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    La gouvernance partenariale des Banques coopératives françaises

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    [Rapport de recherche] Recherche financée par la DIIESES, sous la direction de Patrick Gianfaldoni et Nadine Richez-Battesti.Comment caractériser la gouvernance interne et externe des banques coopératives dans une perspective territoriale ? Et quels contenus attribuer à la gouvernance partenariale ? En interne, les processus de décisions sont-ils fondamentalement spécifiques, de par leurs caractères démocratiques ? En externe, qu'en est-il des liens de coordination et des rapports de coopération entre les banques coopératives et les autres familles de l'économie sociale ? Notre travail repose sur une analyse pluridisciplinaire de la gouvernance et sur une enquête de terrain originale menée en direction des banques coopératives et d'un certain nombre d'organisations de l'économie sociale et solidaire (OESS). Ainsi, la démarche d'ensemble a nécessité une recension de la littérature scientifique dans le domaine considéré. Une analyse qualitative et lexicale d'informations recueillies par une méthode d'entretiens non directifs est venue parallèlement enrichir le traitement de données internes aux groupes bancaires et aux OESS. Nous avons retenu l'hypothèse selon laquelle les statuts coopératif, mutualiste et associatif conduisent tout naturellement à développer un mode de gouvernance particulier, obéissant davantage à des logiques partenariales qu'à des logiques actionnariales. Pour l'économie sociale et solidaire, les implications de ce mode de gouvernance peuvent être appréhendées à travers l'émergence de réseaux socioéconomiques ou la production d'externalités positives : · Sur le premier point, la coordination marchande tend à promouvoir de la concurrence et de la compétition intra et intersectorielle, alors que la coopération est perceptible dans les accords d'alliance et s'inscrit dans la durée relationnelle, présupposant différentes formes de confiance. Cette double implication résiliaire caractérise la coopétition. Toutefois, ce phénomène acquiert-il des propriétés particulières au sein des réseaux d'entreprises de l'économie sociale et solidaire ? · Sur le second point, le repérage et l'évaluation des effets externes positifs nécessitent de distinguer a priori les effets directs – quantifiables et d'une certaine manière prévisibles – des effets induits – non monétaires et peu tangibles. Mais là encore, ces effets sont-ils génériques à toute forme de structuration en réseau ou peut-on cerner, voire mesurer, des effets propres à l'économie sociale et solidaire ? Nous avons cherché, dans un premier temps, à caractériser la gouvernance coopérative à travers l'articulation de logiques internes (au sein des banques) et de logiques externes se traduisant par des partenariats formels. Nous soulignons notamment l'émergence d'une gouvernance hybride. Puis nous nous sommes efforcés de mettre en lumière l'ancrage partenarial des banques coopératives en direction des autres familles de l'économie sociale, en nous attachant à identifier différentes proximités. En ce sens, la gouvernance partenariale des banques coopératives est par essence territorialisée. Cet ancrage partenarial a aussi été approché dans le cadre théorique de l'économie/sociologie des conventions, permettant ainsi de repérer les principes de légitimité qui guident la rationalité d'action des (dans les) organisations instituées et la plus ou moins grande stabilité et pérennité des partenariats. Enfin, nous avons abordé, de manière prospective, les enjeux associés à la constitution et au développement des fondations, et notamment aux fondations des banques coopératives. En conclusion, cinq pistes de réflexion ont été proposées : - spécifier plus précisément le modèle hybride de gouvernance et ses incidences ; - poursuivre l'évaluation de la contribution du sociétariat à la définition de l'offre de services bancaires ; - approfondir l'analyse des rapports imbriqués entre partenariats et proximités : les partenariats relèvent-ils plus de proximités interpersonnelles et culturelles qu'axiologiques ou institutionnelles ? - développer un programme de recherche sur les conventions de compétences et d'utilité sociale pour apporter des réponses à la méconnaissance du système d'attente réciproque des banques et des associations, qui se traduit par une relative insatisfaction quant à la relation bancaire ; - interroger le risque de brouillage des spécificités intrinsèques des OESS, lié au développement de la bancassurance et des fondations d'entreprise

    Le financement des PVD par euro-obligations : rôle des procédures de réduction de dette et de desserrement des contraintes

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    Ory Jean-Noël. Le financement des PVD par euro-obligations : rôle des procédures de réduction de dette et de desserrement des contraintes. In: Tiers-Monde, tome 37, n°148, 1996. Relations de travail et mondialisation. pp. 829-852

    L'innovation financière à la périphérie et les pays en développement (P.E.D.) : contours, enjeux et impact du phénomène

