Risk factors and spatial distribution of Schistosoma mansoni infection among preschool-aged children in Blapleu, Biankouma district, Western Côte d'Ivoire

Schistosoma mansoni infection is common among school-age children (SAC) in western Cote d'Ivoire. Little is known on the infection rate of preschool-aged children (PSAC) due to epidemiological data deficiency and nonappropriate formulation of the drug. Thus, mass drug administration for schistosomiasis control mainly targets SAC. This study aims to identify the risk factors and spatial distribution of S. mansoni infection among PSAC in Blapleu, endemic foci of S. mansoni. We carried out a cross-sectional study in households with PSAC aged 1-6 years. A structured questionnaire was administered to mothers/guardians to obtain data on sociodemographics and water contact behaviour of children. Point-of-care circulating cathodic antigen (POC-CCA) immunodiagnostic test in urine and Kato-Katz (K-K) method with stool were used for S. mansoni infection diagnosis. Multiple logistic regression analysis was performed to determine the relationship between S. mansoni infection and sociodemographic data. Coordinates recorded by a Global Positioning System of households, water source points, and infected PSAC were used to map the spatial distribution of S. mansoni infection cases. This study was conducted with 350 PSAC aged 1-6 years. The overall infection prevalence of S. mansoni varies from 31.43% with the K-K method to 62.86% with the POC-CCA. PSAC aged 2-6 years were highly infected with S. mansoni than those aged 1-2 years (OR = 14.24, 95% CI: 5.85-34.64). PSAC who did not have access and who do not live close to the infected water source were at a significant lower risk of S. mansoni infection (OR = 0.13, 95% CI: 0.057-0.30). The main purpose of water contact of PSAC was to help their mother for laundry that occurs weekly. In Blapleu, a high risk of S. mansoni infection was observed among PSAC. Schistosomiasis control effort in such localities should include information, education, and communication, water, sanitation, and hygiene, and particularly chemotherapy targeting PSAC, reinforcing the need of the paediatric praziquantel formulation

Efficacité des traitements phytosanitaires contre les ravageurs et maladies de quatre variétés de tomate au Centre de la Côte d’Ivoire

L’évolution des populations d’insectes ravageurs et des maladies, ainsi que leur incidence sur la récolte et l’efficacité des traitements chimiques ont été étudiées à la Station Expérimentale du Foro-Foro de l’Institutdes Savanes (ex-IDESSA). Deux fongicides Manate 80 % et Peltar Flo et deux insecticides Décis 12 EC (deltaméthrine) et Systoate (dimethoate) ont été expérimentés en 9 combinaisons de traitements sur quatre variétés de tomate (Rossol, Petomech, Avinash-2 et IDSA07-390). Les observations et mesures ont porté principalement sur le niveau des populations et l’incidence des mouches blanches, des chenilles, desmaladies fongiques et virales et sur le rendement de quatre variétés de tomate. L’étude a montré que la deltaméthrine et le diméthoate sont efficaces contre les mouches blanches et les chenilles. Quant aux chenilles, la noctuelle (Spodoptera sp.) s’avère bien plus importante aussi bien par le nombre de chenilles que par les dégâts causés sur les fruits. Les maladies mycologiques observées en végétation ont révélé, principalement, les pourritures du collet, les dégâts d’alternariose et de stemphyliose. Le manèbe semble bien contrôler ces maladies. Les pertes de récoltes dues aux insectes et champignons ont été évaluées à 23,7 % et 32,5 %. Le traitement des parcelles à la deltaméthrine et au manèbe a induit des gains nets de production entre 160 et 180 %.Mots clés : Fongicides, insecticides, ravageurs, maladies, tomate, Solanum lycopersicum L