29 research outputs found

    A community-based healthcare package combining testing and prevention tools, including pre-exposure prophylaxis (PrEP), immediate HIV treatment, management of hepatitis B virus, and sexual and reproductive health (SRH), targeting female sex workers (FSWs) in Cote d'Ivoire: the ANRS 12381 PRINCESSE project

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    BACKGROUND: Pre-exposure prophylaxis (PrEP) is recommended by the WHO for HIV prevention among female sex workers (FSWs). A study conducted in 2016-2017 in Cîte d'Ivoire showed that if PrEP is acceptable, FSWs also have many uncovered sexual health needs. Based on this evidence, the ANRS 12381 PRINCESSE project was developed in collaboration with a community-based organization. The main objective is to develop, document, and analyze a comprehensive sexual and reproductive healthcare package among FSWs in Cîte d'Ivoire. METHODS: PRINCESSE is an open, single-arm interventional cohort of 500 FSWs in San Pedro (Cîte d'Ivoire) and its surroundings. Recruitment started on November 26th, 2019 and is ongoing; the cohort is planned to last at least 30 months. The healthcare package (including HIV, hepatitis B, and sexually transmitted infection management, pregnancy screening, and contraception) is available both at mobile clinics organized for a quarterly follow-up (10 intervention sites, each site being visited every two weeks) and at a fixed clinic. Four waves of data collection were implemented: (i) clinical and safety data; (ii) socio-behavioral questionnaires; (iii) biological data; and (iv) in-depth interviews with female participants. Four additional waves of data collection are scheduled outside the cohort itself: (i) the medical and activity records of Aprosam for the PRINCESSE participants; (ii) the medical records of HIV+ FSW patients not participating in the PRINCESSE cohort, and routinely examined by Aprosam; (iii) in-depth interviews with key informants in the FSW community; and (iv) in-depth interviews with PRINCESSE follow-up actors. DISCUSSION: The PRINCESSE project is one of the first interventions offering HIV oral PrEP as part of a more global sexual healthcare package targeting both HIV- and HIV+ women. Second, STIs and viral hepatitis B care were offered to all participants, regardless of their willingness to use PrEP. Another innovation is the implementation of mobile clinics for chronic/quarterly care. In terms of research, PRINCESSE is a comprehensive, interdisciplinary project combining clinical, biological, epidemiological, and social specific objectives and outcomes to document the operational challenges of a multidisease program in real-life conditions. TRIAL REGISTRATION: The PRINCESSE project was registered on the Clinicaltrial.gov website ( NCT03985085 ) on June 13, 2019

    La PrEP seule ne suffit pas : elle doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’une offre de soins globale

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    En CĂŽte d’Ivoire, la prĂ©valence du VIH chez les TS est d’environ 5% soit 2,5 fois plus qu’en population gĂ©nĂ©rale. Bien que le prĂ©servatif soit gĂ©nĂ©ralement bien utilisĂ©, il existe des exceptions (non utilisation avec un partenaire rĂ©gulier, un client violent ou contre une forte somme d'argent). Aussi, les TS ont des besoins en santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) autres que le VIH, tels que la prĂ©vention et la prise en charge des IST et de l’hĂ©patite B, ou encore lagestion de la contraception pour Ă©viter les grossesses non dĂ©sirĂ©es.Dans ce contexte, la PrEP peut ĂȘtre un outil privilĂ©giĂ© de prĂ©vention. Mais, il est essentiel d'Ă©valuer dans quelles conditions offrir la PrEP

    Implementing PrEP among Female Sex Workers in Cîte d’Ivoire: new challenges for models of care (PrEP-CI ANRS 12361)

