Catalyzing Transformations to Sustainability in the World's Mountains

Mountain social‐ecological systems (MtSES) are vital to humanity, providing ecosystem services to over half the planet's human population. Despite their importance, there has been no global assessment of threats to MtSES, even as they face unprecedented challenges to their sustainability. With survey data from 57 MtSES sites worldwide, we test a conceptual model of the types and scales of stressors and ecosystem services in MtSES and explore their distinct configurations according to their primary economic orientation and land use. We find that MtSES worldwide are experiencing both gradual and abrupt climatic, economic, and governance changes, with policies made by outsiders as the most ubiquitous challenge. Mountains that support primarily subsistence‐oriented livelihoods, especially agropastoral systems, deliver abundant services but are also most at risk. Moreover, transitions from subsistence‐ to market‐oriented economies are often accompanied by increased physical connectedness, reduced diversity of cross‐scale ecosystem services, lowered importance of local knowledge, and shifting vulnerabilities to threats. Addressing the complex challenges facing MtSES and catalyzing transformations to MtSES sustainability will require cross‐scale partnerships among researchers, stakeholders, and decision makers to jointly identify desired futures and adaptation pathways, assess trade‐offs in prioritizing ecosystem services, and share best practices for sustainability. These transdisciplinary approaches will allow local stakeholders, researchers, and practitioners to jointly address MtSES knowledge gaps while simultaneously focusing on critical issues of poverty and food security

Utilisation des ressources en eau et implications pour la sécurité humaine dans le bassin du lac Victoria en Afrique de l'est

International audienceThis synthesis/review paper attempts to explore water resource use issues in the Lake Victoria Basin [LVB] andwhat implications these would have on human security in the basin. Use was made of both primary and secondary datato analyse: (1) water resource use issues and their implication for human security, and (2) existing initiatives/ policies/ programmesin water resources management to improve human security. Anecdotal evidence suggests that the LVB is facedby an array of stressors operating in combination, including hydrological and climate change (reduced amounts of rainfall,unpredictability of rainfall seasons, shifts in rainfall distribution patterns), discharge of waste materials (municipal and industrialwastes); intense resource extraction and fisheries depletion; political uncertainty; land use and cover change [increasingurban and de-vegetated catchments] and increased pollution loading [horticultural and industrial]. How thesestressors impact on the water resources in the context of global changes is still unclear in the LVB. The paper argues that increasingstress from global change in the basin will lead to further degradation and dwindling of the vital water resource basethat would have serious implications for human security. Innovative and strategic water resources management approachessuch as incentive/financing mechanisms (PES), information/education/research and development, command and controlmeasures (penalties for inappropriate use) at different governance scales are therefore required to protect the integrity oftrans-boundary basins like the LVB.Dans cette synthèse les auteurs examinent les questions soulevées par l’exploitation de la ressource en eaudans le bassin du lac Victoria (LVB), en Afrique de l’est. Les auteurs s’intéressent principalement à l’impact sur la vie humaine,notamment sur la survie et la sécurité et surtout l’impact sur les moyens d’existence.En Afrique, le stress hydrique concerne les pays qui manquent d’eau mais aussi les régions où il y a abondance.Les changements climatiques exacerbent la situation et les activités humaines et naturelles ont un effet sur tous les secteursdu cycle de l’eau. Parmi les menaces principales pour les êtres humains on peut citer la pollution et la pénurie d’eau.Les auteurs enquêtent sur les ressources en eau que représente le LVB. Ils examinent l’impact des changements climatiquessur les ressources en eau, ainsi que ce que cela implique pour la sécurité environnementale. Ils voient commentassurer l’utilisation efficace de l’eau à l’avenir. Ils analysent ensuite les moyens disponibles pour une gestion proactivedes ressources en eau et la promotion du développement durable de l’eau dans cette région africaine. La gestion du lacet les activités humaines du passé continuent à influer sur les stratégies de management actuelles et toute solution proposéedoit prendre en compte les tensions et les conflits potentiels entre les différents pays, riverains et acteurs, à savoir,la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda.Situé à 1100 m au-dessus du niveau de la mer, le lac Victoria est le plus grand lac d’eau douce en Afrique. Alimentépar une quinzaine de fleuves principaux et drainé par le Nil blanc, c’est aussi une région importante de zones humides.Une population de 30 millions de personnes habite le bassin et le PIB annuel est estimé à environ 30 milliards dedollars. L’urbanisation se développe et la densité de la population riveraine s’accroit de façon très importante. Les eauxdu lac sont exploitées comme source d’eau potable, de nourriture, d’énergie, d’irrigation, pour le transport, comme sitede rejet pour les eaux usées et pour certains déchets. Des données récentes démontrent l’eutrophisation du lac. À la finde 2012, la capacité en hydroélectricité créée par les eaux du Nil qui quittent le lac augmentera à 450 MW.Les sources principales de stress environnemental - dans le lac, dans la zone littorale, dans le bassin et au-delàdu bassin - mènent à une dégradation de l’écosystème du LVB et ont un effet négatif sur l’économie de la région et surles moyens d’existence des populations lacustres. On s’inquiète donc pour la détérioration de la qualité de l’eau, pourl’augmentation de la pollution et de l’eutrophisation et pour l’impact des changements climatiques mondiaux sur lesressources en eau. L’existence des populations lacustres est donc fragilisée.Le niveau des eaux du lac varient naturellement, mais depuis plus d’une décennie on observe une baisse généraledu niveau ce qui occasionne des pertes en tout genre notamment pour les transporteurs, les pêcheurs et pour l’hydroélectricité.Les pays riverains reconnaissent que la bonne gestion des eaux du lac est donc cruciale pour l’économiede la région, pour la protection de la biodiversité et les zones humides ainsi que pour le maintien de l’intégrité environnementaledu LVB.Au coeur des ces préoccupations se trouve la sécurité humaine. Dans un avenir proche on estime qu’il ne seraplus possible de soutenir une population en croissance permanente. Les mauvaises pratiques en agriculture et en élevagemais aussi dans les forêts sont en partie responsables des menaces pour la sécurité humaine. La qualité de l’eau sedétériore et bientôt elle ne sera plus potable; le manque d’eau pour la production agricole qui est la source de conflitsentre différents acteurs conduirait à des pénuries d’alimentation. Le manque d’eau est ainsi source de tensions dans lebassin tout comme l’excès d’eau quand la région n’arrive pas à gérer la précipitation excessive et les inondations. Ces dernièressont en grande partie imputables à l’activité humaine (déforestation, perte de la couche végétale (terre arable),conversion des zones humides…). La contamination de l’eau affecte la santé des populations directement : pollution industrielle, eaux usées non traitées, déchets agricoles et prolifération de la biomasse algale qui mène à la disparitiondes poissons et à la destruction de l’habitat aquatique. Des tensions et des conflits au niveau de l’état, de la région, voireau niveau de chaque foyer aggravent les menaces qui pèsent sur la sécurité sanitaire et économique de la populationnotamment entre les acteurs en amont et en aval du bassin. La présence de barrages et l’inconstance de la précipitationajoutées à une surextraction importante de l’eau exacerbent la situation politique et économique. La santé publique estmenacée par une combinaison de facteurs qui favorisent l’apparition de maladies contagieuses ou de maladies véhiculéespar l’eau. Les auteurs identifient les stratégies pour une gestion optimale de l’eau du LVB et préconisent essentiellementune gestion raisonnée de la ressource qui dépasse les frontières nationales. Ils prônent le recours aux organismes internationauxpour la résolution amicale des conflits. En conclusion ils déplorent l’héritage post-impérial et l’existence de structures colonialistes mises en place pour servir une élite urbaine qui perdure

