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    Bñtir en terre crue au nord des Pouilles (Italie du sud) : l’exemple d’Arpi entre le IVe et le IIe siùcle av. J.-C.

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    International audienceBĂątir en terre crue au nord des Pouilles (Italie du sud) : l’exemple d’Arpi entre le IVe et le IIe siĂšcle av. J.-C. ThĂšme 2 - PosterSituĂ© Ă  8 km au nord-est de Foggia, le site daunien d’Arpi est implantĂ© dans la plaine alluviale du Tavoliere des Pouilles, Ă  proximitĂ© d’un cours d’eau navigable, le Celone. DĂšs les VIIIe-VIIe siĂšcles il est dĂ©limitĂ© par un fossĂ© et une levĂ©e de terre formant une demi-lune appuyĂ©e le long du fleuve. Aucun vestige n’est apparent, si ce n’est le tracĂ© de l’agger de 13 km de long et qui renferme une superficie de 1000 ha.Les premiĂšres attestations d’une occupation du site remontent Ă  l’ñge du Fer, mais c’est surtout Ă  partir du IVe siĂšcle que l’agglomĂ©ration daunienne prend progressivement de l’importance au contact des peuples voisins, en particulier des populations osco-samnites limitrophes et des Grecs, notamment ceux de Tarente, et puis des Romains.Un des segments les plus significatifs du dĂ©veloppement urbain d’Arpi rĂ©side dans un quartier aristocratique identifiĂ© dans la partie sud-orientale du site, prĂšs de l’agger, et constituĂ© de domus d’époque hellĂ©nistique partiellement mises au jour entre les annĂ©es 39 et 50, puis Ă  partir des annĂ©es 90, et dont le matĂ©riel Ă©tait restĂ© en partie inĂ©dit. Il s’agit de grandes maisons dotĂ©es d’atria avec impluvium et composĂ©es de plusieurs piĂšces avec des murs en terre crue revĂȘtus d’enduits peints et avec des sols en « cocciopesto » et en mosaĂŻques de galets. La charpente des toits Ă©tait couverte de tegulae et de imbrices.La reprise de l’étude des donnĂ©es mises au jour a permis d’approfondir et de prĂ©ciser le palimpseste stratigraphique et d’apprĂ©cier, en plus de l’amĂ©nagement de riches demeures du IIIe siĂšcle, les diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es pour l’architecture domestique au cours d’une pĂ©riode plus large, allant du IVe au IIe siĂšcle.La terre crue est, comme sur d’autres sites dauniens, le principal matĂ©riau employĂ© pour l’élĂ©vation des murs, alors que pour le mode de mise en Ɠuvre on remarque l’emploi de la terre massive (bauge) et de la brique crue (adobe). Tandis que la bauge est utilisĂ©e pour la construction des murs des maisons et pour une rĂ©fection de l’agger, les briques crues sont adoptĂ©es pour des amĂ©nagements plus modestes (vasques, fours, etc.).L’étude stratigraphique conduite en particulier sur la zone de la domus de « la mosaĂŻque des lions et des panthĂšres » a permis d’observer des diffĂ©rences dans la mise en Ɠuvre des murs, selon les diffĂ©rentes phases de vie. Les structures de plein IVe siĂšcle sont construites uniquement en terre avec des fondations lĂ©gĂšrement dĂ©bordantes. Au IIIe siĂšcle, on remploie les structures prĂ©existantes et pour les nouvelles on privilĂ©gie les murs avec fondation en pierre et Ă©lĂ©vation en terre. Et qu’il s’agisse de murs en terre ou en pierre, on fait recours Ă  des assises de rĂ©glage en terre cuite, utilisant des fragments de tuiles plates dont la bordure est prĂ©sentĂ©e en façade. Les murs sont gĂ©nĂ©ralement revĂȘtus d’un enduit d’origine calcaire, plus Ă©pais et grossier pour les fondations, plus fin pour les Ă©lĂ©vations, parfois peints selon l’utilisation des piĂšces. À partir du IIe siĂšcle, un appareil Ă  bordures de tuiles est employĂ© Ă  Arpi pour les Ă©lĂ©vations de quelques murs et pour la partie basse de la chambre de cuisson du four de la domus. Les murs d’un secteur de l’habitat du dĂ©but du Ier siĂšcle ap. n.Ăš. de la Masseria Menga, sont dĂ©sormais construit avec cette technique

    Arpi. Formes et modes de vie d’une citĂ© italiote (ive‑iie siĂšcle av. n. Ú.) – Campagne d’étude 2022

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    Données scientifiques produites : Arpi. Formes et modes de vie d’une citĂ© italiote Chroniques de l’EFR :https://journals.openedition.org/cefr/1641 Introduction Le nouveau volet ouvert en 2020 sur l’aire de l’HypogĂ©e de la MĂ©duse a Ă©tĂ© approfondi cette annĂ©e grĂące Ă  trois missions de documentation dans les dĂ©pĂŽts de la Surintendance, via Arpi (15‑18 mars, 15‑19 mai, 12‑15 juillet 2022). Ce secteur situĂ© au SO du site est bien connu par la prĂ©sence d’un ensemble de tombes Ă  chambres publiĂ©es ..