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    In the past few years, two biomedical interventions have been added to classical tools of HIV prevention: early treatment (TasP) and oral pre-exposure prophylaxis (PrEP). Despite the high quality evidence from recent PrEP trials, research on how best to deliver PrEP in ‘real life’ in different populations and settings remains crucial.In Cîte d’Ivoire, female sex workers (FSWs) have very high HIV prevalence (29%, UNAIDS 2015) and do not systematically use condoms: a 2014 survey showed condom use of 90% at last sexual act with a client and 15% with ‘non-client’ partner (Bamba et al. 2014). This strongly suggests that PrEP could be of great value to protect the ‘remaining risky sexual acts’.In this context, we conducted a qualitative survey among 60 FSWs reached by two community NGOs, to identify potential obstacles to regular clinical monitoring of HIV negative FSWs that any incoming program of PrEP will have to take into account. Results showed that barriers remain for HIV negative FSWs to access services offered in dedicated health centres. Implementing a program of PrEP for this population necessitate rethinking health care services and delivery system, as PrEP cannot be delivered without implementing a global package of sexual health services

    « C'est difficile de la prendre tous les jours » : Initiations, arrĂȘts prĂ©coces et perceptions de la prophylaxie prĂ©-exposition (PrEP) orale parmi les travailleuses du sexe en CĂŽte d'Ivoire

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    International audienceObjectifsLe projet PRINCESSE ANRS 12381 (12/2019 Ă  06/2023) a proposĂ© une offre Ă©largie en santĂ© sexuelle et reproductive, incluant la prophylaxie prĂ©-exposition (PrEP) orale, au sein d'une cohorte de travailleuses du sexe (TS) ĂągĂ©es de ≄18 ans dans la rĂ©gion de San Pedro en CĂŽte d’Ivoire. Nous dĂ©crivons ici les initiations et les arrĂȘts de la PrEP chez les participantes et explorons leurs perceptions pour en comprendre les obstacles et facilitateurs.MatĂ©riels et MĂ©thodesLes soins Ă©taient offerts dans une clinique communautaire et une clinique mobile opĂ©rant sur 10 sites de prostitution. L'analyse repose sur une mĂ©thodologie mixte incluant des entretiens qualitatifs avec 38 TS menĂ©s tout au long du projet et les fiches cliniques remplies par les mĂ©decins auprĂšs de 416 TS VIH & VHB nĂ©gatives.RĂ©sultatsDe nombreuses femmes reconnaissaient l'effet protecteur de la PrEP et tĂ©moignaient d’un fort intĂ©rĂȘt pour initier (n=398 ; >96%). Parmi elles, 225 (57%) n’ont pas Ă©tĂ© revues dans les 6 semaines, 4 n'Ă©taient plus intĂ©ressĂ©es, et seulement 169 (42%) ont effectivement initiĂ©.L’arrĂȘt aprĂšs l’initiation Ă©tait frĂ©quemment reportĂ© par les TS, et les raisons incluaient les effets secondaires, la difficultĂ© Ă  prendre un traitement quotidien ou encore les pĂ©riodes de mobilitĂ© avec arrĂȘt du travail du sexe. Parmi les 169 ayant initiĂ©, 60 (36%) ont rĂ©alisĂ© leur premiĂšre visite de suivi, dont 16 (27%) ayant signalĂ© avoir arrĂȘtĂ© la PrEP. Parmi ces derniĂšres, 4 (25%) ont dĂ©clarĂ© ne plus ĂȘtre intĂ©ressĂ©es ; les autres ont reçu une nouvelle ordonnance.À chaque visite ultĂ©rieure de suivi, certaines TS avaient interrompu un temps la PrEP, et d’autres dĂ©cidaient d’arrĂȘter. Plus largement, la confiance dans la PrEP n'Ă©tait pas totale parmi les femmes interrogĂ©es. Certaines ont rapportĂ© des rumeurs et la crainte d'ĂȘtre identifiĂ©es comme sĂ©ropositives par leurs collĂšgues. D'autres semblaient ne pas avoir compris le fonctionnement de la PrEP quotidienne et utilisaient simultanĂ©ment d'autres moyens pour se protĂ©ger contre le VIH, comme le lavement aprĂšs un rapport sexuel sans prĂ©servatif.ConclusionBien que la perte de vue des TS ait Ă©tĂ© un problĂšme majeur, ce n'Ă©tait pas la seule barriĂšre Ă  l'initiation et au maintien de la PrEP. MalgrĂ© un fort intĂ©rĂȘt, peu ont initiĂ© et l'arrĂȘt Ă©tait frĂ©quent, en partie liĂ© aux pĂ©riodes de mobilitĂ©. La PrEP orale n'est pas une solution miracle : il semble difficile pour les TS de l’articuler avec d'autres prioritĂ©s quotidiennes. Elles (rĂ©)Ă©valuent, Ă  chaque Ă©tape du processus, la balance bĂ©nĂ©fices (« thĂ©oriques ») / contraintes (« palpables ») de la PrEP. Dans cette population spĂ©cifique de TS, il est urgent de trouver de nouvelles façons de simplifier la prĂ©vention biomĂ©dicale du VIH, que ce soit en termes de dispositifs (PrEP Ă  longue durĂ©e d’action par exemple) ou d’allĂšgement du suivi

