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    Etude du potentiel de restauration de la diversité floristique des agrosystèmes de bananiers dans la zone de Dabou (Sud Côte d’Ivoire)

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    En Côte d’Ivoire, face à la disparition des forêts, principalement au profit de l’agriculture, la reconstitution de la flore et de la végétation naturelle demeure préoccupante. La présente étude a permis de déterminer le potentielle de restauration de la flore forestière détruite au profit de la culture intensive de bananiers dans la zone de Dabou. Les compositions floristiques, d’une part, et les états de perturbation, d’autre part, de 7 plantations de bananiers de 2 à 8 ans, 4 jachères de 1 à 2 ans et une forêt naturelle, ont été comparés. Les résultats ont montré que la forêt naturelle, en plus d’être moins perturbée, abrite plus d’espèces végétales qui diffèrent en qualité de celles inventoriées dans les agro-écosystèmes de bananiers qui sont fortement dégradés. Dans ces agrosystèmes, l’absence de la majorité des espèces inventoriées dans la forêt traduit une faible reconstitution de la végétation naturelle.Mots clés: zone agricole de Dabou, composition floristique, forêt naturelle, agrosystème de bananiers

    Variations saisonnières des populations de mirides du cacaoyer dans la région de l’Indénié-Djuablin en Côte d’Ivoire

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    Objectifs : Les dégâts causés par les mirides dans les cacaoyères constituent l’une des préoccupations majeures des producteurs en Côte d’Ivoire. La présente étude a été réalisée pour déterminer les périodes de fortes pullulations de ces insectes nuisibles dans la région de l’Indénié-Djuablin, une importante zone de production cacaoyère en Côte d’IvoireMéthodologie et résultats : L’étude a été menée dans les cacaoyères des producteurs de la région de l’Indénié-Djuablin en 2009-2013. Les variations des populations des mirides ont été évaluées par échantillonnage 2 fois par mois à l’aide de la technique de bâchage. Cette technique a consisté à étaler des bâches de 16 m² de superficie à l'aplomb de 12 cacaoyers repérés dans une zone infestée par les mirides. Les cacaoyers ainsi repérés et bâchés sont traités avec un insecticide homologué (Califan super 40 EC) à forte dose et les mirides sont dénombrés sur les bâches 5 heures après le traitement, à chaque passaged’échantillonnage. Les données de pluviométrie et de température ont été collectées également deux fois par jour (matin et soir) à la station de Recherche du Centre National de Recherche Agronomique à Abengourou. Les résultats ont révélé la présence de 4 espèces de mirides dans la région. Il s’agit de Sahlbergella singularis, Distantiella theobromae et Bryocoropsis laticollis, communément appelé punaises ou poux du cacaoyer, et Helopeltis spp. désigné sous le nom de moustique du cacaoyer. Sahlbergella singularis s’est avérée l’espèce prédominante (95,6%). L’analyse de la courbe de pullulation des mirides de 2009 à 2013 a révélé une seule période de pullulation dans la région qui s’étend de Juillet à février chaque année, avec un pic de population en septembre ou en août selon les années. Par ailleurs, on note que la pullulation des mirides commence pendant les périodes pluvieuses et s’arrête progressivement avec les périodes sèches. A l’inverse, la relation entre les variations des populations des mirides et la température n’était pas évidente. Cependant, les périodes de forte pullulation semblent coïncider avec les températures les plus basses de l’année, la population décroit progressivement à partir de février et mars lorsque la température est plus élevée.Conclusion et application : Cette étude a permis de connaitre les différentes espèces de mirides en présence et les périodes de fortes pullulations dans la région de l’Indénié-Djuablin. Ces résultatspermettront de faire des recommandations quant aux périodes favorables aux interventions phytosanitaires. En effet, une application rationnelle d’insecticide doit être effectuée pendant les périodes où les mirides sont actifs dans les plantations.Mot clés : Cacaoyer, mirides, dynamique des populations, Sahlbergella singulari

    Effect of Depth of Flooding on the Rice Water Weevil, Lissorhoptrus oryzophilus

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    The rice water weevil, Lissorhoptrus oryzophilus (Kuschel) (Coleoptera: Curculionidae), is a semi-aquatic pest of rice and is the most destructive insect pest of rice in the United States. Adults oviposit after floods are established, and greenhouse studies have shown that plants exposed to deep floods have more eggs oviposited in leaf sheaths than plants exposed to a shallow flood. Experiments were conducted in three mid-southern states in the USA to determine if the depth of flooding would impact numbers of L. oryzophilus on rice plants under field conditions. Rice was flooded at depths of approximately 5 or 10 cm in Arkansas in 2007 and 2008 and Louisiana in 2008, and at depths between 0–20 cm in Missouri in 2008. Plants were sampled three and four weeks after floods were established in all locations, and also two weeks after flood in Missouri. On all sampling dates in four experiments over two years and at three field sites, fewer L. oryzophilus larvae were collected from rice in shallow-flooded plots than from deep-flooded plots. The number of L. oryzophilus was reduced by as much as 27% in shallow-flooded plots. However, the reduction in insect numbers did not translate to a significant increase in rice yield. We discuss how shallow floods could be used as a component of an integrated pest management program for L. oryzophilus
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