européens et français mettent en place des actions de lutte ,contre l’ABR. Celles-ci passent par des plans d’actions globaux ou ciblés sur la médecine humaine et/ou vétérinaire, et par la surveillance de l’ABR et/ou de l’utilisation des antibiotiques (ATB).L’ensemble des acteurs s’accorde sur la nécessité de retenir une approche multisectorielle « Un monde, une santé » ou « Une seule santé » (One Health, One World) « particulièrement pertinente dans les domaines […] de la lutte contre la résistance aux ATB » (OMS 2017b). Le concept « Une seule santé » est « utilisé pour décrire le principe selon lequel la santé humaine et la santé animale sont liées entre elles, que l’homme transmet des maladies aux animaux et inversement, de sorte que les mesures de lutte doivent concerner tant l’homme que les animaux. La perspective « Une seule santé » suppose de prendre également en compte l’environnement – autre lien entre l’homme et l’animal –, qui peut lui aussi être une source de nouveaux micro-organismes résistants » (Commission Européenne 2017).Des actions relatives à l’ABR dans l’environnement sont identifiées à chaque niveau de gouvernance : international, européen et national. Cette prise en compte est néanmoins relativement récente, et les actions dans le domaine environnemental constituent, et de loin, le secteur le moins pris en compte dans le cadre des politiques publiques.En France, la question de l’ABR dans l’environnement a été abordée dans le rapport « Tous ensemble, sauvons les ATB », dans la « Feuille de route interministérielle pour maîtriser la résistance bactérienne aux antibiotiques » (Comité interministériel pour la santé 2016) ainsi que dans la « Feuille de route 2015 pour la transition écologique ». Cette dernière a annoncé la présente saisine de l’Anses visant à « objectiver les connaissances relatives naux mécanismes participant au développement de l’antibiorésistance dans l’environnement.L’objectif est de comprendre les mécanismes mis en œuvre dans l’environnement dans l’apparition et la diffusion des résistances bactériennes afin d’orienter les mesures à mettre en place pour limiter l’émergence de nouvelles résistances ». La figure 1 illustre le champ de la saisine dans le cadre global de la circulation de l’ABR entre l’Homme, les animaux et l’environnement

    Antibiorésistance et environnement - État et causes possibles de la contamination des milieux en France par les antibiotiques, les bactéries résistantes aux antibiotiques et les supports génétiques de la résistance aux antibiotiques

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    L’antibiorésistance (ABR) est une préoccupation majeure de santé publique, partagée par un très grand nombre d’acteurs de la santé humaine et animale au niveau mondial. Ainsi, dans la lettre de saisine adressée à l’Anses, les ministères en charge de la santé, de l’agriculture et de l’environnement indiquent : « Les antibiotiques ont permis, depuis la généralisation de leur utilisation, en médecine humaine comme en médecine animale, de combattre des maladies bactériennes autrefois difficiles voire impossibles à soigner. Cependant, les mésusages des antibiotiques augmentent inévitablement les risques de sélection de bactéries résistantes dont l’impact en santé publique est majeur. »Face au défi de la dissémination de l’ABR, et sur la base du constat partagé de la nécessité d’agir, de nombreux acteurs internationaux, européens et français mettent en place des actions de lutte ,contre l’ABR. Celles-ci passent par des plans d’actions globaux ou ciblés sur la médecine humaine et/ou vétérinaire, et par la surveillance de l’ABR et/ou de l’utilisation des antibiotiques (ATB).L’ensemble des acteurs s’accorde sur la nécessité de retenir une approche multisectorielle « Un monde, une santé » ou « Une seule santé » (One Health, One World) « particulièrement pertinente dans les domaines […] de la lutte contre la résistance aux ATB » (OMS 2017b). Le concept « Une seule santé » est « utilisé pour décrire le principe selon lequel la santé humaine et la santé animale sont liées entre elles, que l’homme transmet des maladies aux animaux et inversement, de sorte que les mesures de lutte doivent concerner tant l’homme que les animaux. La perspective « Une seule santé » suppose de prendre également en compte l’environnement – autre lien entre l’homme et l’animal –, qui peut lui aussi être une source de nouveaux micro-organismes résistants » (Commission Européenne 2017).Des actions relatives à l’ABR dans l’environnement sont identifiées à chaque niveau de gouvernance : international, européen et national. Cette prise en compte est néanmoins relativement récente, et les actions dans le domaine environnemental constituent, et de loin, le secteur le moins pris en compte dans le cadre des politiques publiques.En France, la question de l’ABR dans l’environnement a été abordée dans le rapport « Tous ensemble, sauvons les ATB », dans la « Feuille de route interministérielle pour maîtriser la résistance bactérienne aux antibiotiques » (Comité interministériel pour la santé 2016) ainsi que dans la « Feuille de route 2015 pour la transition écologique ». Cette dernière a annoncé la présente saisine de l’Anses visant à « objectiver les connaissances relatives naux mécanismes participant au développement de l’antibiorésistance dans l’environnement.L’objectif est de comprendre les mécanismes mis en œuvre dans l’environnement dans l’apparition et la diffusion des résistances bactériennes afin d’orienter les mesures à mettre en place pour limiter l’émergence de nouvelles résistances ». La figure 1 illustre le champ de la saisine dans le cadre global de la circulation de l’ABR entre l’Homme, les animaux et l’environnement