    « La saletĂ© n’a qu’à descendre » : rapport au corps et expĂ©riences vĂ©cues par les travailleuses du sexe en CĂŽte d’Ivoire (projets ANRS 12361 PrEP-CI et ANRS 12381 PRINCESSE)

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    Objectifs : Analyser le rapport au corps de travailleuses du sexe (TS) enquĂȘtĂ©es en CĂŽte d’Ivoire dans la rĂ©gion de San Pedro. Leurs reprĂ©sentations d’un corps situĂ© Ă  la frontiĂšre des sphĂšres intime et professionnelle peut Ă©clairer leurs perceptions et l’acceptabilitĂ© des services de santĂ© qui leur sont proposĂ©s. MatĂ©riels et MĂ©thodes : Des entretiens qualitatifs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, au sein de l’étude transversale PrEP-CI et du projet PRINCESSE qui a suivi (cohorte interventionnelle mono-bras avec offre Ă©largie en santĂ© sexuelle et reproductive, dont PrEP), en 3 vagues (2016, 2019, 2021) auprĂšs de 100 TS, complĂ©tĂ©s par des observations de terrain sur sites. RĂ©sultats : La notion de circulation des fluides et son importance dans le maintien d’un "Ă©quilibre" Ă©mergent des entretiens. Certaines TS expriment la crainte que les interventions de santĂ©, et en particulier les prises de sang, puissent affaiblir le corps, induire de la "fatigue", notamment si cela n’est pas contrebalancĂ© par l’ingestion de substances Ă©nergĂ©tiques, comme des boissons sucrĂ©es. Le nombre Ă©levĂ© de tubes de prĂ©lĂšvements sanguins et l’absence de collation (jusque mi 2021) sont mentionnĂ©s comme des freins Ă  l’engagement dans les soins. La notion de circulation renvoie Ă©galement Ă  l’expulsion de la "saletĂ©", comme sont souvent dĂ©finis le sperme ou les rĂšgles. Lors d’une rupture de prĂ©servatif, il n’est pas rare que les TS se "purgent" en nettoyant leur corps par l’ingestion de cola ou des lavements, ce qu’elles perçoivent comme plus efficace que la prise de comprimĂ©s (traitement IST ou post-exposition VIH, pilule du lendemain), qui reste exceptionnelle. Les TS sont souvent rĂ©ticentes Ă  utiliser les injections ou les implants contraceptifs, car les rĂšgles risquent de "rester" plutĂŽt que de "descendre" et d’ĂȘtre Ă©vacuĂ©es. À l’inverse, il s’agit parfois de bloquer la circulation des fluides. Les TS interrogĂ©es se "prĂ©servent" en utilisant des prĂ©servatifs avec leurs clients. Les rapports tarifĂ©s sans prĂ©servatif relĂšvent de l’exception, avec des clients rĂ©guliers ou Ă  des tarifs bien plus Ă©levĂ©s. Sa non-utilisation avec leur partenaire rĂ©gulier permet de diffĂ©rencier relation personnelle et professionnelle. Par ailleurs, la circulation des menstrues peut ĂȘtre temporairement suspendue, par du coton ou de la glace, le temps du travail. La PrEP, mĂ©dicament que l’on prend sans ĂȘtre malade, apparaĂźt pour certaines comme "fatigante" et "inutile", avec le risque de causer un dĂ©sĂ©quilibre dans un corps bien portant, bien qu’elle empĂȘche la maladie de "rentrer dans le corps". Conclusion : Ces analyses, qui seront complĂ©tĂ©es dĂ©but 2022 avec une enquĂȘte spĂ©cifique, montrent que les TS ont une approche de leur santĂ© et du soin de soi qui n’est pas forcĂ©ment celle pensĂ©e par l’équipe du projet. Le rapport au corps des TS Ă©claire les rĂ©ticences qu’elles peuvent exprimer quant aux diffĂ©rentes offres de santĂ©, pas toujours perçues comme adaptĂ©es, et explique en partie les freins Ă  l’entrĂ©e et au maintien dans les soins, confirmĂ©s par les donnĂ©es quantitatives

