Pauvreté, sécurité foncière et gouvernance des paysages: Exploration des liens indéfectibles entre science, politique et action

Les pays du Sud abritent de riches écosystèmes naturels, mais beaucoup de ses habitants vivent dans la pauvreté. Ainsi, l’Afrique subsaharienne regroupe environ la moitié des terres non cultivées de la planète. Les forêts couvrent environ 22 % de l’Amérique latine. Dans les pays d’Asie centrale, la surface de tous les pâturages était estimée il y a dix ans à environ la moitié de la superficie totale des terres (BAD, 2010). Quatre des dix plus grands lacs et sept des dix plus grands bassins hydrographiques du monde, dont ceux des fleuves Amazone, Parana, Nil, Congo et Niger, sont situés dans l’hémisphère sud. Ces exemples ne représentent qu’un petit échantillon des richesses de ces écosystèmes naturels.Non-PRIFPRI1; DCA; CRP2; 4 Transforming Agricultural and Rural Economies; 5 Strengthening Institutions and GovernancePIMCGIAR Research Program on Policies, Institutions, and Markets (PIM

Assessing Accountability in Cameroon\'s Local Forest Management: Are Representatives Responsive?

No Abstract Available Afr. j. polit. sci. Vol.9(1) 2004: 125-13

Pobreza, seguridad de la tenencia y gobernanza del paisaje: Análisis de las interdependencias inextricables de la ciencia, la política y la acción

Los países del Sur global tienen ricos ecosistemas naturales, pero mucha gente pobre. Por ejemplo, África al sur del Sahara, contiene cerca de la mitad de las tierras no cultivadas del planeta. Los bosques cubren aproximadamente el 22 % de América Latina. En los países de Asia Central, se calcula que los pastos en general representaban, hace 10 años, alrededor de la mitad de la superficie total (BAD 2010). Cuatro de los 10 lagos más grandes del mundo y 7 de los 10 ríos con las mayores cuencas hidrográficas, entre ellos los ríos Amazonas, Paraná, Nilo, Congo y Níger, se encuentran en el Sur global. Estos ejemplos representan una pequeña muestra de la riqueza de estos ecosistemas naturales.Non-PRIFPRI1; DCA; CRP2; 4 Transforming Agricultural and Rural Economies; 5 Strengthening Institutions and GovernancePIMCGIAR Research Program on Policies, Institutions, and Markets (PIM

Poverty, tenure security, and landscape governance: Exploring inextricable interdependencies for science, policy, and action

Countries of the global South have rich natural ecosystems, but many poor people. Africa south of the Sahara, for example, contains about half of the earth’s uncultivated land. Forests cover approximately 22 percent of Latin America. In Central Asian countries, overall pastureland was estimated, 10 years ago, at about half of the total land area (ADB 2010). Four of the world’s 10 largest lakes and 7 of the 10 rivers with the largest catchment areas — including the Amazon, Parana, Nile, Congo, and Niger rivers — are in the global South. These examples represent a small sample of the richness of these natural ecosystems.Non-PRIFPRI1; DCA; CRP2; 4 Transforming Agricultural and Rural Economies; 5 Strengthening Institutions and GovernancePIMCGIAR Research Program on Policies, Institutions, and Markets (PIM

Qui représente qui ? Choix organisationnels, identités sociales et formation d’une élite forestière au Cameroun

