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    Composition d'oeuvres pour hyper-flûtes et traitement audionumérique interactif

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    La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).Cette thèse présente la démarche compositionnelle relative à six œuvres de musique mixte interactive pour hyper-flûtes, soit des flûtes traversières munies de capteurs gestuels électroniques reliés à un ordinateur. Le jeu instrumental est ainsi augmenté par des composantes électroacoustiques qui peuvent être contrôlées par l’interprète. Une grande partie de cet ouvrage est consacrée à la recherche autour de ces œuvres. On peut y lire un bref historique de la musique mixte qui souligne l'apport de la flûte à la musique électroacoustique. On se penche sur les défis de synchronisation du son instrumental et électronique auxquels font face les compositeurs depuis les années 1950, pour ensuite déterminer en quoi consiste la composition interactive. Après avoir défini la notion de geste instrumental, en particulier en ce qui concerne le jeu de la flûte traversière, on aborde les détails de la lutherie électronique de l’hyper-flûte et de l’hyper-flûte-basse. Ces descriptions techniques sont précédées de commentaires sur différents instruments augmentés et spécifiquement sur les différentes flûtes connues. Cette partie se termine par un exposé concernant l’interaction et les stratégies de mappage des données gestuelles vers les correspondances sonores. La suite est consacrée aux compositions. On peut d’abord y lire mon point de vue sur la composition interactive et l’improvisation. Six chapitres décrivent ensuite en détail chacune des œuvres. On y présente les sources d’inspiration et une analyse formelle sommaire de chaque pièce, puis on élabore sur les composantes instrumentales et électroacoustiques, en explicitant les types d’interactions utilisés. Soulignons que quatre de ces œuvres ont été élaborées autour de textes poétiques. Finalement, une courte conclusion résume les objectifs artistiques réalisés dans le cadre de ce doctorat et les pistes envisagées pour la poursuite de mon travail créateur avec les hyper-flûtes.This dissertation presents the compositional processes of six pieces with live interactive electronics for hyper-flutes: flutes equipped with electronic motion sensors connected to a computer. Instrumental techniques are thus augmented by electroacoustic components that can be controlled by the performer. A significant portion of this document is focussed on the research framing these works. A brief history of «musique mixte» is presented, underlining the contribution of the flute to electroacoustic music. The challenges associated with the synchronization of instrumental and electronic sounds with which composers have been faced since the 1950’s are then addressed, providing the context for establishing the essential nature of interactive composition. After having defined the notion of instrumental gesture, particularly as it concerns flute techniques, details of the electronic design of the hyper-flute and the hyper-bass-flute are considered. The descriptions of these techniques are prefaced by observations about other augmented instruments and more specifically the different known flutes. This part concludes with a presentation of the interaction and mapping strategies of gestural data as it relates to the corresponding audio elements. The sections that follow focus attention on the compositions. I begin by elaborating my own perspective on interactive composition and improvisation. Six chapters then provide detailed descriptions of each of the pieces, starting with the sources of inspiration and a brief formal analysis. I go on to explain their instrumental and electroacoustic components, detailing the types of interactions used. Of particular note is the fact that four of these works were developed based on poetic texts. Lastly, a short conclusion summarizes the artistic objectives realized during my doctoral tenure as well as the potential opportunities for the continuation of my creative work with the hyper-flutes

    Nouveautés en bref

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    Composition interactive : du geste instrumental au contrôle de l’électronique dans Synesthesia 4 : Chlorophylle

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    Depuis les premières compositions de musique mixte dans les années 1950, la synchronisation des parties instrumentales et électroacoustiques des oeuvres fait partie des préoccupations des compositeurs et interprètes. L’utilisation de systèmes interactifs informatisés permet maintenant de relier intimement ces deux univers musicaux. L’auteure démontre ici comment l’utilisation d’un instrument augmente de capteurs électroniques (l’hyper-flute) permet de capter les gestes de l’instrumentiste et ainsi lui donner la possibilité d’interagir avec l’ordinateur.Since the earliest mixed music compositions in the 1950s, composers and performers have been concerned with the synchronization of the instrumental and electro-acoustic parts of musical works. Computerized interactive systems can now intimately blend these two worlds. The author shows that an instrument augmented with electronic sensors (the hyper-flute) can capture the performer's gestures and enable interaction with the computer

    Discographie du NEM

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    Nouveautés en bref

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    Nouveautés en bref

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    Ces lieux où ingénieurs et musiciens convergent

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    Particulièrement au cours du xxe siècle, le développement des technologies d’enregistrement du son, puis de l’informatique, ont révolutionné la pratique musicale de nombreux créateurs. Le musicien, intéressé par les possibilités sonores inouïes qu’offrent ces nouveaux outils, deviendra de plus en plus « technicien », « ingénieur » voire « programmeur », afin de réaliser ses oeuvres. La nécessité d’avoir accès à des équipements de pointe (au départ rares et très coûteux) et aux connaissances techniques pour s’en servir et les développer donne naissance à des centres de recherche et de création où vont se réunir ingénieurs et compositeurs. Cet article présente les premières institutions ayant posé d’importants jalons pour la discipline, en examinant particulièrement deux figures phares du développement de la musique-technologie, soit Pierre Schaeffer (grm, France) et Max Mathews (Bell Labs, États-Unis), souvent respectivement qualifiés de « pères » de la musique électroacoustique et de la musique informatique. Les collaborateurs privilégiés de Mathews sont également présentés : Jean-Claude Risset et John Chowning (de l’Université de Stanford). Des parties thématiques soulignent l’historique des tout premiers studios fondés au sein de radios d’État, ainsi que plusieurs autres fondés au sein des universités nord-américaines à partir des années 1950. Ce survol se termine sur des institutions françaises fondées au cours des années 1960 et 1970. Ces lieux pionniers ont tous engagé des activités de recherche et de création significatives, qui ont permis le développement d’outils technologiques pour la création musicale.During the 20th century, the development of sound recording and information technologies revolutionized the musical practices of many creators. Fascinated by the unprecedented sonic possibilities of these new tools, musicians became technicians, engineers, and even programmers in order to realize their musical goals. The need for up-to-date equipment (rare and very expensive at first), as well as the technical knowledge to use and develop it, gave rise to research and creative centres where engineers and composers gathered. The present article examines the early institutions that were so important to the discipline, focusing on two key figures in the development of musical technology, Pierre Schaeffer (grm, France) and Max Mathews (Bell Labs, United States), often referred to as the fathers of electroacoustic and computer music. Mathews’ primary collaborators are also discussed: Jean-Claude Risset, and John Chowning of Stanford University. Sections of the article describe the history of the very first studios, which were founded by state broadcasters, as well as others that sprang up at North American universities during the 1950s. The survey concludes with French institutions that appeared in the 1960s and 1970s. These groundbreaking institutions cultivated important research and creative activities that sparked the development of technological tools for musical creation

    Créé dans Le Vivier

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