    DĂ©fis de la prise en charge des condylomes acuminĂ©s en stratĂ©gie avancĂ©e dans une cohorte de travailleuses du sexe en CĂŽte d’Ivoire : leçons apprises dans la cohorte ANRS 12381 Princesse

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    International audienceObjectifsLes condylomes acuminĂ©s rĂ©sultent d’une infection du papillomavirus humain et peuvent Ă©voluer vers des formes graves comme des cancers. Du fait de leurs pratiques, les travailleuses du sexe (TS) y sont particuliĂšrement exposĂ©es. Nous dĂ©crivons ici les dĂ©fis d’une prise en charge des condylomes en stratĂ©gie avancĂ©e.MatĂ©riels et MĂ©thodesLe projet Princesse est une cohorte interventionnelle avec une offre de soins Ă©largies en santĂ© sexuelle, incluant un dĂ©pistage et une prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST), pour des TS de ≄ 18 ans dans la rĂ©gion de San Pedro, CĂŽte d’Ivoire. Un suivi trimestriel est proposĂ©, disponible Ă  la fois sur sites prostitutionnels via une clinique mobile et Ă  la clinique fixe d’Aprosam Ă  San Pedro.RĂ©sultatsSur 381 TS suivies entre 11/2019 et 11/2020, 11 prĂ©sentaient des condylomes Ă  l’inclusion ou lors d’une visite de suivi. Dix prĂ©sentaient des condylomes trĂšs dĂ©veloppĂ©s (multiples, volumineux, kĂ©ratosiques). Toutes prĂ©sentaient des condylomes au niveau pubien et vaginal. Deux TS prĂ©sentaient en plus des condylomes anaux.L’ñge des patientes variait entre 19 et 42 ans. L’anciennetĂ© dans le travail du sexe Ă©tait variable (entre 1 et 17 ans), mais la majoritĂ© (10) travaillait dans des maisons closes, signe d’un nombre Ă©levĂ© de clients.Une participante a Ă©tĂ© vue en clinique fixe. Elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement local Ă  base de podophyllotoxine pour Ă©viter de multiples cicatrices, suivi d’une cryothĂ©rapie.Les dix autres cas ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s en clinique mobile qui, pour des raisons logistiques, ne dispose pas d’un appareil de cryothĂ©rapie. Les participantes vues en cliniques mobiles ont Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rĂ©es vers laclinique fixe pour une prise en charge adĂ©quate. À ce jour, aucune ne s’y est encore prĂ©sentĂ©e, malgrĂ© des relances et le constat d’une extension du nombre de condylomes lors de visites de suivi.La clinique mobile disposant d’un appareil portatif de thermoablation pour la prise en charge des dysplasies du col (un dĂ©pistage annuel Ă©tant inclus), une thermoablation des condylomes a Ă©tĂ© essayĂ©e chez 6 TS pour lesquelles les condylomes Ă©taient de bonne taille. En effet, si les condylomes sont plus petits que la sonde d’ablation, il y a un risque d’abimer des tissus sains. Aucun effet n’a Ă©tĂ© constatĂ© immĂ©diatement aprĂšs la pose de la sonde, ni au cours des visites de suivi. Une TS s’est plainte de douleurs et de brĂ»lures persistantes au bout de deux semaines.ConclusionLes TS sont exposĂ©es aux condylomes ano-gĂ©nitaux et le diagnostic survient Ă  un stade avancĂ©. C’est une population difficile Ă  engager dans les soins et le rĂ©fĂ©rencement vers une clinique fixe ne fonctionne pas. Une solution de prise en charge sur site est donc essentielle. Les appareils de cryothĂ©rapie sont peu adaptĂ©s pour un camion mobile. La thermoablation ne fonctionne pas sur les condylomes. L’arrivĂ©e d’appareil portatif d’électrocoagulation pourrait ĂȘtre une solution. Elle sera testĂ©e en 2022 dans Princesse

