20 research outputs found

    Soil moisture in forest island and adjacent ecosystems in Sub-Saharan Region

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    Forest islands are widely distributed throughout West Africa savanna landscape. Stated as direct outcome of anthropogenic activity, these mosaics are often found around villages and are known for their unique and luxuriant characteristics of tropical rainforest. Althought significant studies focus on their ecology, works on edaphic factors that govern their establishment are very scare. The objective of the current study was to evaluate soil moisture dynamics in forest islands compared to that of surrounding savannas and farmlands at five sites located along a precipation gradient in Burkina Faso. For two years, from 2016 to 2017, soil moisture was monitored at a depth of 0-80 cm using a neutron probe. The results highlighted a seasonal pattern ranging from 42±2% during the heavy rainy month (August) to 16±1% during the dry season (October-November). Significant differences in soil moisture content soil water profile and water stock at depth 0 to 80 cm were recorded between locations and land use patterns. In general, soil moisture was on average 58% less in forest island than in croplands across sites. Soil moisture content was lower in topsoil (0-20 cm) compared to deeper soil (40-80 cm). The Study demonstrated evident link of soil moisture dynamic with rainfall and the vegetation pattern

    Effets de la fertilisation potassique des sols ferrugineux tropicaux sur la nutrition minérale et la productivité du cotonnier (Gossypium hirsutum L.) au Burkina Faso

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    L'étude a été conduite pendant deux années, dans deux stations expérimentales situées à l’Ouest et à l’Est du Burkina Faso, pour évaluer l'efficacité de la fertilisation potassique sur les rendements du cotonnier et ses effets sur les caractéristiques technologiques de la fibre de coton. Les traitements étaient constitués par lafumure minérale vulgarisée sur le cotonnier (150 kg ha-1 de 14-18-18-6S-1B + 50 kg ha-1 d'urée) à laquelle cinq doses de chlorure de potassium (0; 25; 50; 75 et 100 kg ha-1 de KCl) ont été associées. Dans un dispositif expérimental en blocs de Fisher, la nutrition minérale du cotonnier, le rendement en coton graine et ses composantes ainsi que les caractéristiques technologiques de la fibre ont été les paramètres mesurés. Les doses de potassium ont significativement amélioré la nutrition potassique du cotonnier à 70 jours après levée ainsi que les rendements en coton graine. Les doses de 75 et 100 kg ha-1de KCl étaient statistiquement équivalentes à la dose de 50 kg ha-1 de KCl qui a induit, par rapport au témoin sans KCl, une amélioration du rendement de + 139 kg ha-1 et + 214 kg ha-1 de coton graine, respectivement à Kouaré et Farako-bâ. Par rapport au témoin sans KCl, les doses de potassium n'ont pas eu d'effets significatifs sur le nombre de capsules, le pourcentage de fibre, le seed index (poids de 100 graines) ainsi que les caractéristiques technologiques de la fibre. En dépit de l'utilisation de la fumure minérale vulgarisée, les bilans potassiques étaient déficitaires. Mais les apports de KCl ont permis d'atténuer ces déficits et même d'assurer des bilans excédentaires. L'apport de 50 kg ha-1 de KCl pourrait être associé à la fumure minérale vulgarisée sur le cotonnier pour son efficacité sur le rendement et l'amélioration du bilan potassique du sol.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Sol ferrugineux, potassium, cotonnier, rendement, Burkina FasoEnglish Title:  Effects of potassium fertilization of lixisols on mineral nutrition and productivity of cotton (Gossypium hirsutum L.) in Burkina FasoEnglish AbstractTo evaluate potassium fertilization effects on the cotton yield and fiber quality characteristics, two years study was conducted on two experimental stations, located in West and East Burkina Faso. Treatments were five rates of potassium chloride (0; 25; 50; 75 and 100 kg ha-1 KCl) associated to the recommended mineral fertilizer (150 kg ha-1 of 14-18-18-6S-1B + 50 kg ha-1 urea) of cotton. The treatments were arranged in a randomized block design. The cotton plant nutrition, yields and its components and fiber characteristics were evaluated. The cotton plant K nutrition at 70 days after emergence and cotton-seed yields were significantly improved by applied rates of potassium compared to the control. KCl application rates of 75 and 100 kg ha -1 were statistically equivalent to 50 kg ha -1 which gave a surplus cotton-seed production of 139 kg ha-1 and 214 kg ha-1, respectively in Kouaré and Farako-bâ. Compared to the control without KCl, potassium didn’t have significant effects on bolls production, fiber yield and quality, and seed index. Despite the use of recommended mineral fertilization rate, the soil K balance was negative. Potassium application reduces the K deficits and ensures positive soil K balance. Use of KCl at 50 kg ha-1 with the recommended mineral fertilizer could be done to improve cotton yield and soil K balance.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Lixisols, potassium, cotton, yield, Burkina Fas