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    The aim of this doctorate thesis is double: the first one is to apply the financial innovation theory to less developed countries (ldcs), and to precise its nature, its shape and the process of appearance and diffusion. After giving a definition of "the financial innovation at the periphery", we analyse the two components of the phenomenon: debt relief schemes and innovation against risk. The second aim is to evaluate utility of these financial innovations for ldcs. A theorical analysis is developed for the different debt relief experiences (buybacks, debt swaps, brady plan...) this analysis is followed by two empirical studies, whose object is to precise the impact of the experiences on several macro-economic indicators, and on a credibility indicator (the access to international bond market). innovation again risk is studied via the different forms of guarantees associated to new financing to ldcs, and via derivative instruments which could be used be used by ldcs. after giving a critical synthesis, we develop an application based on Congo, and propose a strategy of fiscal receipts stabilizationL’objectif de cette thèse est double : en premier lieu, étendre la théorie de l'innovation financière aux pays en développement (P.E.D.) et préciser ses contours : nature, forme et processus d'apparition et de diffusion. La notion d'innovation financière à la périphérie étant définie, l'analyse se concentre sur les deux volets qui la composent : l'innovation en matière de réduction de dette et l'innovation en matière de protection contre le risque. En second lieu, il s'agit d'étudier l'utilité de ces innovations pour les P.E.D. : une analyse théorique est menée sur les expériences de réduction de dette (buybacks, debt swaps, plan brady...); elle est complétée par deux études empiriques portant sur divers indicateurs macroéconomiques et sur un indicateur de crédibilité (l'accès au marché euro-obligataire). L’innovation en matière de protection contre le risque est appréhendée à travers les garanties associées aux nouveaux prêts, et à travers les instruments dérivés utilisables par les P.E.D. Après une synthèse critique des possibilités d'utilisation de ces derniers, une application est réalisée sur le Congo, dans le cadre d'une politique de stabilisation de recettes fiscale

    European Rating Actions, Investor Reaction, and Bond Spread Volatility.

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    International audienceThis paper uses unit root tests that allow for structural breaks in order to examine the impact of ratings announcements on European bond credit spreads. In general, there are no noticeable reactions to announcements for issues in euros, which comes in contrast to the results of previous studies on US corporate bonds. However, we have noticed a reaction to rating actions for issues in sterling. In the case of a reaction to a downgrade or a negative watch, investor reaction generally occurs before the rating announcement, and negative watches are anticipated by investors a little more frequently than downgrades. For this type of event, we see a decrease in spread volatility after the rating announcements, as if the action of the rating agency confirms the informed investors’ perception of default risk, and in doing so, stabilizes spreads and reduces spread volatilities

    Efficiency and hybridization in cooperative banking: the French case

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    International audienceABSTRACT: This paper analyzes how French cooperative banking groups adapted their organization, status and model to develop and grow, until the current financial crisis. It explores how they benefitted from evolutions in cooperative law that lowered financing constraints and increased the scope of their activities, becoming large banking groups, and identifies how these groups tried to develop a model of governance, characterized by internal control, which was partly dedicated to the members, but biased more and more towards the top of the organizational pyramid and to stockholders (the new stakeholders coming from the existence of listed vehicles). While the developing business model for cooperative banks appeared to confer a comparative advantage and was synonymous with efficiency before the financial crisis, it seems that the hybridization of the cooperative model has also been a source of conflict of interest, weakness in strategy and an incentive to increase risk. The third par

    The impact of religious announcements on stock prices and investment decisions on the Saudi stock exchange

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    Although many papers have examined the Saudi stock market, to date none have explored the influence of religiosity on the behavior of stock prices, taking into account the dominance of individual investors. These characteristics distinguish the Saudi stock market from other mature and immature markets. Therefore, we study the reaction of the Saudi stock market to announcements by imams regarding firms' sharia compliance, using a two-step procedure. First, we distribute a questionnaire to gauge individual opinions about imams' announcements. Then, we conduct an appropriate event-study to capture the potential abnormal returns. Our findings indicate that imams’ announcements convey valuable information to the stock market

    Le statut de coopérative est-il source d’efficacité dans le secteur bancaire ?

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    Is the cooperative ownership structure a factor of efficiency in banking firms ? Some economists, especially American, consider that cooperative banks operate inefficiently, and that they will disappear. Using the same analysis than these authors, we try, in this paper, to explain the good performances of cooperative banks in France, comparing to stock banks. The relevant criterion which allows to set apart cooperative banks from stock banks is the ownership structure, and not the existence of a common bond. We then develop the consequences of the cooperative ownership structure of financial institutions. Cooperative banks appear to be able to compete efficiently with stock banks, even if the aim of the organisation is not the maximisation of the profitability for the capital owners. JEL classifications : G21, L2La littérature retient deux critères de différenciation entre le statut bancaire de coopérative ou de SA : la notion d’intérêt commun et la structure de propriété. Le premier semble mal adapté aux coopératives françaises, car leur taille et leur champ d’activité n’ont pas été contraints par l’existence d’un intérêt commun aux sociétaires, et parce qu’elles se situent sur un marché très concurrentiel et peu segmenté. Le deuxième semble prééminent. Dans une coopérative bancaire, la structure des droits de propriété va déterminer un profil d’organisation qui influencera l’efficacité. Les banques coopératives sont donc capables de soutenir la concurrence avec les banques SA, tout en ayant d’autres objectifs que la maximisation du profit. La concurrence les oblige à fonctionner efficacement sur le long terme, sans être contraintes à court terme par la nécessité de créer de la valeur. Classification JEL : G21, L2Gurtner Emmanuelle, Jaeger Mireille, Ory Jean-Noël. Le statut de coopérative est-il source d’efficacité dans le secteur bancaire ?. In: Revue d'économie financière, n°67, 2002. L'avenir des institutions financières mutualistes. pp. 133-163
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