Facteurs pronostiques impliqués dans l'insuffisance pancréatique exocrine canine (étude de 320 cas cliniques (2006-2012))

L insuffisance pancréatique exocrine est une maladie qui touche particulièrement le Berger Allemand, le Colleys, le Cavalier King Charles, le Chow Chow, l Eurasier et le Terre Neuve, causant diarrhée chronique et amaigrissement. L utilisation de gélules gastrorésistantes à haute activité enzymatique pour le traitement, améliore significativement la réponse thérapeutique. Par ailleurs, le pronostic est moins favorable s il existe une hypovitaminose B12 qui doit être impérativement corrigée par voie parentérale. Le suivi régulier des chiens atteints d IPE ainsi que la bonne observance du traitement sont indispensables à la gestion de cette maladie chronique nécessitant un traitement couteux à vie.NANTES-Ecole Nat.Vétérinaire (441092302) / SudocSudocFranceF

La teigne chez le chien et le chat : démarche diagnostique et thérapeutique

Chez le chien comme chez le chat, la teigne demeure une affection fréquente qui fait partie du diagnostic différentiel de nombreuses dermatoses. Le recours aux examens complémentaires est requis. L’examen du pelage à l’aide de la lampe de Wood est une première étape. L’examen microscopique d’un raclage cutané permet de détecter des poils infectés avec des arthrospores à leur surface. La mise en culture demeure l’examen complémentaire de référence. La culture rend possible l’identification précise de l’espèce de dermatophyte. Des tests PCR sont également disponibles. La mise en place d’un traitement antifongique est indispensable pour obtenir une guérison clinique plus rapide et pour limiter la dissémination des spores fongiques. Il est recommandé : - d’associer le traitement topique et le traitement systémique ; - de prolonger le traitement pendant plusieurs semaines ; - de séparer les animaux infectés des animaux indemnes. Les dermatophytes sont transmis par des spores microscopiques formées par la fragmentation des filaments fongiques présents sur la peau et dans les poils parasités. La présence de ces spores dans l’environnement assure la contamination de nouveaux animaux et augmente le risque de recontamination de l’animal initialement atteint ce qui peut prolonger la durée de traitement. Pour réduire la contamination de l’environnement, il est conseillé de passer régulièrement l’aspirateur et d’utiliser des substances biocides actives vis-à-vis des arthrospores de dermatophytes

Lymphome digestif à lymphocytes granuleux de haut grade au stade leucémique chez une jument frison

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Plasma homocysteine concentration in privately owned healthy adult cats: assessment of biological determinants and establishment of a reference interval

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Penicillium and Talaromyces spp. emerging pathogens in dogs since 1990s

Abstract Penicillium and Talaromyces spp. are environmental saprophytic molds rarely encountered as infectious agents in humans and animals. This article summarizes the clinical features, treatment, and outcomes of proven infections caused by Penicillium or Talaromyces in four dogs in France. Two dogs had disseminated infections, while the other two had a localized form. All dogs had positive histopathological results showing the presence of hyaline septate hyphae and a positive fungal culture with typical Penicillium conidiophores. Talaromyces georgiensis (n = 1), Penicillium labradorum (n = 2), and Penicillium from section Ramosa series Raistrickiorum (n = 1), were identified based on Internal Transcribed Spacer (ITS) Sanger sequencing. The dogs were initially treated with ketoconazole or itraconazole. Second-line treatment was initiated in three dogs, but after several relapses, the prognosis remained poor. Since the 1990s, 18 cases of Penicillium or Talaromyces infections in dogs have been described worldwide. This series of four reports brings new cases to those already reported in the literature, which are probably underestimated in the world