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Les femmes : des intentions de vote Ă©volutives
Pendant quatre décennies, les femmes et les hommes ont voté en France de manière différente, les premières soutenant plus volontiers la droite. Notamment parce que les deux électorats étaient sociologiquement assez différents. Mais de grands changements se sont produits dans la période récente.Note publiée sur le site du Cevipof "Elections 2012" In "Le recueil des notes du Cevipof - Les électorats sociologiques
La rencontre socialiste de Grenoble
Le 30 avril 1966, s'ouvrait au Théâtre municipal la rencontre sociaÂliste de Grenoble. Cinq cents participants devaient pendant deux jours suivre les dĂ©bats suscitĂ©s par la prĂ©sentation de trois rapports.
L'appel lancé pour la rencontre traduisait une préoccupation précise : définir les éléments d'un programme socialiste moderne, applicable à moyen terme par une gauche ayant accédé au pouvoir. Mais les diverses interprétations que l'on a données de ces deux journées font se poser trois questions : Comment est née la rencontre? Quel a été son contenu? Enfin, quelle en est la signification politique
Les électrices françaises de 1945 à 1993
Qu'est-ce qui détermine les choix électoraux? Pour Janine Mossuz-Lavau, l'exemple de l'évolution des élec- trices françaises entre 1945 et 1993 est clair: quand on ne naît pas citoyenne, il faut apprendre à le devenir. Les opinions ne changent-elles pas au rythme des transformations des statuts sociaux ? (...)
Le vote des femmes en France (1945-1993)
En France, les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, par une ordonnance du 21 avril, prise à Alger, qui prévoit, dans un article premier, la convocation d'une assemblée nationale constituante « élue au scrutin secret par tous les Français et Françaises majeurs », et ajoute, dans un article dix-sept, « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». La France est donc l'un des derniers pays d'Europe à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, juste avant l'Italie, la Belgique, la Grèce, Chypre, la Suisse et le Liechtenstein. Cet acte intervient après quelques décennies de dissensions entre une Chambre des députés qui votait en sa faveur et un Sénat qui s'y opposait, en arguant d'une nature féminine vouée à la sphère du privé : « Le foyer sera un enfer », déclarait-on, « les enfants seront négligés », les femmes « souffrent de s'imposer ces airs d'autorité et de commandement qui leur vont mal », la femme est « une idole précieuse et charmante » dont le rôle est de séduire non de se battre. De fait, les radicaux de l'époque craignaient un vote féminin sous influence cléricale, qui aurait favorisé les forces conservatrices, et n'hésitaient pas pour cette raison à s'en tenir au suffrage semi-universel en vigueur depuis 1848. Aujourd'hui alors que près un demi-siècle est écoulé depuis cette décision historique quel bilan peut-on dresser. Comment les femmes qui forment 53%
du corps électoral ont-elles utilisé leur droit de vote. [Premier paragraphe
Comte rendu de Marie-Laure Déroff, 'Homme/Femme : la part de la sexualité : une sociologie du genre et de l’hétérosexualité'
Les travaux sur la sexualité font régulièrement apparaître des
différences dans la manière dont les hommes et les femmes
appréhendent ce sujet [Bajos et Spira et alii, 1993 ; Mossuz-
Lavau, 2002 ; Bozon, 2002 ; Bajos et Bozon, 2008]. Malgré une
évolution des genres masculin et féminin vers plus d’égalité et de
ressemblance, le temps n’est pas encore à l’indifférenciation, que
certains redoutent d’ailleurs et baptisent « confusion des sexes »
[Schneider, 2007]. Dans le présent ouvrage, Marie-Laure Déroff
tente de dĂ©mĂŞler ce qui, dans le rapport Ă la sexualitĂ©, se rĂ©fère Ă
des modèles du passé de ce qui annonce une nouvelle grammaire
des relations hommes/femmes dans ce domaine. Dans cette
entreprise, elle s’appuie sur une double investigation. D’une part,
elle a interrogé, par la voie d’entretiens de type semi-directif,
12 hommes de 24 Ă 53 ans et 16 femmes de 24 Ă 49 ans, tous
hétérosexuels et ayant ou ayant eu une expérience de couple (...)