Expert survey data on key challenges, drivers, and ecosystem services across mountains worldwide

Data are survey responses collected between 2014-2016 from experts working in 57 different mountain systems around the world, assessing threats to mountain social-ecological systems (MtSES) and the cross-scale ecosystem services MtSES provide.Mountain social-ecological systems (MtSES) are vital to humanity, providing ecosystem services to over half the planet's human population. Despite their importance, there has been no global assessment of threats to MtSES, even as they face unprecedented challenges to their sustainability. With survey data from 57 MtSES sites worldwide, we test a conceptual model of the types and scales of stressors and ecosystem services in MtSES and explore their distinct configurations according to their primary economic orientation and land use. We find that MtSES worldwide are experiencing both gradual and abrupt climatic, economic, and governance changes, with policies made by outsiders as the most ubiquitous challenge. Mountains that support primarily subsistence-oriented livelihoods, especially agro-pastoral systems, deliver abundant services but are also most at risk. Moreover, transitions from subsistence- to market-oriented economies are often accompanied by increased physical connectedness, reduced diversity of cross-scale ecosystem services, lowered importance of local knowledge, and shifting vulnerabilities to threats. Addressing the complex challenges facing MtSES and catalyzing transformations to MtSES sustainability will require cross-scale partnerships among researchers, stakeholders and decision-makers to jointly identify desired futures and adaptation pathways, assess tradeoffs in prioritizing ecosystem services, and share best practices for sustainability. These transdisciplinary approaches will allow local stakeholders, researchers and practitioners to jointly address MtSES knowledge gaps while simultaneously focusing on critical issues of poverty and food security.Ideas presented in this paper were first developed at a workshop supported by the Mountain Research Initiative (MRI), the Colorado State University (CSU) Warner College of Natural Resources, and the CSU Office of International Programs. Further support was provided by the National Science Foundation, NSF #DEB 1414106. RM was supported under the Climate Change Impacts on Ecosystem Services and Food Security in Eastern Africa (CHIESA) funded by the Ministry of Foreign Affairs of Finland