4 research outputs found

    Traitement du psoriasis par méthotrexate à l’ère des biothérapies : étude chez 21 patients tunisiens

    No full text
    Introduction. Nous présentons ici les résultats en terme d’efficacité et de tolérance du méthotrexate administré chez 21 patients tunisiens atteints de psoriasis sévère. Méthode. Il s’agit d’une étude rétrospective menée, de janvier 2002 à décembre 2009, au service de dermatologie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis. Nous avons recensé 21 patients atteints de psoriasis sévère et mis sous méthotrexate. Résultats. La moyenne d’âge des patients était de 53 ans avec un sex-ratio de 6. La durée moyenne d’évolution du psoriasis était de 10 ans (un mois - 60 ans). Il s’agissait d’un psoriasis en plaques dans 18 cas (85,8 %) [surface cutanée moyenne atteinte de 63 %], d’un psoriasis érythrodermique dans 2 cas (9,5 %) et d’un psoriasis arthropathique dans 1 cas (4,7 %). Le méthotrexate a été administré per os à une dose initiale de 5 à 7,5 mg/semaine. La dose maximale hebdomadaire était de 7,5 mg à 12,5 mg. La rémission était totale dans 62 % des cas et partielle dans 28,5 % des cas. Des effets indésirables hématologiques et hépatiques ont été observés chez 2 patients (9,5 %). La période de rémission après l’arrêt du méthotrexate était en moyenne de 14 mois (3 mois-3 ans). Une récidive à type de psoriasis sévère a été observée chez 7 patients. Conclusion. Notre étude montre une bonne réponse clinique du psoriasis sévère au méthotrexate et ce en terme de taux et de durée de rémission, malgré des doses hebdomadaires plus faibles que celles classiquement utilisées dans la littérature

    Le placebo, quel rĂ´le dans la recherche clinique ?

    No full text
    La réponse à l’administration d’une substance par définition pharmacologiquement inactive constitue l’effet placebo. L’intrication des différents mécanismes impliqués rend impossible leur analyse indépendante et complique l’étude de l’effet placebo. Celui-ci s’inscrit dans un contexte thérapeutique global, lié à l’activation de circuits neurofonctionnels généraux et spécifiques. Il repose sur la mise en jeu des mécanismes d’attente et de conditionnement sous l’influence de la dopamine et du système opioïde, confirmée par la neuro-imagerie. Différentes structures cérébrales vont permettre la sélection d’informations pertinentes pour l’obtention d’une récompense et entraîner la mémorisation de la réponse obtenue afin de favoriser ce circuit lors de la prochaine administration du médicament. Le médicament placebo a donc une action neurobiochimique indirecte justifiant son effet. Ainsi, le recours au placebo en recherche clinique paraît incontournable, car il assure aux études leur validité scientifique en montrant l’action propre de la molécule. Son utilisation reste controversée par des questionnements éthiques. Consacré par l’Evidence Based Medicine, le placebo devient indispensable en recherche après la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, la déclaration d’Helsinki de 1964 viendra encadrer puis restreindre l’usage du placebo, afin de garantir les droits des patients. C’est la recherche active d’un compromis entre éthique et utilisation du placebo, à chaque étape des études, à travers le recours au double aveugle, le consentement éclairé, l’encadrement du Comité de Protection des Personnes, qui assurera la validité des études. Éthiquement recevables, car scientifiquement valides, elles seront alors bénéfiques aux patients

    Traitement du psoriasis par méthotrexate à l’ère des biothérapies : étude chez 21 patients tunisiens

    No full text
    Introduction. Nous présentons ici les résultats en terme d’efficacité et de tolérance du méthotrexate administré chez 21 patients tunisiens atteints de psoriasis sévère. Méthode. Il s’agit d’une étude rétrospective menée, de janvier 2002 à décembre 2009, au service de dermatologie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis. Nous avons recensé 21 patients atteints de psoriasis sévère et mis sous méthotrexate. Résultats. La moyenne d’âge des patients était de 53 ans avec un sex-ratio de 6. La durée moyenne d’évolution du psoriasis était de 10 ans (un mois - 60 ans). Il s’agissait d’un psoriasis en plaques dans 18 cas (85,8 %) [surface cutanée moyenne atteinte de 63 %], d’un psoriasis érythrodermique dans 2 cas (9,5 %) et d’un psoriasis arthropathique dans 1 cas (4,7 %). Le méthotrexate a été administré per os à une dose initiale de 5 à 7,5 mg/semaine. La dose maximale hebdomadaire était de 7,5 mg à 12,5 mg. La rémission était totale dans 62 % des cas et partielle dans 28,5 % des cas. Des effets indésirables hématologiques et hépatiques ont été observés chez 2 patients (9,5 %). La période de rémission après l’arrêt du méthotrexate était en moyenne de 14 mois (3 mois-3 ans). Une récidive à type de psoriasis sévère a été observée chez 7 patients. Conclusion. Notre étude montre une bonne réponse clinique du psoriasis sévère au méthotrexate et ce en terme de taux et de durée de rémission, malgré des doses hebdomadaires plus faibles que celles classiquement utilisées dans la littérature
    corecore