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Traitement de la neuromyélite optique de Devic durant de la grossesse
La neuromyélite optique de Devic est une pathologie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central qui affecte électivement la moelle spinale, le nerf optique et les régions cérébrales à haute expression d’antigènes aquaporine 4. Il s’agit d’une pathologie auto-immune sévère due à des auto-anticorps dirigés contre l’aquaporine 4, à taux de morbidité et de mortalité élevé. Contrairement à d’autres pathologies inflammatoires notamment la sclérose en plaques ou polyarthrite rhumatoïde, la grossesse n’exerce aucune influence sur l’activité de la neuromyélite optique d’où la nécessité d’instaurer un traitement de fond durant toute la grossesse. La corticothérapie représente le traitement de premier choix de la neuromyélite optique durant la grossesse. D’autres traitements peuvent également être utilisés notamment le rituximab, certains immunosuppresseurs, les immunoglobulines. Le traitement par immunosuppresseurs ou rituximab est proposé lorsque la corticothérapie au long cours est contre-indiquée ou en cas d’inefficacité à celle-ci ou encore lorsque les effets secondaires sont intolérables. Les immunoglobulines sont administrées en cas de poussées sévères de la neuromyélite optique qui ne répondent pas aux bolus de methylprednisolone. Les immunoglobulines peuvent également être poursuivies seules à la dose 0,4g/kg/j toutes les 6 à 8 semaines jusqu’à l’accouchement. La plasmaphérèse est également une bonne alternative aux bolus de methylprednisolone lorsque les poussées sont très sévères.The Pan African Medical Journal 2016;2
Céphalées épileptiques isolées : revue de la littérature. Isolated epileptic headache : review
Les céphalées épileptiques isolées sont des céphalalgies migraineuses associées à des décharges épileptiques électroencéphalographiques per-critiques sans d’autres phénomènes épileptiques associés notamment somatosensitifs, somatomoteurs ou autonomiques. Sur le plan physiopathologique, les céphalées épileptiques isolées correspondent aux manifestations cliniques des décharges épileptiques focales subcliniques des neurones corticaux qui engendrent une dépression corticale propagée ou ‘’cortical spreading depression’’. Cette dernière active le système trigéminovasculaire qui déclenche les céphalalgies migraineuses sans qu’il ait d’autres signes ou symptômes épileptiques associés. Le diagnostic des céphalées épileptiques isolées se fait devant un tableau des céphalalgies migraineuses, qui durent quelques secondes à quelques minutes voire des heures ou jours, associées à des décharges épileptiques électroencéphalographiques per-critiques homolatérales ou controlatérales et qui se résolvent immédiatement après injection intraveineuse des antiépileptiques. Dans cet article de mise au point, nous exposons l’état des connaissances actuelles sur les céphalées épileptiques isolées afin d’attirer l’attention des praticiens à ne pas méconnaitre cette entité clinique et de permettre une meilleure prise en charge des patients qui en souffrent
Epilepsie et grossesse : Revue de la litterature
La grossesse a longtemps été déconseillée chez les femmes épileptiques en raison du taux élevé des malformations foetales. Si l’épilepsie en elle-même n’a pas d’influence sur le bon déroulement de la grossesse, les medicaments antiépileptiques sont responsables des complications foeto-maternelles. Le taux de complications foeto-maternelles semble être plus important en cas de polythérapie. Cet article est une revue récente de la littérature qui répond à des preoccupations du praticien concernant les liens entre l’épilepsie et la grossesse