La représentation est un des paramètres de la traduction sociale de la  décentralisation de la gestion des forêts camerounaises. Elle consiste en la mise en place de comités, qui, nantis de responsabilités, deviennent l’émanation des  communautés  villageoises considérées. Le présent article est le produit d’un travail de recherche effectué au Sud-Cameroun depuis trois ans. En abordant dans la  profondeur la question de la représentation environnementale telle qu’elle s’exerce à travers la gestion décentralisée, cet article montre dans un premier temps que ladite représentation a été mal construite, car la désignation des membres des comités villageois de gestion n’a pas vraiment privilégié la compétition électorale. Dans un second temps, l’article, avec comme prémisse la dépendance et la capture des comités par des forces extérieures, met en avant le caractère non  substantif et subjectif des démarches des membres des comités de gestion. En fin de compte, les auteurs concluent que cette représentation environnementale n’est pas responsable et ne conduit pas à la démocratie locale, parce que libre de toute  redevabilité. Ils proposent pour cela des mesures de son amélioration et de son évolution vers une représentation plus  responsable.Representation is one of the parameters of the local ownership of forest  management decentralization in Cameroon. Community representation under Cameroon’s forest management laws is based on village management committees with given  responsibilities and powers. This article derives from a study of environmental representation in Southern Cameroon over the last three years. The article shows how environmental representation was built up through the non-democratic and non-competitive selection of management committee members. The article also shows the capture of numerous management committees,  reflecting the self-seeking behaviors of their members’ involvement in decentralized management. The authors conclude that current arrangements do not produce effective environmental representation and rural democracy, for the committees do not  account downwardly to the population. They therefore propose measures to improve representation and to orient the committees to be more responsive

Au sortir d’une longue « nuit » institutionnelle, nouvelles transactions entre les politiques forestières et les sociétés rurales en RD Congo post-conflit

Depuis 2002, la Républiq ue démocratique du Congo (RD Congo), entre «guerres et paix», s’est dotée d’un nouveau Code forestier. Entre autres innovations, le Code forestier considéré pose les bases de la décentralisation de la gestion des forêts. Dans l’esprit du décideur, il s’agit là d’un outil de durabilité forestière, de relance économique et de reconstitution de l’unité du pays. Le présent article fait une revue générale de cette «situation de départ». Il montre que le cadre institutionnel de gestion des forêts congolaises est un levier essentiel dans ces réformes. Il dégage ensuite les atouts, sur le papier, de ce nouveau Code forestier, notamment le  transfert de droits et responsabilités de gestion aux communautés locales. L’article montre enfin comment l’absence des textes d’application et les faibles capacités de l’État peuvent hypothéquer ledit processus de décentralisation.Since 2002, the Democratic Republic of Congo (DR Congo), between ‘war and peace’, has a new Forestry Law. Among other innovations, this Forestry Law lays down the basis of a decentralization process for forestry management. In the logic of decision-makers, it is a tool for forest sustainability, economic recovery and the reconstitution of the territorial unity of the country, after waves of armed conflicts. This contribution presents the global context of recovery in DR Congo and  characterizes the institutional and legal framework governing forest management in the country. A particular attention is paid to powers and responsibilities awarded to  local communities. The article also analyses key opportunities and uncertainties related to such a decentralization trajectory. «Il faut, pour une réelle  décentralisation, opérer un transfert effectif de pouvoirs à des autorités locales élues, et représentant des intérêts communs. Cette institution d’autorités élues devrait conduire à la négociation des profits et à la coordination de la gestion des bénéfices tirés des ressources naturelles » (Bazaara 2006)

Introduction: Decentralisation and Livelihoods in Africa

No Abstract

Some dimensions of local practices of natural resource management in the Central African region

The Central Africa region (CAfR), generally known as the Congo Basin, is an “eco-region” representing the World\'s largest rainforest after Amazonia. Its importance for biodiversity conservation, livelihoods, human well-being, research and policy-making is already well known. This paper documents given aspects of social and cultural dimensions of natural resource management (NRM) in the CAfR. It argues that these could be of scientific and strategic interest for researchers, practitioners and program designers, if relevantly taken into consideration. Since the mid 90s, countries in the CAfR are implementing profound reforms of their forest management systems. As such, natural resource manipulation is a burning issue here. Ultimately, the paper recommends that scientific and conventional knowledge should unify with local knowledge, sometimes qualified as infra-knowledge, in order to generate sustainable practices of natural resources management. Institute of African Studies: Research Review Vol. 20(2) 2004: 23-3