27 research outputs found
The Respiratory Syncytial Virus G Protein Conserved Domain Induces a Persistent and Protective Antibody Response in Rodents
Respiratory syncytial virus (RSV) is an important cause of severe upper and lower respiratory disease in infants and in the elderly. There are 2 main RSV subtypes A and B. A recombinant vaccine was designed based on the central domain of the RSV-A attachment G protein which we had previously named G2Na (aa130–230). Here we evaluated immunogenicity, persistence of antibody (Ab) response and protective efficacy induced in rodents by: (i) G2Na fused to DT (Diphtheria toxin) fragments in cotton rats. DT fusion did not potentiate neutralizing Ab responses against RSV-A or cross-reactivity to RSV-B. (ii) G2Nb (aa130–230 of the RSV-B G protein) either fused to, or admixed with G2Na. G2Nb did not induce RSV-B-reactive Ab responses. (iii) G2Na at low doses. Two injections of 3 µg G2Na in Alum were sufficient to induce protective immune responses in mouse lungs, preventing RSV-A and greatly reducing RSV-B infections. In cotton rats, G2Na-induced RSV-reactive Ab and protective immunity against RSV-A challenge that persisted for at least 24 weeks. (iv) injecting RSV primed mice with a single dose of G2Na/Alum or G2Na/PLGA [poly(D,L-lactide-co-glycolide]. Despite the presence of pre-existing RSV-specific Abs, these formulations effectively boosted anti-RSV Ab titres and increased Ab titres persisted for at least 21 weeks. Affinity maturation of these Abs increased from day 28 to day 148. These data indicate that G2Na has potential as a component of an RSV vaccine formulation
AJAM-A–tetraspanin–αvβ5 integrin complex regulates contact inhibition of locomotion
Contact inhibition of locomotion (CIL) is a process that regulates cell motility upon collision with other cells. Improper regulation of CIL has been implicated in cancer cell dissemination. Here, we identify the cell adhesion molecule JAM-A as a central regulator of CIL in tumor cells. JAM-A is part of a multimolecular signaling complex in which tetraspanins CD9 and CD81 link JAM-A to αvβ5 integrin. JAM-A binds Csk and inhibits the activity of αvβ5 integrin-associated Src. Loss of JAM-A results in increased activities of downstream effectors of Src, including Erk1/2, Abi1, and paxillin, as well as increased activity of Rac1 at cell–cell contact sites. As a consequence, JAM-A-depleted cells show increased motility, have a higher cell–matrix turnover, and fail to halt migration when colliding with other cells. We also find that proper regulation of CIL depends on αvβ5 integrin engagement. Our findings identify a molecular mechanism that regulates CIL in tumor cells and have implications on tumor cell dissemination.publishedVersio
Ingénierie de charpentes protéiques comme alternative aux anticorps
D’importants progrès réalisés durant les deux dernières décennies dans le domaine du génie moléculaire des protéines ont permis l’émergence de nouvelles charpentes protéiques démontrant des propriétés de liaison sur une cible donnée comparables à la liaison d’un anticorps à sa cible. Ces molécules appelées scaffolds présentent l’essentiel des fonctions associées à la partie variable des anticorps. En théorie, de nombreuses protéines humaines possèdent une charpente susceptible d’être modifiée par ingénierie moléculaire : protéine de transport présentant une surface de contact plane, squelette peptidique rigide permettant l’insertion de boucles hypervariables, association de plusieurs domaines de liaison induisant des effets coopératifs. En pratique, seule une vingtaine de protéines présentent les propriétés nécessaires pour constituer de potentiels candidats thérapeutiques et une dizaine de scaffolds ont atteint à ce jour le stade des essais cliniques chez l’homme. Parmi leurs principales propriétés, une large diversité de protéines ciblées, une facilité de production liée à une structure tridimensionnelle simple, une petite taille, une stabilité importante, une bonne tolérance et une faible immunogénicité sont essentielles. La propriété intellectuelle associée au développement de ces scaffolds est également un aspect important, qui permet de contourner les brevets liés aux anticorps et à leurs dérivés. Cette minirevue se focalise plus particulièrement sur les scaffolds ayant débuté leur développement clinique