    Du "slow release fertilizer" à base du biochar : une alternative durable de restauration de la productivité des terres dégradées sous climat semi-aride du Burkina Faso

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    Dans la région du Centre Nord du Burkina Faso, la dégradation des sols se manifeste à certains endroits par l’apparition à la surface de croûtes imperméables à l’eau et difficiles à exploiter. Pour faire face, les populations ont opté pour une technique ancestrale qui permet de mobiliser les nutriments et les eaux de pluies appelée zaï. Cette technique qui permet de rehausser la capacité productive des sols, connaît par endroits une baisse de performance, due aux aléas climatiques, couplée aux difficultés d’accès à la fumure organique de qualité. Cette étude évalue la performance de "slow release fertilizer (SRF)" comme une alternative pour optimiser l’utilisation des nutriments. Le dispositif expérimental est un bloc complètement randomisé, avec trois traitements, T1= zaï + 100 g de biochar/poquet + microdose, T2= zaï + microdose ; T3= zaï + microdose (SRF et urée), comparés à un témoin T0= zaï + 100 g de compost/poquet. Le SRF a été produit à partir de biochar de tiges de cotonnier et du NPK. Des prélèvements de sols sur la profondeur 0-10 cm ont été effectués pour des analyses physico-chimiques ainsi que des mesures de paramètres de rendements pour évaluer la performance de la technique sous une culture de sorgho. Les résultats ont montré que les trois traitements ont eu des effets positifs sur les paramètres de rendement (p˂0,002 et 0,01 respectivement pour le rendement tige et grains). Le rendement grain sorgho est passé de 975 kg/ha pour le témoin, à 1567 kg/ha pour la microdose,1893 kg/ha pour le SRF et 1913 pour le biochar pristine. Le SRF a induit une augmentation du rendement grain respectivement de 21 et 94 % par rapport à la microdose classique et au témoin. Le SRF produit à base du biochar a le potentiel d’améliorer significativement les productions agricoles sur les terres dégradées.13. Climate actio

    Production et optimisation d’un “Slow Release Fertilizer” à base de biochar de tiges de cotonnier et du NPK

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    La plupart des sols du Burkina Faso sont caractérisés par leur faible teneur en matière organique et en éléments nutritifs du fait de leurs propriétés inhérentes associées aux mauvaises pratiques agricoles. Aussi, 70 % des producteurs ont des trésoreries limitées pour faire face au besoin d’engrais minéraux nécessaires pour rehausser le statut nutritionnel de leurs sols et soutenir la production. De fait, trouver des alternatives durables permettant de rehausser le statut organique des sols et optimiser les engrais minéraux s’avère capital pour l’amélioration des rendements agricoles et la résilience des petits producteurs. Cette étude vise à optimiser des engrais minéraux par l’utilisation du biochar issu de la pyrolyse de tiges de coton comme support des nutriments. La capacité d’adsorption de N, P, K, Ca et Mg du biochar activé par macération avec trois doses 100, 125 et 150 kg/ha de NPK a été évaluée par des analyses chimiques. Le relargage des nutriments a été suivi au moyen d’un essai de lixiviation séquentielle avec l’eau distillée et une solution de CaCl2 pendant deux semaines. Les résultats montrent que, le biochar a une grande capacité de stockage de nutriments et que 50% des nutriments adsorbés sont libérés au bout de la première semaine de l’essai. Cette étude a montré que le biochar pourrait être utilisé comme support des nutriments pour créer des Slow Release Fertilizer (SRF) et améliorer l’efficience des engrais.13. Climate actio