    Banquets rituels à Cumes au IVe siÚcle av. J.-C.

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    Un programme de recherches archĂ©ologiques sur la colonie grecque de Cumes a Ă©tĂ© confiĂ© en 1993 Ă  Michel Bats par la Surintendance archĂ©ologique de Naples. Dans le cadre d’un vaste projet associant quatre partenaires, la Surintendance, l’UniversitĂ© « Federico II », l’UniversitĂ© « L’Orientale » et le Centre Jean BĂ©rard, les travaux ont portĂ© sur le forum, les remparts et l’habitat, l’amphithĂ©Ăątre ainsi que les abords de la ville. L’équipe du Centre a Ă©tĂ© chargĂ©e de ce dernier volet ayant comme objectif la recherche des ports. L’enquĂȘte sur les secteurs pĂ©riphĂ©riques, au sud et au nord de l’acropole, en bordure de la mer et de la lagune de Licola, a permis de prĂ©ciser la chronologie du site, sa topographie, sa sĂ©dimentologie et l’évolution de son environnement. À dĂ©faut de structures portuaires, les fouilles ont mis au jour des vestiges aussi divers que des tombes de l’ñge du fer, un sanctuaire grec, une nĂ©cropole romaine ainsi que des bĂątiments byzantins. Dans le sanctuaire grec, une sĂ©rie de piĂšces est interprĂ©tĂ©e comme des salles Ă  banquets rituels.In 1993, Michel Bats has been charged by the Soprintendenza archeologica of Naples to manage new researches at Cumae. This ambitious project involves four partners: the Soprintendenza itself, the University “Federico II”, the University “L’Orientale” and the Centre Jean BĂ©rard. The three Italian teams studied the forum, the remparts and the houses. The Centre Jean BĂ©rard (CNRS-EFR) carried on excavations in the periphery of the Ancient city with the initial aim of discovering the harbour. Surveys and excavations outside the walls, to the South and the North of the Acropolis, along the seashore and the shores of the Laguna di Licola, established the chronology of the site, its topography, its sedimentology and the evolution of its landscape. Even if no remains of any harbour were discovered, the excavations revealed graves of the Iron Age, a Greek sanctuary, the Greek and Roman North cemetery of the city as well as Byzantine buildings. In the Greek sanctuary, a row of rooms can be interpreted as banquet halls for ritual meals

    Arpi

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    Dans le cadre du programme « Arpi. Formes et vie d’une citĂ© italiote » qui a dĂ©butĂ© en 2014, le Centre Jean BĂ©rard (USR 3133 CNRS-EFR) et l’UniversitĂ© de Salerne, en collaboration avec la Surintendance archĂ©ologique des Pouilles, ont Ă©tendu leur Ă©tude Ă  l’ensemble des domus mises au jour lors de fouilles entreprises par la Surintendance Ă  partir des annĂ©es 1939 et 1941. Ce travail qui rĂ©pond Ă  l’objectif prĂ©sentĂ© dans la Chronique 2015, Ă  savoir la reconstruction de la ville d’Arpi Ă  travers ..

    Cumes. Recherches archéologiques dans la nécropole de la Porte médiane.

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    Données scientifiques produites :https://centrejeanberard.cnrs.fr/spip.php?article34&lang=fr Chroniques de l’EFR : https://journals.openedition.org/cefr/990 Introduction En 2001, le Centre Jean BĂ©rard a lancĂ© un programme de recherche pour Ă©tudier la nĂ©cropole de Cumes qui s’étend Ă  l’extĂ©rieur des fortifications septentrionales (fig. 1‑2). Fig. 1. Le site de Cumes et au premier plan la nĂ©cropole de la Porte mĂ©diane. E. Botte, CNRS, CCJ / © CC BY‑NC‑ND. Fig. 2. Plan la nĂ©cropole de la Port..

    Channel-based key generation for encrypted body-worn wireless sensor networks

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    Body-worn sensor networks are important for rescue-workers, medical and many other applications. Sensitive data are often transmitted over such a network, motivating the need for encryption. Body-worn sensor networks are deployed in conditions where the wireless communication channel varies dramatically due to fading and shadowing, which is considered a disadvantage for communication. Interestingly, these channel variations can be employed to extract a common encryption key at both sides of the link. Legitimate users share a unique physical channel and the variations thereof provide data series on both sides of the link, with highly correlated values. An eavesdropper, however, does not share this physical channel and cannot extract the same information when intercepting the signals. This paper documents a practical wearable communication system implementing channel-based key generation, including an implementation and a measurement campaign comprising indoor as well as outdoor measurements. The results provide insight into the performance of channel-based key generation in realistic practical conditions. Employing a process known as key reconciliation, error free keys are generated in all tested scenarios. The key-generation system is computationally simple and therefore compatible with the low-power micro controllers and low-data rate transmissions commonly used in wireless sensor networks

    Arpi. Formes et modes de vie d’une citĂ© italiote (IVe-IIe siĂšcle av. n.Ăš.)

