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    Les tiques des ruminants dans les Petites Antilles : biologie, importance économique, principes de lutte

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    Deux espèces de tiques tropicales, Boophilus microplus, d'origine asiatique, et Amblyomma variegatum, d'origine africaine, parasitent les ruminants des Antilles, en particulier des Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique). Elles sont vectrices de diverses maladies : babésioses et anaplasmose pour Boophilus, theilérioses bénignes et cowdriose pour Amblyomma. De plus Amblyomma est associé aux formes cliniques sévères, fréquemment mortelles, de la dermatophilose. En Guadeloupe, où la majorité des bovins sont de type créole, hautement résistants à ces maladies, mais où les caprins paient un lourd tribut à la cowdriose, le préjudice annuel généré par les tiques est estimé à 13,8 MF.Amblyomma, l'espèce la plus pathogène, n'est encore présente que dans les Petites Antilles et à Porto Rico. De fortes présomptions permettent de penser que le Héron garde-boeufs pourrait être à l'origine de l'accélération récente de la propagation de la tique dans la région. Celle-ci menace le continent américain et les Grandes Antilles. Cette tique a une productivité numérique, donc un pouvoir d'installation et de colonisation, bien moindre que Boophilus. Dès l'apparition d'un foyer, la mise en place de mesures adaptées peut donc efficacement entraver son développement. Là où elle est établie, des mesures rigoureuses doivent permettre de rompre son cycle de développement et de détruire définitivement ses populations. De plus, elle ne semble pas manifester actuellement de phénomène de résistance aux acaricides, et elle est, au stade adulte, assez spécifique des animaux domestiques de grande taill
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