    Production of Slow-Release Fertilizer based on cotton stems biochar and NPK : a sustainable fertilization alternative

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    Most of Burkina Faso's soils are deficient in nutrients due to inherent proprieties and inapropriate agriculture practices. Mineral fertilizer is the maint practices to improve sustainable yields. However, their high costs combined with inefficient application techniques reduce their effectiveness and limit their use by small farmers. The current challenge is to propose sustainable alternatives to optimize mineral fertilization in order to improve agricultural production and the resilience of small farmers. This study aims to develop and evaluate the performance of a slow release fertilizer based on biochar and NPK. We assessed nutrient adsorption capacity on biochar activated with three levels of NPK; T1=100 kg/ha, T2=125 kg/ha and T3=150 kg/ha. The total N, P, K Ca and Mg adsorbed by biochar were evaluated through chemical analyses. P, K, Mg and Ca release dynamics were monitored by a sequential leaching test in distilled water and Calcium Chlorure (0.001M) at 2, 4, 7 and 14 days. The results showed that nutrient retention capacity of biochar varied proprotionaly with NPK doses used to boost it. Biochar adsorbed nearly 992% of the nitrogen supplied by the NPK. More than 50% adsorbed nutrients are released in the first week of the experiment. This study showed that biochar could be used as a nutrient carrier to create Slow Release Fertilizer (SRF) and improve mineral fertilizers efficiencies in tropical wheathering soil.13. Climate actio

    Partenariat, modélisation, expérimentations : quelles leçons pour la conception de l'innovation et l'intensification écologique ?: Actes du séminaire Asap

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    Chapitre 5. Relation entre la fertilité du sol et la productivité de l’eau de pluie sur le maïs (Burkina Faso)

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    Introduction L’agriculture du Burkina Faso, à l’image de celle des pays de l’Afrique subsaharienne, joue un rôle important dans le développement économique et social du pays. Ce secteur occupe plus de 80 % de la population burkinabée et constitue la principale activité génératrice de revenus monétaires des ménages ruraux (DGPER, 2010 ; MAHRH, 2011). L’agriculture burkinabée rencontre malheureusement d’énormes difficultés, parmi lesquelles la faible productivité des terres et la précarité des ..

    Pratiques avicoles et gestion de la fertilité des sols dans les exploitations agricoles de l’Ouest du Burkina Faso

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    Objectif : l’article montre la place de la volaille dans la production de fumure organique (FO) et la fertilisation des champs des exploitations agricoles (EA).Méthodologie et résultats : Une enquête d’exploitation agricole a été réalisée avec une approche globale des caractéristiques structurelles et des activités d’élevage de l’exploitation, et la collecte de données déclarées par le chef d’exploitation. L’enquête a été réalisée en 2016 sur un échantillon de 300 EA dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins du Burkina Faso. Les résultats mettent en évidence 5 types d’EA : 2 types d’agriculteurs (type 1 : 8,92 ha, 129 volailles, 4 bovins et 6 petits ruminants ; type 2 : 5,48 ha, 31 volailles, 3 bovins et 7 petits ruminants) et 3 types d’agro-éleveurs (type 3 : 10,57 ha, 42 volailles, 11 bovins et 16 petits ruminants ; type 4 : 6,58 ha, 68 bovins et 26 petits ruminants ; type 5 : 36,40 ha, 117 volailles, 44 bovins, 47 petits ruminants). L’élevage extensif de volaille qui est le système dominant (plus de 70 % des EA enquêtées) apporte près de 26 % du revenu des EA du type 1. Ce système extensif permet de produire dans l’année 4,67 kg de fiente par volaille contre 19,21 et 5,08 kg/volaille/an respectivement pour la claustration et le système semi-intensif. La fiente de volaille représente entre 26,46 et 35,72 % de la production de fumure organique et contribue à fertiliser près de 4,50 % des superficies totales cultivées des EA.Conclusions et application des résultats : Cette contribution de la volaille dans la production de la FO et la fertilisation des champs peut être améliorée en réduisant les pertes durant le processus de production et de collecte des déjections. Le système d’élevage semi-intensif et la claustration se présentent comme des perspectives intéressantes à explorer.Mots clés : typologie, système d’élevage, volaille, substrat organique, Hauts-Bassins, Cascades
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