Anticorps thérapeutiques et dérivés : une palette de structures pour une pléthore d’indications
Les anticorps monoclonaux (Acm) et dĂ©rivĂ©s constituent la classe de principes actifs qui connaĂ®t le plus fort taux de dĂ©veloppement actuel dans les domaines biotechnologique et pharmaceutique. En un peu plus de vingt ans, plus de 30 immunoglobulines (IgG) et dĂ©rivĂ©s ont obtenu une autorisation de mise sur le marchĂ© (AMM) dans des indications thĂ©rapeutiques très variĂ©es (oncologie, inflammation et auto-immunitĂ©, transplantation, angioplastie, hĂ©matologie, ophtalmologie, infections virales, allergie). La palette de structures comporte des anticorps murins, chimĂ©riques, humanisĂ©s et humains d’isotypes diffĂ©rents (IgG1, 2 et 4), ainsi que des dĂ©rivĂ©s d’IgG (immunoconjuguĂ©s, radio-immunoconjuguĂ©s, fragments Fab, protĂ©ines et peptides de fusion Fc, bispĂ©cifiques souris/rat). De plus, du point de vue structural, leur glycosylation dĂ©pend du système de production et peut influencer les fonctions effectrices et l’immunogĂ©nicitĂ©. Ă€ partir des connaissances actuelles des relations structure-fonction, quels formats d’anticorps est-il prĂ©fĂ©rable de choisir ? Avec quels types de glycosylation ? Pour quelles indicationsÂ
Anticorps et tumeurs solides
Grâce aux progrès biotechnologiques récents, les anticorps monoclonaux constituent une nouvelle classe de médicaments pour le traitement des tumeurs solides. Afin d’illustrer l’intérêt de cette classe thérapeutique et son évolution, nous présentons deux anticorps utilisés en pratique quotidienne (le trastuzumab et le cétuximab), ainsi que deux cibles prometteuses pour lesquelles des anticorps devraient être prochainement disponibles (IGF-1R et c-MET). Le trastuzumab et le cétuximab ont bouleversé les stratégies thérapeutiques dans les cancers du sein, les cancers du côlon et ceux de la sphère ORL, mais leur efficacité est cependant limitée à une fraction de patients et est le plus souvent transitoire. Les défis actuels sont donc nombreux : mieux comprendre le mode d’action de ces molécules, élucider les mécanismes de résistance, exploiter la synergie entre anticorps et chimiothérapie, sélectionner les patients pour lesquels un bénéfice peut être espéré. Résoudre ces questions devrait permettre de proposer dans le futur des traitements individualisés sur la base des caractéristiques des tumeurs et des patients
Identification of B- and T-Cell Epitopes of BB, a Carrier Protein Derived from the G Protein of Streptococcus Strain G148
Most conventional vaccines consist of killed organisms or purified antigenic proteins. Such molecules are generally poorly immunogenic and need to be coupled to carrier proteins. We have identified a new carrier molecule, BB, derived from the G protein of Streptococcus strain G148. We show that BB is able to induce strong antibody responses when conjugated to peptides or polysaccharides. In order to localize T and B cell epitopes in BB and match them with the albumin-binding region of the molecule, we immunized mice with BB, performed B and T pepscan analyses, and compared the results with pepscan done with sera and cells from humans. Our results indicate that BB has two distinct T helper epitopes, seven linear B-cell epitopes, and one conformational B-cell epitope in BALB/c mice. Four linear B-cell epitopes were identified from human sera, three of which overlapped mouse B-cell epitopes. Finally, three human T-cell epitopes were detected on the BB protein. One of these T-cell epitopes is common to BALB/c mice and humans and was localized in the region that contains the albumin-binding site. These data are of interest for the optimization of new carrier molecules derived from BB