42 research outputs found
Arpi. Formes et modes de vie dâune citĂ© italiote (iveâiie siĂšcle av. n. Ú.) â Campagne dâĂ©tude 2022
DonneÌes scientifiques produites : Arpi. Formes et modes de vie dâune citĂ© italiote Chroniques de lâEFR :https://journals.openedition.org/cefr/1641 Introduction Le nouveau volet ouvert en 2020 sur lâaire de lâHypogĂ©e de la MĂ©duse a Ă©tĂ© approfondi cette annĂ©e grĂące Ă trois missions de documentation dans les dĂ©pĂŽts de la Surintendance, via Arpi (15â18 mars, 15â19 mai, 12â15 juillet 2022). Ce secteur situĂ© au SO du site est bien connu par la prĂ©sence dâun ensemble de tombes Ă chambres publiĂ©es ..
Arpi. Formes et modes de vie dâune citĂ© italiote (IVe-IIe siĂšcle av. n.Ăš.)
Le texte de ces Chroniques prĂ©sente la troisiĂšme et derniĂšre Ă©tape prĂ©liminaire du programme de recherches sur Arpi : formes et modes de vie dâune citĂ© italiote, qui a dĂ©butĂ© en 2014 et vise Ă produire une synthĂšse sur les formes de lâhabitat dâĂ©poque hellĂ©nistique.
La double particularitĂ© du projet se reflĂšte dans la composition de cette contribution : il prend appui, dâune part, sur lâĂ©tude topographique, stratigraphique et matĂ©rielle, des donnĂ©es de fouilles anciennes conduites sous la responsabilitĂ© de la Surintendance entre le dĂ©but de la seconde guerre mondiale et la fin des annĂ©es 1990, dâautre part sur la mise Ă jour des dĂ©couvertes dans une base gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©e, sur une enquĂȘte dâarchĂ©ologie des paysages, avec une approche archĂ©omorphologique, gĂ©omorphologique et gĂ©ophysique, et sur des prospections pĂ©destres. La recontextualisation qui en rĂ©sulte nâest possible que grĂące Ă la complĂ©mentaritĂ© des expĂ©riences et des compĂ©tences rĂ©unies par la Surintendance des Pouilles, puis de Foggia, du Centre Jean BĂ©rard et de lâUniversitĂ© de Salerne. Elle a Ă©tĂ© conduite Ă plusieurs Ă©chelles, de la maison au territoire, pour mieux dĂ©finir les contraintes, les ressources et lâĂ©volution du paysage au sein duquel sâest dĂ©veloppĂ© ce phĂ©nomĂšne urbain de trĂšs grande envergure et encore difficile Ă cerner sur lâensemble de lâespace limitĂ© par lâagger
3. Moio della Civitella
Moio della Civitalle est un petit site fortifiĂ© 20 km Ă lâEst de VĂ©lia, considĂ©rĂ© dâabord comme un phrourion dĂ©fendant le territoire de la ville grecque. LâĂ©tude architecturale de la fortification Ă©voque des parallĂšles lucaniens. A en juger par les trouvailles archĂ©ologiques, le site fut occupĂ© dans le dernier quart du IVe s. et au IIIe s. av. J.-C. La cĂ©ramique appartient Ă la koine hellĂ©nistique mais semble plus proche de celle des Ă©tablissements lucaniens (Roccagloriosa) que de VĂ©lia.Moio della Civitella is a small fortified site 20 km East of Velia, first considered as a phrourion defending the chora of the Greek city. The architectural study of the fortification points toward Lucanian parallels. To judge from the archaeological finds, the settlement was inhabited in the last quarter of the 4th and during the 3rd century BC. Potteries belong to the hellenistic koine, but seem closer to the Lucanian settlements (Roccagloriosa) than to Velia itself
Contacts et acculturations en Méditerranée occidentale