    Prevalence and incidence of sexually transmitted infections in a cohort of female sex workers in San Pedro, CĂŽte d'Ivoire (ANRS 12381 PRINCESSE)

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    BACKGROUND: The ANRS 12381 PRINCESSE study is an interventional single-arm cohort. Participants recruitment started in November 2019. The study aimed to evaluate a comprehensive and community-based care offer among FSWs aged '„ 18 years in the San Pedro area.METHODS: Care services included quarterly syndromic screening for STIs, as well as vaginal and anal swabs for the screening of chlamydia trachomatis (CT) and neisseria gonorrhoea (NG) by polymerase chain reaction (PCR) at M0, M12 and M24. At the same visits, identification of dysplasias and precancerous lesions of the cervix was performed by visual inspection after applying acetic acid and Lugol's iodine. STIs were managed according to the national algorithm. We describe(i) the characteristics of cervical lesions as well as the prevalence of STIs (syndromic and PCR) and associated symptoms and(ii) the incidence of syndromic STIs during follow-up.RESULTS: In November 2021, 372 FSWs were included. The median age was 29 years, 34% had never been to school, 56% were Ivorian, and the median duration of sex work was 2 years. At inclusion, 4.7% [95% confidence interval: 2.8-7.5] had cervical lesions with 3.5% leukoplakia and 2.2% haemorrhagic cervical junction zone. The prevalence of syndromic STIs was 17.2% [13.0-22.6]; associated clinical signs were vaginal discharge (13.7%), vaginal ulceration (2.1%), lower abdominal pain (4.3%) and cervical inflammation (2.6%). The prevalence of anovaginal CT and NG were 8.7% [6.2- 12.1] and 10.4% [7.6- 13.9], respectively; clinical signs were found in 2.4% of CT-positive and 12.2% of NG-positive FSWs. Most FSWs with syndromic STIs did not have CT or NG infection. During the follow-up, 82 cases of syndromic STIs were observed per 209 person-years, i.e. an incidence of 39.1% [31.1- 49.0]. PCR data at M12 and M24 are being consolidated and will allow estimating the incidence of CT and NG.CONCLUSIONS: A high prevalence and incidence of syndromic STIs were observed among FSWs, highlighting the importance and the interest of a regular follow-up. The results also showed the predominantly asymptomatic nature of STIs discovered by PCR in this at-risk population and, therefore, the importance of coupling syndromic screening and PCR analyses

    Sexual health needs of female sex workers reached by two NGOs in Cîte d’Ivoire: considerations for the future implementation of PrEP