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    Le texte de ces Chroniques prĂ©sente la troisiĂšme et derniĂšre Ă©tape prĂ©liminaire du programme de recherches sur Arpi : formes et modes de vie d’une citĂ© italiote, qui a dĂ©butĂ© en 2014 et vise Ă  produire une synthĂšse sur les formes de l’habitat d’époque hellĂ©nistique. La double particularitĂ© du projet se reflĂšte dans la composition de cette contribution : il prend appui, d’une part, sur l’étude topographique, stratigraphique et matĂ©rielle, des donnĂ©es de fouilles anciennes conduites sous la responsabilitĂ© de la Surintendance entre le dĂ©but de la seconde guerre mondiale et la fin des annĂ©es 1990, d’autre part sur la mise Ă  jour des dĂ©couvertes dans une base gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©e, sur une enquĂȘte d’archĂ©ologie des paysages, avec une approche archĂ©omorphologique, gĂ©omorphologique et gĂ©ophysique, et sur des prospections pĂ©destres. La recontextualisation qui en rĂ©sulte n’est possible que grĂące Ă  la complĂ©mentaritĂ© des expĂ©riences et des compĂ©tences rĂ©unies par la Surintendance des Pouilles, puis de Foggia, du Centre Jean BĂ©rard et de l’UniversitĂ© de Salerne. Elle a Ă©tĂ© conduite Ă  plusieurs Ă©chelles, de la maison au territoire, pour mieux dĂ©finir les contraintes, les ressources et l’évolution du paysage au sein duquel s’est dĂ©veloppĂ© ce phĂ©nomĂšne urbain de trĂšs grande envergure et encore difficile Ă  cerner sur l’ensemble de l’espace limitĂ© par l’agger

    Mégara Hyblaea, campagnes 2022

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    DonnĂ©es scientifiques produites :https://mh2021.hypotheses.org/ L’annĂ©e 2022 a marquĂ© le dĂ©but du nouveau programme de recherche Ă  MĂ©gara Hyblaea « MEGA 2 : recherches dans le vallon de l’Arenella » dans le cadre d’une convention entre l’École française de Rome et le Parco Archeologico de Leontinoi e Megara. Ce projet s’inscrit dans la continuitĂ© du programme MEGA 2017-2021 qui visait Ă  dĂ©finir la chronologie et la genĂšse du plan urbain mĂ©garien sur le plateau Ouest. Tout en poursuivant les ..

    3. Moio della Civitella

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    Moio della Civitalle est un petit site fortifiĂ© 20 km Ă  l’Est de VĂ©lia, considĂ©rĂ© d’abord comme un phrourion dĂ©fendant le territoire de la ville grecque. L’étude architecturale de la fortification Ă©voque des parallĂšles lucaniens. A en juger par les trouvailles archĂ©ologiques, le site fut occupĂ© dans le dernier quart du IVe s. et au IIIe s. av. J.-C. La cĂ©ramique appartient Ă  la koine hellĂ©nistique mais semble plus proche de celle des Ă©tablissements lucaniens (Roccagloriosa) que de VĂ©lia.Moio della Civitella is a small fortified site 20 km East of Velia, first considered as a phrourion defending the chora of the Greek city. The architectural study of the fortification points toward Lucanian parallels. To judge from the archaeological finds, the settlement was inhabited in the last quarter of the 4th and during the 3rd century BC. Potteries belong to the hellenistic koine, but seem closer to the Lucanian settlements (Roccagloriosa) than to Velia itself

    Grecs et indigĂšnes de la Catalogne Ă  la mer Noire

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    Le programme de travail qui aboutit Ă  ce livre s’inscrit dans le cadre du rĂ©seau d’excellence europĂ©en Ramses2, initiĂ© par la Maison mĂ©diterranĂ©enne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont rĂ©uni entre 2006 et 2008, d’un bout Ă  l’autre de la MĂ©diterranĂ©e (Ă  EmpĂșries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, AthĂšnes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigĂšnes, en tenant compte des diffĂ©rences gĂ©ographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonnĂ© les six tables rondes sont ici la plupart du temps prĂ©cĂ©dĂ©es de textes introductifs. Une premiĂšre partie, consacrĂ©e aux approches rĂ©gionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques rĂ©gions choisies (autour d’Empuries, d’HimĂšre, de Marseille, de VĂ©lia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thĂ©matique, aborde un certain nombre de thĂšmes de recherche dans les rĂ©gions prĂ©cĂ©dentes, mais aussi dans d’autres rĂ©gions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adoptĂ© dans ce livre est d’abord celui de la culture matĂ©rielle ; l’approche en est essentiellement archĂ©ologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archĂ©ologiques qui permettent de dire si un site est habitĂ© par des Grecs, par des indigĂšnes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s selon les pĂ©riodes et selon les rĂ©gions. Beaucoup de communications prĂ©sentent des synthĂšses rĂ©gionales ou thĂ©matiques, mais une large place est faite Ă©galement Ă  des sites inĂ©dits, pour lesquels on n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  livrer une abondante documentation (plans, matĂ©riel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archĂ©ologique que nous pouvons espĂ©rer avancer dans la comprĂ©hension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales
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