3 research outputs found

    Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au Nord-Bénin

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    Au Bénin, les animaux domestiques continuent de payer un lourd tribut à diverses pathologies. Une enquête a été conduite au Nord-Bénin pour recenser les recettes à usages vétérinaires, sélectionner les plus crédibles et évaluer la vulnérabilité des plantes impliquées. Elle a consisté à des interviews individuelles semistructurées auprès de 60 éleveurs. Au total 56 espèces végétales ont été citées. Elles sont reparties en 50 genres et 22 familles. Les familles les plus représentées en espèces sont : Leguminosae (34%) et Combretaceae (11%). Au total 86 recettes ont été recensées pour traiter 31 pathologies avec la Fièvre aphteuse comme la plus fréquente (19%). Les fréquences de recettes (Fr) et de citation des recettes (Fcr) ont permis de sélectionner celles qui sont plus crédibles. Les écorces de tige sont plus citées avec un pourcentage de 61%. Huit (08) modes de préparation sont indiqués avec la décoction (49%) comme la plus fréquente. Trente et un (31) espèces se sont révélées vulnérables. Cette étude a permis la sélection de quelques recettes crédibles. Les recherches phytochimiques ultérieures montreront les potentialités réelles des plantes citées dans le traitement des pathologies animales.Mots clés : Plantes, médecine vétérinaire, Fr, Fcr, Béni

    Inventaire ethno-pharmacologique des plantes utilisées dans le traitement des pathologies parasitaires dans les élevages extensifs et semi-intensifs du Bénin

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    L’Afrique regorge d’une importante réserve de plantes utilisées en  ethnomédecine vétérinaire. La présente étude vise à répertorier une gamme de plantes médicinales habituellement utilisées pour traiter lespathologies parasitaires des animaux. A cet effet, une enquête ethno-botanique a été réalisée auprès de 787 éleveurs et agro-éleveurs des huit zones agro-écologiques du Bénin, de juin à décembre 2013. Au total, cinq (5) plantes médicinales (Azadirachta indica, Cajanus cajan, Cissus  quadrangularis, Nicotiana tabacum et Vernonia amygdalina) sont utilisées pour traiter la coccidiose contre deux (2) plantes (Bombax costatum etProsopis africana) pour la piroplasmose et douze (12) plantes dont A. polyacantha, C. sieberiana, C. febrifuga, D. microcarpum, P. kotschyi, Z. mays pour la trypanosomiase. En outre, dix-huit (18) plantes dont A. digitata, A. senegalensis, A. leiocarpa, Bambusa vulgaris, F. exasperata ont été inventoriées pour traiter les ectoparasitoses contre dix-sept (17) plantes dont A. flagellaris, C. papaya, E. guineensis, M. charantia, Sennaalata pour la gale et quarante-deux (42) plantes dont A. digitata, A. sativum, Anacardium occidentale, A. leiocarpa, B. ferruginea, C. papaya, C. ambrosioides, K. senegalensis, F. sur, M. inermis, N. canensis pour traiter les helminthiases. Les organes les plus utilisés sont les feuilles et les écorces. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction. Des tests sur l’efficacité de ces plantes permettront de mieux les valoriser dans la lutte contre les pathologies parasitaires.Mots clés : Maladies parasitaires, phyto-pharmacologie, enquête, Bénin
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