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    Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de santé des hôpitaux publics de la ville de Ouagadougou relatives au cancer du sein au Burkina Faso

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    Cette étude a été menée en vue d’évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques des prestataires de santé des services de gynécologie et d’obstétrique des hôpitaux de la ville de Ouagadougou sur le cancer du sein. Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive réalisée à l’aide d’un questionnaire administré et anonyme. Elle s’est déroulée du 02 décembre 2013 au 30 mai 2014. Nous avons interrogé 150 prestataires de soins. Le cancer du sein n’est pas bien connu par les prestataires. En effet seulement 22 % et 36,7 %, des prestataires interrogés avaient respectivement une bonne connaissance des facteurs de risque et des moyens de dépistage. Les signes évocateurs et les examens complémentaires nécessaires au diagnostic du cancer du sein étaient connus par 15,3 % des prestataires. La définition du cancer du sein et les moyens de traitement disponibles au Burkina Faso étaient les items les mieux connus par les prestataires (64,7 % et 61,3 %). En ce qui concerne l’attitude, les prestataires affirmaient que le cancer du sein une affection grave, dans 98% et curable dans 81 %. Tous les prestataires étaient favorables au dépistage systématique. Quant à la pratique des prestataires de santé, 88% et 10,66% ont affirmé pratiquer respectivement l’examen clinique des seins et la prise en charge du cancer du sein. Enfin, des insuffisances relatives aux connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de santé des services de gynécologie et obstétrique existent. L’autoformation des prestataires eux-mêmes et les formations continues sur le cancer du sein pourraient combler ces insuffisances.Mots-clés : Connaissances, attitudes, pratique, cancer, sein, prestataires de santé

    Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de santé face au cancer du col utérin dans les centres de santé de référence de la ville de Ouagadougou, Burkina Faso

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    Cette étude a été menée en vue d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des prestataires de santé de la ville de Ouagadougou face au cancer du col de l’utérus. Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive. Elle a concerné les prestataires de 5 centres de la ville de Ouagadougou. Elle s’est déroulée du 01 mai au 31 octobre 2012. La collecte des données s’est faite grâce à l’administration d’un questionnaire écrit et anonyme. 113 prestataires de santé sur 152 ont participé soit un taux de 74,3 %. Certaines caractéristiques du cancer du col étaient insuffisamment connues. On notait que moins de 50 % des prestataires de santé avaient une bonne connaissance des moyens de dépistage (39,8%), des facteurs de risque (27,4%), des signes d’appel clinique (36,3 %), des moyens de diagnostic (38,9 %) et des moyens de traitement du cancer du col de l’utérus (38,1 %). Les caractéristiques les mieux connues par les enquêtés étaient la définition et des moyens de prévention du cancer du col de l’utérus avec respectivement de 91,1% et 57,5 % des cas. Quant à l’attitude face au cancer du col utérin, respectivement 94,7 % et 93,8 % des enquêtés affirmaient la gravité et la curabilité de cette affection. Les enquêtés étaient favorables au dépistage systématique chez les femmes dans 95,6 %. Enfin dans la pratique, les enquêtés ne faisaient pas de dépistage et la prise en charge dans leur formation sanitaire dans respectivement 50,4% et 93,8%. Le niveau de connaissance du cancer du col utérin est bon. Les prestataires ont également une bonne attitude face à ce cancer. Cependant la pratique du dépistage systématique reste insuffisante. Cela nécessite une action forte et globale en matière de formation et de sensibilisation du personnel sur le dépistage et la prise en charge du cancer du col utérin.Mots clés : Connaissances, attitudes, pratiques, cancer, col utérin, prestataire

    Connaissance des signes de danger de la grossesse, du postpartum et du nouveau-né par les gestantes et accouchées récentes du District sanitaire de Sig-Noghin, Ouagadougou, Burkina Faso

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    L’objectif était d’étudier la connaissance des signes de danger de la mère et du nouveau-né ainsi que les facteurs associés parmi les femmes du district sanitaire de Sig-Noghin. Il s’est agi d’une étude transversale analytique menée du 1er avril au 30 mai 2016. Elle a concerné un échantillon de 429 femmes. L’entretien a été la technique d’enquête utilisée. Pour l’identification des facteurs associés, une régression logistique fut réalisée. Parmi les participantes 16,5 % ; 11,1 % et 6,3 % ont pu citer au moins trois (3) signes de danger respectivement de la grossesse, du postpartum et du nouveau-né. L’âge de la femme (OR aj 6,14 [1,06-35,61]), le niveau d’instruction (OR aj 3,19 [1,59-6,38]), le nombre de grossesses (OR aj 3,30 [1,13-9,62]) et le nombre de consultations prénatales (OR aj 1,77 [1,09-3,46]) étaient les facteurs statistiquement associés à la connaissance des signes de danger de la mère. Aucun des facteurs étudiés n’était associé à la connaissance des signes de danger du nouveau-né. En somme, le niveau de connaissance des signes de danger de la mère et du nouveau-né reste faible. Il est impératif de promouvoir davantage la sensibilisation des femmes enceintes et accouchées tout en impliquant la communauté dans laquelle celles-ci vivent.Mots-clés : connaissance, signe de danger, grossesse, postpartum, nouveau-né

