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Incidence et regulation naturelle de la chenille mineuse de l’epi de mil, Heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) a bambey dans le bassin arachidier au Senegal
Au Sénégal, la mineuse de l’épi, Heliocheilus albipunctella (Lepidoptera, Noctuidae) a commencé à causer des dégâts dans les cultures de mil suite à une longue période de sécheresse au début des années 70. Le suivi d’un réseau de 45 parcelles de producteurs à Bambey en 2013, a permis d’évaluer la situation du ravageur : abondance relative (oeuf et larve), parasitisme associé, potentiel de régulation naturelle et pertes de rendement liées aux dégâts. Les résultats ont montré une distribution très hétérogène du ravageur dans la zone avec des moyennes d’infestation des épis en oeufs de 40 % et en larves 76 %. Un taux moyen de parasitisme des oeufs par Trichogrammatoïdea sp estimé à 2 % est noté (n = 2281 oeufs). Le parasitisme larvaire est dominé par des cocons d’endoparasitoïdes de la famille des Ichneumonidae (8,6 %), des larves de Tachinidae (5,2 %) et des morphotypes non encore identifiés (4,6 %). Une faible mortalité larvaire due au Bracon sp. (1,5 %, n = 1567 larves) est observée. Ce faible taux de parasitisme, comparé au potentiel réel de la régulation naturelle observée (59 %, n = 45 parcelles) montre l’importance probable des ennemis naturels dans le contrôle du ravageur. Les pertes en grains sont estimées à 10 %.Mots clés : Heliocheilus albipunctella, mil, régulation écologique, ennemis naturels, dégât
Incidence et régulation naturelle de la chenille mineuse de l'épi du mil, Heliocheilus albipunctella de Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) à Bambey dans le bassin arachidier au Sénégal
Au Sénégal,la mineuse de l'épi,Heliocheilus albipunctella (Lepidoptera, Noctuidae)a commencé à causer des dégâts dans les cultures de mil suite à une longue période de sécheresse au début des années 70. Le suivi d'un réseau de 45 parcelles de producteurs à Bambey en 2013, a permis d'évaluer la situation du ravageur : abondance relative (oeuf et larve, parasitisme associé, potentiel de régulation naturelle et pertes de rendement liées aux dégâts. Les résultats ont montré une distribution très hétérogène du ravageur dans la zone avec des moyennes d'infestation des épis en oeufs de 40 % et en larves 76 %. Un taux moyen de parasitisme des oeufs par Trichogrammatoïdea sp estimé à 2 % est noté (n = 2281 oeufs). Le parasitisme larvaire est dominé par des cocons d'endoparasitoïdes de la famille des Ichneumonidae (8,6 %), des larves de Tachinidae (5,2 %) et des morphotypes non encore identifiés (4,6 %. Une faible mortalité larvaire due au Bracon sp. (1,5 %, n = 1567 larves) est observée. Ce faible taux de parasitisme, comparé au potentiel réel de la régulation naturelle observée (59 %, n = 45 parcelles) montre l'importance probable des ennemis naturels dans le contrôle du ravageur. Les pertes en grains sont estimées à 10 %. (Résumé d'auteur
Les femmes à l'épreuve du VIH dans les pays du Sud : genre et accès universel à la prise en charge
Ethique du partenariat dans la recherche en santé dans les pays du Sud : des doctorant-e-s en apprentissage
Face à des processus épidémiques mondiaux qui nécessitent et entraînent des recherches simultanément dans plusieurs pays et à l'existence de communautés scientifiques de plus en plus structurées, notamment dans les pays du Sud ; la mise en place de partenariats entre chercheurs, décideurs, responsables locaux et communautés du Nord et du Sud s'est imposée. Cet essai a pour objectifs de : 1) présenter le contexte et les problématiques liés à la recherche dans le cadre de partenariats Nord-Sud ; 2) décrire le développement des réponses adoptées pour améliorer la prise en compte des aspects éthiques ; 3) discuter de la place actuelle des jeunes chercheurs à l'ère du multipartenariat et partager les constats et les réflexions de doctorant-e-s d'une même unité de recherche
Risk of virological failure and drug resistance during first and second-line antiretroviral therapy in a 10-year cohort in Senegal : results from the anrs 1215 cohort
Background: In 1998, Senegal launched one of Africa's first anti-retroviral therapy (ART) programs. Since then, the number of treated patients in Africa has substantially increased thanks to simplification in treatment management. Although good outcomes over the first years of ART have been observed in sub-Saharan Africa, little is known about the long-term (>5 years) risks of virological failure and drug resistance and about second-line treatment response. Methods: Patients from the ANRS-1215 cohort in Senegal, started with either one nonnucleoside reverse transcriptase inhibitor or indinavir, a first-generation nonboosted protease inhibitor, followed for >6 months and having >1 viral load (VL) measurement were included. Virological failure was defined as 2 consecutive VL measurements >1000 copies/mL. Results: Of the 366 patients included, 89% achieved a VL <500 copies/mL. The risk of virological failure at 12, 24, and 60 months was 5%, 16%, and 25%, being higher in younger patients (P = 0.05), those receiving a protease inhibitor-containing regimen (P = 0.05), and those with lower adherence (P = 0.03). The risk of resistance to any drug at 12, 24, and 60 months was 3%, 11%, and 18%. After virological failure, 60% of the patients were switched to second-line treatments. Although 81% of the patients achieved virological success, the risk of virological failure was 27% at 24 months, mostly in patients with multiple resistances. Conclusions: In this cohort, virological outcomes for first-line treatments were good compared with those from high-resource settings. However, the rate of virological failure for second-line treatment was high, probably because of accumulation of resistances