Sexualidade e religiao : ocaso das mulheres muçulmanas na França
O texto apresenta dados de uma pesquisa realizada com mulheres migrantes que
vivem na França. O foco da pesquisa é a relação entre sexualidade e religião, no caso de
mulheres vivendo em situação de precariedade. As informações sobre essa população foram
recolhidas utilizando-se o método de histórias de vida. O artigo salienta a relação negativa
para as mulheres entre prescrições religiosas e exercĂcio da sexualidade, especialmente para
as muçulmanas
Radicalisme politique et permissivité sexuelle : contribution à l’étude de la contestation des jeunes en milieu urbain
Quelles sont, en ce qui concerne la contestation des jeunes, les relations existant entre rupture politique et rupture culturelle ? L'interaction entre radicalisme et permissivité sexuelle est étudiée, à partir de données recueillies par questionnaires auprès de 470 jeunes de 16-34 ans de Boulogne-Billancourt. L'hypothèse à vérifier est que l'on est d'autant plus radical sur le plan politique que l'on est en même temps permissif à l'égard des questions sexuelles
Statut socio-économique : classe d’âge, milieu d’origine et attitudes oppositionnelles
A l'aide de données recueillies par sondages auprès d'hommes et de femmes âgés de 16 à 34 ans et
issus d'un milieu urbain parisien, il s'agit d'Ă©tudier comment s'organisent certaines attitudes d'opposition
au système politique, et plus précisément celles à l'égard de l'Etat, celles à l'égard de ces agents
particuliers du changement politique que sont les partis de gauche, celles enfin Ă l'Ă©gard des moyens
révolutionnaires du changement tels qu'ils sont retenus et formulés dans le questionnaire de l'enquête :
la révolution (sans autre précision), la grève générale, la révolution dirigée par le Parti communiste et
l'insurrection gauchiste. On constate que si des variables caractérisant le sujet lui-même (âge, statut
socio-économique) interviennent significativement pour rendre compte des degrés de « radicalisme »
dans l'attitude oppositionnelle, il importe surtout de considérer le milieu d'origine et surtout l'idéologie
familiale pour comprendre les mécanismes de formation des attitudes d'opposition à la communauté, au
régime et aux autorités politiques
Que sont devenus les clubs ?
Au cours des annĂ©es 1964-1965, il ne se passa guère de semaines sans que soient scrutĂ©s dans la presse les « forces vives », la « France souterraine », les clubs et sociĂ©tĂ©s de pensĂ©e enfin, dont de nombreuses variĂ©tĂ©s avaient surgi Ă Paris et en province Ă partir de 1951 et, surtout, dès 1958l. Au printemps 1964, deux tentatives de regroupement avaient Ă©tĂ© esquissĂ©es : les 25 et 26 avril, se tenaient Ă Vichy des Assises auxquelles participaient les clubs les plus rĂ©ticents devant l'action politique ; les 6 et 7 juin, une convention prĂ©paratoire des institutions rĂ©publicaines rĂ©unissait tous ceux qui Ă©taient au contraire bien dĂ©cidĂ©s Ă mener dans l'immĂ©diat un combat politique. Toutefois, si de cette dernière manifestation devait naĂ®tre une formaÂtion politique, la Convention des institutions rĂ©publicaines, les Assises de Vichy allaient rester sans lendemain (...)
Genre et politique en France: l’élection présidentielle en question
En 2007, pour la première fois en France, ungrand parti politique, le parti socialiste, a présentéune candidate à la présidence de la république.Elle n'a pas été élue mais sa campagnerevêt une importance particulière dans un paysoù il n'y avait jusque-là que 12,3% de femmesà l'assemblée nationale (18,5% depuis leslégislatives de juin 2007). Cet article analysela signification de cette candidature du pointde vue du genre dans l'histoire de l'éligibilitéen France et dans l'histoire du vote
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