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    Progressione narrativa e climax nel "Critico d'arte" di Dino Buzzati

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    Buzzati’s brief tale Il critico d’arte (1956), whose main character impatiently writes and rewrites his review of a painting exhibition, each time in a more obscure and nonsensical language, has generally been interpreted as a mere parody of the pretentious style of art critics. As a result, its narrative frame, characterised by a rhetorical crescendo known in Buzzati’s terms as progressione, has often been neglected. Nevertheless, the three drafts of the critic’s review scattered in the tale can itself be considered as part of the narrative progression. As a matter of fact, the three versions build an expressive climax, reproducing, on a microtextual level, the wider rhetorical crescendo of the tale

    La parole déviée. Interdits, mensonges et silences dans les mondes imaginaires de Dino Buzzati

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    Dans les lentes et souvent déconcertantes explorations des pièges relationnels et des dédales de la vie collective, fauteurs d’aliénation individuelle, que Dino Buzzati a abondamment illustrés dans son œuvre narrative et théâtrale, la communication langagière par le verbe oral ou écrit – avec ses approximations, ses incertitudes, ses maladresses, ses inadéquations, ses omissions et déformations, ses tensions, ses rigidités, ses blocages, ses tabous – est très fréquemment sollicitée pour faire..

    Parole et pouvoir 1

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    Ce qu’il faut retenir de l’épisode de la Tour de Babel, qui a inscrit dans la mythologie du monde occidental le lien entre parole et pouvoir, ce n’est pas le fait que la diversité des langues ait semé la confusion chez les hommes, anéantissant de facto leur projet gigantesque. Ce que met en exergue ce mythe, c’est le pouvoir attribué à la langue, puisqu’il a suffi, pour annihiler le pouvoir des hommes, de les priver de cette langue. Le rapport dialectique qu’entretiennent parole et pouvoir est une source constante d’inspiration et de réflexion. La permanence de cette problématique repose sur le caractère éminemment équivoque des liens susceptibles d’être noués entre ces deux modes d’expression : car il est remarquable que l’un comme l’autre puisse servir de support à la conquête de l’autre, et cette instrumentalisation réciproque potentielle explique la complexité des synergies sous-jacentes. En un mot, et en schématisant, la parole peut s’avérer aussi bien instrument d’aliénation que de libération. Ce thème est universel : il ne connaît pas de frontières, il est insensible au temps. La littérature nous le dit, qu’elle désire parler du réel, de mondes épiques ou imaginaires, et par delà tous les genres. Ces recherches en témoignent, qui explorent et analysent le discours à travers le prisme des tensions inhérentes au couple « parole et pouvoir » : Cervantès, Buzzati, Tolkien, Joyce et Pirandello… aucun n’échappe à la question, tous l’ont traitée
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