La question des contacts entre les diffĂ©rents peuples qui bordent les rives de la MĂ©diterranĂ©e nord occidentale est lâun des sujets phares de la recherche archĂ©ologique de ces trente derniĂšres annĂ©es. Que lâon parle dâĂ©poque archaĂŻque et classique ou de Protohistoire et dâĂąge du Fer, les Ă©changes et les processus dâacculturation de ces peuples qui entrĂšrent alors en contact les uns avec les autres : Grecs, Celtes, PhĂ©niciens, IbĂšres, Ligures, Ătrusques, ont retenu lâattention des chercheurs travaillant sur lâexpansion grecque dans ces rĂ©gions, sur les trafics commerciaux, sur les Ă©changes culturels. LâĆuvre de Michel Bats (Directeur de recherche honoraire du CNRS) traverse toutes ces thĂ©matiques : la prĂ©sence des PhocĂ©ens et des Ătrusques dans le bassin occidental de la MĂ©diterranĂ©e, lâacculturation et les identitĂ©s ethno-culturelles, les recherches sur la cĂ©ramique et ses usages dans une perspective anthropologique, lâappropriation de lâĂ©criture par les sociĂ©tĂ©s protohistoriques. Ses collĂšgues et amis, en organisant ce colloque et en participant Ă ces actes, entendent lui tĂ©moigner leur amitiĂ© et leur dette intellectuelle. Ce volume rĂ©unit des articles des meilleurs spĂ©cialistes, actuels de la question - des chercheurs de toute la MĂ©diterranĂ©e - autour des quatre grands thĂšmes que nous venons dâĂ©voquer afin tout Ă la fois de dresser un bilan et de dĂ©finir de nouvelles perspectives. Cet ouvrage prĂ©sente donc aussi bien des synthĂšses - sur la prĂ©sence grecque en Espagne, sur lâorigine de lâĂ©criture, sur les pratiques funĂ©raires, sur les identitĂ©s culturelles et ethniques - que des dĂ©couvertes rĂ©centes concernant la thĂ©matique des contacts et de lâacculturation en MĂ©diterranĂ©e nord occidentale : lâagglomĂ©ration du Premier Ăąge du Fer de La Cougourlude (Lattes, HĂ©rault) fouillĂ©e durant lâĂ©tĂ© 2010 ; le sanctuaire hellĂ©nistique de Cumes et les fouilles rĂ©centes de Fratte en Italie ; les ateliers de potiers de Rosas en Espagne ; les derniĂšres dĂ©couvertes dâOlbia de Provence
Grecs et indigĂšnes de la Catalogne Ă la mer Noire
Le programme de travail qui aboutit Ă ce livre sâinscrit dans le cadre du rĂ©seau dâexcellence europĂ©en Ramses2, initiĂ© par la Maison mĂ©diterranĂ©enne des sciences de lâhomme. Une demi-douzaine de tables rondes ont rĂ©uni entre 2006 et 2008, dâun bout Ă lâautre de la MĂ©diterranĂ©e (Ă EmpĂșries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, AthĂšnes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il sâagissait dâĂ©tudier les rapports dâacculturation entre colons grecs et populations indigĂšnes, en tenant compte des diffĂ©rences gĂ©ographiques et chronologiques mais aussi de lâhistoriographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonnĂ© les six tables rondes sont ici la plupart du temps prĂ©cĂ©dĂ©es de textes introductifs. Une premiĂšre partie, consacrĂ©e aux approches rĂ©gionales, permet dâillustrer lâĂ©tat de la recherche dans quelques rĂ©gions choisies (autour dâEmpuries, dâHimĂšre, de Marseille, de VĂ©lia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thĂ©matique, aborde un certain nombre de thĂšmes de recherche dans les rĂ©gions prĂ©cĂ©dentes, mais aussi dans dâautres rĂ©gions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adoptĂ© dans ce livre est dâabord celui de la culture matĂ©rielle ; lâapproche en est essentiellement archĂ©ologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archĂ©ologiques qui permettent de dire si un site est habitĂ© par des Grecs, par des indigĂšnes ou par une population âmixteâ, et comment ces indices ont Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s selon les pĂ©riodes et selon les rĂ©gions. Beaucoup de communications prĂ©sentent des synthĂšses rĂ©gionales ou thĂ©matiques, mais une large place est faite Ă©galement Ă des sites inĂ©dits, pour lesquels on nâa pas hĂ©sitĂ© Ă livrer une abondante documentation (plans, matĂ©riel de fouille). Câest en effet par le renouvellement de la documentation archĂ©ologique que nous pouvons espĂ©rer avancer dans la comprĂ©hension des rapports dâacculturation entre les colons grecs et les populations locales