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    Proposition méthodologique pour une analyse de la production de viande au pâturage

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    Ce travail a pour objectif de proposer une méthode pour caractériser l’aptitude de prairies à produire des kilogrammes de croit au pâturage, en fonction de leur conduite technique et de leurs caractéristiques intrinsèques. Les données ont été collectées sur onze parcelles de la station expérimentale de Saint Laurent de la Prée, pâturées par des animaux en croissance (génisses et bœufs, de 1, 2 et 3 ans) au cours des printemps 2003 et 2004. L’analyse des données a été effectuée en deux parties : 1) mise en évidence de pratiques associées à des caractéristiques intrinsèques des parcelles et 2) mise en évidence du lien entre les performances animales (kilogrammes de croît) obtenues sur les parcelles pendant la période de pâturage et l’association « pratiques - caractéristiques » des parcelles. Cette analyse a été conduite à partir d’un tableau dans lequel quarante-huit lignes (individus) représentent des segments de conduite de parcelles. Chaque parcelle est donc décrite par deux à trois segments de conduite au cours de chacune des saisons de pâturage (de la fin du mois d’avril à la mi-juillet). Un segment de conduite est défini par une seule catégorie d’animaux avec un niveau de complémentation pendant une phase de pâturage (plein printemps / fin de printemps / été). Chaque segment est décrit par les modalités de variables (en colonne), regroupées en quatre familles de caractéristiques : la parcelle (localisation, type de couvert...), la conduite annuelle (niveau de fertilisation...), l’ensemble de la saison de pâturage (durée totale d’utilisation par le pâturage...), la conduite concernant le segment (catégorie d’animaux, complémentation...). Le gain de poids vif a été calculé pour chaque segment et sur l’ensemble de la saison de pâturage. Les faibles productions de viande sont associées à des parcelles de prairies naturelles ou temporaires de plus de cinq ans, peu fertilisées, peu chargées, pâturées plutôt par des bœufs de deux ans. En revanche, on observe des fortes productions quel que soit le type de parcelle (y compris les parcelles de marais) ou le type de conduite

    Proposition méthodologique pour caractériser les performances des parcelles d'une exploitation par la production de viande au pâturage

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    Avec la collaboration de B. Roche, S. Ditsch, E. Jouveau, M. Prieur et C. RossignolThe problems of sustainability presently facing agricultural production give a new impetus to the questions of estimating the production systems and require new methods, for instance to characterize at the same scale the environmental performances and the productions of the stock-rearing systems. Based on data gathered on growing animals, this study proposes a method for the characterization of the aptitude of individual pasture plots to produce meat by grazing, according to their specific features and their technical management. The total amounts of meat produced in each grazing season per individual plot were analysed, with the aim of linking them to the plot's characteristics and to the management technique applied (fertilizer application and total stocking rates on the one hand, and succession of types of animals with their supplementation levels per grazing phase on the other). Low production levels are obtained on slightly fertilized plots from permanent pastures with low stocking rates; the largest productions are not associated with any type of pasture plot nor with any type of management.Les enjeux de durabilité auxquels la production agricole est aujourd’hui confrontée renouvellent les questions d’évaluation des systèmes de production et les méthodes utilisées. Caractériser à une même échelle les performances de production et les performances environnementales des systèmes d’élevage peut être un outil opérationnel d’évaluation et d’aide à la décision pour la gestion du pâturage. Ce travail propose une méthode pour caractériser l'aptitude de parcelles de prairie à produire de la viande au pâturage, en fonction de leurs caractéristiques et de leur conduite technique. Les données ont été collectées sur les parcelles et les animaux en croissance de la station INRA de Saint-Laurent-de-la-Prée en 2003 et 2004. L’analyse porte sur les productions de viande totales sur la saison de pâturage par parcelle et a pour objectif de les relier aux caractéristiques de la parcelle et à la conduite technique qui lui est affectée (fertilisation et chargement totaux d’une part et succession des catégories d'animaux, niveaux de complémentation par phase de pâturage, d’autre part). Les faibles productions sont obtenues sur les parcelles de prairies permanentes, peu fertilisées, peu chargées ; les fortes productions ne sont associées ni à un type de parcelle, ni à un type de conduite

    Quelles formes de vente directe des agneaux en Languedoc Roussillon ?