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    This paper describes sexual and reproductive health (SRH) needs of female sex workers (FSWs) in Cîte d’Ivoire to inform the future implementation of a new HIV prevention tool, pre-exposure prophylaxis (PrEP). The ANRS 12361 PrEP-CI study was designed and implemented with two Ivorian community-based organizations. 1000 FSWs completed a standardized questionnaire and 60 FSWs were interviewed at prostitution sites. Results showed that FSWs were highly exposed to HIV despite their use of condoms with clients. 91% did not use condoms with their regular partner. 23% accepted condomless sexual intercourse for a large sum of money. Moreover, FSWs faced many unmet needs regarding SRH beyond HIV prevention and treatment. Inconsistent condom use exposed FSWs to STIs and undesired pregnancies, but the prevalence of contraceptive use was low. Our results highlight the importance of developing a people-focused approach that integrates all SRH needs when transitioning from PrEP efficacy trials to implementation

    VulnĂ©rabilitĂ© et dĂ©tresse psychologique des travailleuses du sexe en CĂŽte d’Ivoire

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    International audienceObjectifsMalgrĂ© la vulnĂ©rabilitĂ© des travailleuses du sexe (TS), il y a peu de littĂ©rature sur la santĂ© mentale dans cette population, alors qu’elles sont davantage exposĂ©es Ă  certains facteurs de risque. Cette Ă©tude a donc pour objectif de dĂ©terminer la frĂ©quence de la dĂ©tresse psychologique et d’identier les facteurs associĂ©s chez des TS en CĂŽte d’Ivoire.MatĂ©riels et MĂ©thodesLe projet ANRS 12381 PRINCESSE, cohorte interventionnelle monobras de TS ĂągĂ©es de 18 ans ou plus, a Ă©tĂ© conduit entre novembre 2019 et juillet 2023 dans la rĂ©gion de San Pedro, CĂŽte d’Ivoire, afin d’évaluer une offre de soins globale et communautaire en santĂ© sexuelle et reproductive, via des cliniques mobiles se dĂ©plaçant sur des sites prostitutionnels. Les TS Ă©taient invitĂ©es Ă  rĂ©pondre Ă  un questionnaire socio-comportemental (SOC) d’environ 30min trois mois aprĂšs leur inclusion dans la cohorte. Patient-Health Questionnaire (PHQ-4) a permi de dĂ©crire le signes de dĂ©tresse psychologique (aucun, lĂ©ger, modĂ©rĂ©, grave) Ă  partir de 4 questions : 2 sur l’anxiĂ©tĂ© (« se sentir nerveuse/anxieuse/tendue » ; « ĂȘtre incapable d’arrĂȘter de s’inquiĂ©ter »), et 2 sur la dĂ©pression (« avoir peu d’intĂ©rĂȘt/plaisir Ă  faire des choses » ; « se sentir triste/dĂ©primĂ©e/dĂ©sespĂ©rĂ©e »). Une rĂ©gression logistique multivariĂ©e a permis d’identifier les facteurs associĂ©s au fait d’avoir des signes de dĂ©tresse psychologique.RĂ©sultatsParmi les 489 TS incluses, 253 TS ont complĂ©tĂ© au moins un questionnaire SOC. Parmi elles, 32% avaient des signes lĂ©gers de dĂ©tresse psychologique (68% n’avaient aucun signe). Chez les 230 TS sans donnĂ©es manquantes, les facteurs associĂ©s avec le fait d’avoir des signes de dĂ©tresse psychologique Ă©taient : l’ñge avancĂ© (8% de dĂ©tresse psychologique chez les 19-24 ans versus 32% chez les 25-30 ans (Odd Ratio ajustĂ© (ORa)=4,8 [IC95%=1,2-26,2]), 36% chez les 31-40 ans (ORa=6,3 [1,7-33,8]) et 64% chez les 41 ans et plus (ORa=15,4 [3,3-94,7])), percevoir sa situation financiĂšre comme trĂšs difficile vs juste (43% vs 13%, ORa=6,3 [1,7-33,8]), ĂȘtre sĂ©ropositive au VIH (63% vs 28%, ORa=5,5 [1,9-17,8]), pratiquer le travail du sexe de maniĂšre irrĂ©guliĂšre vs quotidiennement (62% vs 27%, ORa=3,9 [1,4-11,3]), dĂ©clarer de la violence de la part d’un partenaire rĂ©gulier (62% vs 29%, ORa=5,1 [1,7-15,8]) et de la part d’amis/famille (49% vs 29%, ORa=2,9 [1,2-7,4]), avoir un support Ă©motionnel pauvre vs bon 73% vs 29%, ORa=3,7 [1,1-13,7]) et avoir une trĂšs faible estime de soi vs moyenne ou supĂ©rieure (65% vs 26%, ORa=6,9 [2,0-26,7]).ConclusionBien que le PHQ-4 ne soit pas un outil diagnostic, les rĂ©sultats mettent en Ă©vidence que les TS isolĂ©es, prĂ©caires, vivant avec le VIH et/ou subissant des violences, sont les plus vulnĂ©rables Ă  dĂ©velopper des signes de dĂ©tresse psychologiques. Ils soulignent la nĂ©cessitĂ© de d’intĂ©grer un dĂ©pistage et une prise en charge ciblĂ©e dans les programmes de soins offerts aux TS