    Evaluation de Ia pratique transfusionnelle en urgence obstetricale et gynecologique au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou (Burkina Faso)

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    La transfusion est une pratique courante en milieu obstetrical et gynecologique. Le risque transfusionnel et post  transfusionnel encouru impose le recours a de bonnes pratiques. 11 s'est agit d'une etude prospective et transversale a visee descriptive qui s'est deroulee sur une periode de 3 mois dans le Service de Gynecologie et d'Obsretrique du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo a  Ouagadougou. La collecte des donnees a ere faite par une technique d' observation directe et de revue documentaire. Sur cette periode, la frequence de la transfusion dans le service etait de 11,08 % par rapport a 1' ensemble des malades  hospitalisees. Le delai moyen d' obtention des produits sanguins labiles etait de 2 h 46 minutes. Toutes les patientes transfusees ont beneficie de la determination du groupe sanguin. Sur !'ensemble des determinations de groupage sanguin et rhesus, seulement 7,87 % avaient un phenotypage et en meme temps Kell realise. Aussi, la recherche d'agglutines irregulieres n'a ete faite dans aucun cas. Les tests de compatibilite au lit du malade n'ont pas ete effectues dans 72,62% des cas et le controle de concordance n'a pas ete effectue dans 15,48 % des cas. La surveillance rapprochee de la transfusion pendant les dix premieres minutes n'a pas ete effectuee dans 83,33 % des cas. Le taux de transmission des fiches post transfusionnelles n'etait que de 16 %. Si la transfusion est une pratique courante dans  votre service, 1' etude a permis de montrer que des efforts doivent etre entrepris quant aux respects des bonnes pratiques transfusionnelles en vue de tirer le maximum de benefice pour les patientes eut egard aux risques encourus.Mots-cles : pratique transfusionnelle, urgence obstetricale et gynecologique, centre hospitalier universitaire, Ouagadougou.Transfusion is a common practice in obstetrical and gynecological service. The transfusion and post transfusion risks incurred, requires the use of best practices. This is a prospective, descriptive cross-sectional study referred to which took place over a period of three months in the gynecology and obstetrics department of University Hospital Y algado Ouedraogo in Ouagadougou. Data collection was made by a technique of direct observation and document review. During this period, the frequency of transfusion in the service was 11.08 % compared to all hospitalized patients. The average time to blood  availability was 2 hours 46 minutes. All patients received transfusions of blood typing. Of all blood grouping and Rh  determinations, only 7.87 % had performed phenotyping and yet Kell. Also the search of irregular agglutinins has been made in any case. Compatibility testing at the bedside has not been performed in 72,62 % of cases and control of agreement has not been performed in 15.48 % of cases. Close surveillance of transfusion during the frrst ten minutes was not performed in 83.33 %of cases. The transmission rate of post transfusion sheets was 16%. If transfusion is a common practice in our service, the study showed that efforts must be undertaken by respecting the transfusional best practice to pull the maximum of profit for the patients considered the incurred risks.Keywords: transfusion practice, obstetric and gynecological emergency, Teaching University Hospital, Ouagadougou.

    Aspects épidémiologiques et pronostiques de l’opération césarienne au Centre Hospitalier Régional de Ouahigouya : à propos de 983 cas colligés sur deux (2) ans

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    L’objectif a été d’étudier la fréquence et le pronostic foeto-maternel de l’opération césarienne à la maternité du CHR de Ouahigouya. Nous avons mené une étude transversale sur 2 ans couvrant la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2014. Les données ont été recueillies à partir des dossiers obstétricaux, du registre du bloc opératoire et du registre d’accouchement de la maternité. Au total, 983 césariennes ont été effectuées dans l’hôpital. Le taux de césarienne était de 25,9 %. La moyenne d’âge des femmes était de 25,8 ans et, 74,6 % d’entre elles avaient été évacuées/référées par d’autres centres de santé. Les paucipares représentaient 75,4% de l’échantillon. Les césariennes réalisées en urgence étaient de 96,4 %. Les principales indications de la césarienne étaient la dystocie mécanique (29,1%), la souffrance foetale aigue (24,2%) et les utérus cicatriciels (13,7 %). Le pronostic maternel était dominé par une morbidité en rapport avec l’infection (69,5 %) et la mortalité postopératoire était de 1.0 %. La mortinatalité était de 134 pour 1000 et la mortalité néonatale précoce était de 14 pour 1000. La césarienne occupait une place importante dans les activités du service (25,9 %), les complications post opératoires sont dominées par l’infection (69,5 %).Mots-clés : Césarienne, taux, pronostic, maternel, périnata
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