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    La vente de viande d’agneau directement auprès des consommateurs (VD) est une pratique qui prend de l’importance en région Languedoc Roussillon. Cette pratique semble se développer selon différentes modalités, en termes de produits et d’organisation de la vente, qui impactent les coûts et les niveaux de valorisation économique des agneaux. L’objectif est ici d’apprécier cette diversité des façons de faire de la vente directe, en reprenant les données issues de deux enquêtes. L’une, en 2009, visait l’exhaustivité des élevages dans les vallées cévenoles (Nozières et al., 2010). L’autre a permis de caractériser la diversité des stratégies de mise en marché sur l’ensemble de la région (Nozières et Moulin, 2011). Parmi les 50 éleveurs rencontrés, les données des 39 éleveurs pratiquant la VD ont été utilisées pour cette étude

    Stratégies de mise en marché des agneaux en élevage ovin méditerranéen

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    This work dealt with the understanding of marketing strategies in sheep livestock farming systems of the Languedoc-Roussillon. Twenty-six farms were chosen to cover a large diversity of products and outlets. We proposed a conceptual framework to analyze marketing strategies, using two points: the couple destination-buyer and the temporal organization of sales. For the farms of our sample, one destination (meat, halal meat, reproduction, fattening) was associated with one type of buyer. To sell meat sheep, breeders can use more than one type of buyer, building complementarity between them. Long and short supply chains are joined, for different reasons according to the choice of the main buyer. Two families of marketing strategies were revealed: A) a meat destination, associated with one or more type of buyers, who take small or medium batches, along the year, and B) several couples of destination-buyer, some buyers deal with big batches, in restricted periods. We also show how these strategies are linked to structure and functioning of the livestock farming system.Ce travail est conduit à partir du traitement de 26 enquêtes en élevages ovins du Languedoc-Roussillon, choisis pour recouvrir une grande diversité de produits et de débouchés. Nous proposons un cadre d’analyse des stratégies de mise en marché des éleveurs ovins, à partir de deux grandes caractéristiques des transactions : les couples produit-acheteur et l’organisation temporelle des ventes. Pour les élevages de notre échantillon, un type de produit (agneau de boucherie, agneau halal, reproducteur (-trice), agneau pour l’engraissement) est souvent associé préférentiellement à un type d’acheteur. Néanmoins, pour les agneaux de boucherie, il existe des complémentarités entre opérateurs de circuit long et de circuit court, qui n’ont pas la même fonction selon le choix de l’acheteur principal. Deux familles de stratégies de mise en marché des produits en élevage ovin sont mises en évidence: A) Des agneaux de boucherie, vendus à un ou plusieurs types d’acheteurs, qui prennent des lots petits à moyens sur tout ou partie de l’année, B) plusieurs produits, chacun associé à un type d’acheteur, avec une vente en partie constituée de très gros lots à des dates précises ou sur des périodes très courtes. Nous montrons enfin comment ces stratégies s’articulent avec la structure de l’exploitation et la conduite du troupeau reproducteur

    L’hétérogénéité biologique des agneaux : Une contrainte à gérer ou un atout à valoriser ?

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    The ovine livestock farming systems mobilize technical processes which are quite elaborated andvery hard to control. This leads certain heterogeneity in marketed lambs. This study tries to understand howfarmers manage and value this heterogeneity by their practices and by the mode of marketing. It has been ledon 8 cases of livestock farming systems in Languedoc-Roussillon. In a first step, the biological heterogeneityof cohorts of lambs is qualified and its management by different levers is described. In a second step, the analy-sis shows how this heterogeneity, both elaborated and suffered, allows to invest different marketing chains. Thismanagement of the heterogeneity, in link with the mode of marketing, is a source of flexibility, mobilized by thefarmer to seize opportunities and manage production risks.Les systèmes d’élevage ovins allaitants mobilisent des processus techniques complexes, dont lamaîtrise reste délicate, ce qui induit une certaine hétérogénéité des agneaux vendus. L’objectif de cette étude,menée sur 8 cas d’élevage du Languedoc-Roussillon, est de comprendre comment les éleveurs gèrent etvalorisent cette hétérogénéité par leurs pratiques de conduite du troupeau et par la commercialisation. Dansun premier temps, l’hétérogénéité biologique des différentes cohortes d’agneaux est qualifiée et sa gestionpar différents leviers est décrite. Dans un deuxième temps, l’analyse montre comment cette hétérogénéité àla fois élaborée et subie, permet d’investir différents débouchés. Enfin, cette gestion de l’hétérogénéité, enlien avec le mode de mise en marché mobilisé par l’éleveur, constitue une source de flexibilité pour saisir desopportunités de marché ou gérer des risques de production

    Performances de croissance de boeufs Maraîchins élevés dans un système valorisant les prairies de marais : effet de la race et du mode d'hivernage

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    Dans la perspective de conserver et valoriser la prairie naturelle humide des marais atlantiques, l’élevage allaitant d’animaux de race Maraîchine a été privilégiée par certains éleveurs. Les performances de croissance de 65 bœufs Maraîchins, comparés à des bœufs Charolais, sont analysées dans deux modes d’hivernage, le plein air intégral et la stabulation libre. Le plein air intégral ne pénalise pas les vitesses de croissance quelle que soit la race. La vitesse de croissance des bœufs Maraîchins est supérieure à celle des Charolais en période de finition, mais ne compense pas le retard accumulé antérieurement (100 g/j). Les animaux Maraîchins sont abattus à 42 mois, à un poids vif moyen de 767 kg, alors que les Charolais sont abattus à 40 mois et 858 kg. Les animaux Maraîchins semblent plus précoces que les Charolais, ce qui est un atout dans les milieux difficiles
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