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    Les fractures du zygoma : Ă  propos de 276 cas.

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    Introduction : les fractures de l’os zygomatique revêtent une multitude de variétés anatomo-cliniques à l’origine de retentissement fonctionnel et morphologique. Le but de ce travail est de déterminer et de préciser les circonstances de survenue, la sémiologie clinique et radiologique, l’attitude thérapeutique et le devenir à moyen terme de ces patients.Patients et méthodes : une étude rétrospective a été menée sur des patients ayant présenté une fracture isolée de l’os zygomatique traités au service de chirurgie maxillo-faciale et chirurgie Plastique de l’hôpital militaire d’instruction mohammed V rabat, entre mars 1999 et avril 2009.Résultats : on a inclu 276 dossiers, l’âge moyen des patients a été de 32 ans avec une nette prédominance masculine (89,5%). Les étiologies ont été dominées par les accidents de la voie publique (64,2%). Le diagnostic a été surtout clinique, confirmé par la radiologie. La réduction ouverte a été effectuée dans 173 cas tandis que 31,9% des cas ont nécessité une réduction fermée. Les séquelles les plus fréquentes ont été représentées par les troubles de la sensibilité (19,2%).Conclusion : l’évaluation pré-opératoire doit inclure une évaluation ophtalmologique complète. Les principes chirurgicaux impliqués dans la gestion des fractures du zygoma sont principalement liées à la réduction. Cette expérience valide certaines indications pour la réduction orthopédique et souligne l’intérêt de la réduction sanglante avec fixation par mini plaques visées. L’indication chirurgicale dépend du type de fracture.Objective : Zygomatic bone fractures have many varieties anatomoclinic at the origin of functional impact. The purpose of this work is to determine and to specify arising circumstances, clinical and radiological epidemiology, therapeutic attitude, and become it of these patients in average term.Patients et méthodes : a retrospective study included patients with zygomatic bone fracture, addmitted at facial surgery department of military Hospital and mohammed V Instruction, rabat; between March 1999 and April 2009.Results: We included 276 files, the average age was 32 years old, with male predominance (89,5%). Causes were dominated by the traffic public accidents (64,2 %). Diagnosis is especially clinic, confirmed by radiology. The open reduction was carried out in 173 cases, while 31,9 % of cases necessitate a closed reduction; the most frequent sequels were sensory troubles (19,2 %).Conclusion : Pre-operative evaluation must include a complete ophtalmological evaluation. Surgical principles in zygoma fractures management are principally linked to the reeducation. This experience validates some indications for orthopedic reeducation, and underlines the interest of bloody reeducation with fixing by aimed mini veneers. Surgical indication depends on fracture typ

    Liposarcome dorsal: aspect clinique rare

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    Décrit la première fois par Virchow en 1860, le liposarcome est une tumeur mésenchymateuse rare. Cette rareté est relative car les liposarcomes représentent quand même 14 à 18 % de l'ensemble des tumeurs malignes des parties molles et ils constituent le plus fréquent des sarcomes des parties molles. Pour la majorité des auteurs, il ne se développerait jamais sur un lipome ou une lipomatose préexistant. Nous rapportons un cas de volumineux liposarcome de la face dorsale du tronc. L'histoire de la maladie, l'aspect clinique inhabituel « de tumeur dans tumeur », l'aspect de la pièce opératoire nous fait évoquer la possibilité de la transformation maligne d'un lipome bénin préexistant

    Traitement de l’améloblastome mandibulaire : chirurgie radicale ou conservatrice ?

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    Introduction : Le but de ce travail est de présenter une évaluation rétrospective de la prise en charge des améloblastomes mandibulaires en comparant la chirurgie radicale et conservatrice. Matériel et méthodes Notre étude rétrospective a colligé 32 cas d’améloblastomes mandibulaires entre janvier 1981 et juin 2006. L’analyse des dossiers a permis de recueillir les données épidémiologiques, anatomo-radiologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des patients. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 33 ans. Le traitement a été conservateur chez 19 patients et radical par chirurgie interruptrice avec reconstruction en un temps dans dix cas, et en deux temps dans trois cas. Trois épisodes de récidive locale sont survenus après traitement conservateur. Le suivi moyen était de 11 ans (7 mois à 20 ans). Discussion : L’indication du traitement radical ou conservateur doit être guidée par la localisation anatomique de la lésion, son aspect radiologique et surtout macroscopique per-opératoire. Le traitement conservateur est réalisé pour des lésions non étendues, avec l’assurance d’une surveillance clinique ultérieure. La résection osseuse avec ou sans reconstruction immédiate s’impose dans les formes étendues, rompant la corticale osseuse, le périoste et envahissant les parties molles

    Histiocytose langerhansienne osseuse multifocale. À propos d’un cas

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    L’histiocytose langerhansienne est une maladie proliférative non maligne, qui intéresse les cellules dendritiques de Langerhans. Il s’agit d’une maladie orpheline touchant essentiellement l’enfant et l’adulte jeune. Son étiologie reste encore inconnue, son spectre clinique est assez large. Nous rapportons un cas clinique d’histiocytose langerhansienne osseuse multifocale chez un jeune adulte de 25 ans ayant touché initialement le rachis, et secondairement la mandibule et le crâne. Le diagnostic fut confirmé par l’examen histologique. L’évolution fut favorable après un traitement chirurgical non agressif. À partir de cette observation, nous ferons une revue de la littérature pour mettre le point sur les aspects cliniques, histologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette maladie orphelin
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