    Female sex workers and HIV acquisition in Cîte d’Ivoire: the burden of precariousness and working conditions (ANRS 12361 PREP-CI)

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    BackgroundFemale sex workers (FSW) are a population at high risk of HIV acquisition. New tools to diagnose recent HIV infection may be used to better describe risk of HIV acquisition in this group. The ANRS 12361 PrEP-CI project aimed to estimate HIV incidence and describe risk factors among FSW in CĂŽte d’Ivoire.MethodsThe study was conducted between September 2016 and March 2017 among FSW aged ≄18 years old in Abidjan and San Pedro. Two rapid tests for recent HIV infection (DetermineÂź, Alere and VikiaÂź, bio MĂ©rieux) were offered to FSW; in case of positive result, a dried blood sport was collected and window period of infection determined using a test for recent infection (EIA-RI) adapted to the Ivorian context. A standardized sociodemographic questionnaire was then administered to FSW by female peer educators, completed with qualitative interviews and focus groups with 60 FSW.Results1000 SW (400 in San Pedro and 600 in Abidjan) with a median age of 25 years (interquartile range: 21-29) were included in the study and screened for HIV. Of these, 39 were diagnosed with HIV, 7 of which were newly infected (mean duration of infection was 113 days), corresponding to an HIV incidence of 2.3% [95% confidence interval: 1.6 - 3.1%]. The incidence was higher in San Pedro (3.3% [2.2-4.5]) than in Abidjan (1.6% [1.1-2.2]); this can be explained by qualitative data in which FSW in San Pedro expressed difficulties (distance, time, costs ...) in accessing health care services and prevention methods, particularly regarding condoms. HIV infection was also associated with vulnerability: the incidence was higher among those who charged ≀ 2000 CFA francs per intercourse (3.3% vs. 0.7%), those who performed on the streets or in hotels (5.4% and 4.2%, respectively, vs. 3.9% in brothel and 0.8% in bar – drinking spot), and among those who had more than 5 clients the last working day (6.1% vs. 1.8% among those who had under 5 clients) and who could be more difficult to identify and refer to HIV prevention services by female peer educators. Finally, FSW under <25 years old were at higher risk of infection (2.8%) than older ones (1.8%), and HIV incidence was associated with other sexually transmitted infections (STI) (2.5% in those who had ≄ 1 STI in the last 12 months vs. 1.9%). Contrary to expectations, an extensive sex work experience did not reduce exposure to HIV, when we compared FSW who had been working for more than 3 years with the ones who had newly arrived in the sex work industry (2.5% vs. 2.0%).ConclusionThis study is one of the first to estimate HIV incidence in CĂŽte d’Ivoire among FSW. This key population is much more exposed than the rest of the general population (2.3% vs. 0.06% estimated by UNAIDS). New infections seem to concentrated among younger FSW in precarious situations and working in remote areas, such as San Pedro area. These vulnerable subgroups should therefore be a priority target for prevention programs such as pre-exposure prophylaxis (PrEP) as recommended by WHO
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