    Antibiorésistance et environnement - État et causes possibles de la contamination des milieux en France par les antibiotiques, les bactéries résistantes aux antibiotiques et les supports génétiques de la résistance aux antibiotiques

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    L’antibiorésistance (ABR) est une préoccupation majeure de santé publique, partagée par un très grand nombre d’acteurs de la santé humaine et animale au niveau mondial. Ainsi, dans la lettre de saisine adressée à l’Anses, les ministères en charge de la santé, de l’agriculture et de l’environnement indiquent : « Les antibiotiques ont permis, depuis la généralisation de leur utilisation, en médecine humaine comme en médecine animale, de combattre des maladies bactériennes autrefois difficiles voire impossibles à soigner. Cependant, les mésusages des antibiotiques augmentent inévitablement les risques de sélection de bactéries résistantes dont l’impact en santé publique est majeur. »Face au défi de la dissémination de l’ABR, et sur la base du constat partagé de la nécessité d’agir, de nombreux acteurs internationaux, européens et français mettent en place des actions de lutte ,contre l’ABR. Celles-ci passent par des plans d’actions globaux ou ciblés sur la médecine humaine et/ou vétérinaire, et par la surveillance de l’ABR et/ou de l’utilisation des antibiotiques (ATB).L’ensemble des acteurs s’accorde sur la nécessité de retenir une approche multisectorielle « Un monde, une santé » ou « Une seule santé » (One Health, One World) « particulièrement pertinente dans les domaines […] de la lutte contre la résistance aux ATB » (OMS 2017b). Le concept « Une seule santé » est « utilisé pour décrire le principe selon lequel la santé humaine et la santé animale sont liées entre elles, que l’homme transmet des maladies aux animaux et inversement, de sorte que les mesures de lutte doivent concerner tant l’homme que les animaux. La perspective « Une seule santé » suppose de prendre également en compte l’environnement – autre lien entre l’homme et l’animal –, qui peut lui aussi être une source de nouveaux micro-organismes résistants » (Commission Européenne 2017).Des actions relatives à l’ABR dans l’environnement sont identifiées à chaque niveau de gouvernance : international, européen et national. Cette prise en compte est néanmoins relativement récente, et les actions dans le domaine environnemental constituent, et de loin, le secteur le moins pris en compte dans le cadre des politiques publiques.En France, la question de l’ABR dans l’environnement a été abordée dans le rapport « Tous ensemble, sauvons les ATB », dans la « Feuille de route interministérielle pour maîtriser la résistance bactérienne aux antibiotiques » (Comité interministériel pour la santé 2016) ainsi que dans la « Feuille de route 2015 pour la transition écologique ». Cette dernière a annoncé la présente saisine de l’Anses visant à « objectiver les connaissances relatives naux mécanismes participant au développement de l’antibiorésistance dans l’environnement.L’objectif est de comprendre les mécanismes mis en œuvre dans l’environnement dans l’apparition et la diffusion des résistances bactériennes afin d’orienter les mesures à mettre en place pour limiter l’émergence de nouvelles résistances ». La figure 1 illustre le champ de la saisine dans le cadre global de la circulation de l’ABR entre l’Homme, les animaux et l’environnement
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