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    1.1. Arpajon et l’Arpajonnais à l’époque gallo-romaine : contexte historique et archéologique Christian Piozzoli Arpajon est une commune de la vallée de l’Orge, située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris, dans le département de l’Essonne (fig. 1.1.1). Depuis le début des années 2000, plusieurs interventions d’archéologie préventive ont eu lieu dans le centre ancien de la ville. Celles-ci ont permis aux archéologues de mettre au jour de nombreux vestiges enfouis, ceux d’une aggloméra..

    Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), ZAC du Sycomore : phase 2 : rapport de diagnostic

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    Ce diagnostic (26,78 ha) constitue la sixième et dernière opération de diagnostic de la ZAC du Sycomore, à l'est de la commune de Bussy-Saint-Georges.Outre l'extrémité nord-est d'occupations laténienne et antique difficilement compréhensibles dans l'angle sud-est de l'emprise, déjà appréhendées en 2006 sur un diagnostic contigu, deux sites ont été reconnus. Le premier, au centre de l'emprise, est un enclos quadrangulaire (0,8 ha), vraisemblablement d'habitat, ayant livré du mobilier de La Tène moyenne et finale. Un enclos funéraire, exemplaire rare dans la micro-région, situé à 60 m, pourrait lui être contemporain. Le second site est situé au nord-est ; il est possible que son assiette (2 ha) déborde de l'emprise. A une occupation du Haut-Empire, caractérisée par des limites conséquentes, une cave et une fosse polylobée, ainsi que des éléments architecturaux notables pour Marne-la-Vallée (enduits peints, tubulure, mortier hydraulique) succède une réoccupation mérovingienne (VIIe-VIIIe siècles) ne semblant pas outrepasser ces limites. Enfin, a priori décalée vers le sud, une fréquentation de la zone a encore lieu dans la seconde moitié du Xe et au XIe siècle, marquée par plusieurs fonds de cabane.Trois axes de circulation traversent l'emprise. Leur origine pourrait être ancienne, au moins médiévale. Enfin, l'opération a montré une nouvelle fois la mise en valeur du territoire à l'époque gallo-romaine, par un réseau hydrographique complexe et artificiel, très organisé, sous la forme de bassins de rétention d'eau et d'imposants fossés

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    2.1. Composition générale et méthodologie Fabien Pilon et Vincent Drost Figure 2.1.1 – Composition générale du trésor de Saint-Germain-lès-Arpajon Au fur et à mesure qu’elles sortaient de l’atelier de restauration, les monnaies ont été réparties par règne avant d’être remises aux numismates chargés de leur étude. Le travail de catalogage a été confié à cinq personnes, et effectué dans deux institutions, le département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF et le Service régional de l’..

    Dourdan (Essonne), 23 boulevard des Alliés : rapport de diagnostic

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    Dourdan est considérée comme une agglomération secondaire antique, grâce notamment aux nombreux vestiges et découvertes fortuites mis au jour dans la commune et ce dès la fin du XIXe siècle. Cette agglomération, qui s'étend principalement le long de la rive gauche de l'Orge, perdure du Ier siècle au IVe siècle de notre ère. Les éléments la composant sont une nécropole, des ateliers de potiers mais également des secteurs d'habitats, caractérisés par diverses structures en creux, des caves ou encore des fossés.Le récent diagnostic, mené au 23, boulevard des Alliés, est au centre d'un secteur déjà riche en vestiges archéologiques antiques (situés rue Fortin, rue Étienne Minot ou encore rue Antoinette Bervas).Cette opération a permis la mise au jour de nombreuses structures variées (niveau anthropisé, sol, fondation de mur, structures de combustion ou encore excavation) associées à un mobilier également abondant (notamment un riche corpus céramique et un volume conséquent de déchets métallurgiques).L'ensemble de ces vestiges va venir émailler quatre états d'occupation distincts, allant de la Protohistoire récente (La Tène D) au IVe siècle. Ces occupations se répartissent spatialement selon deux pôles distincts, l'un situé au nord de l'emprise et l'autre au sud. Ces occupations vont se répartir entre ces deux pôles d'un état à l'autre et revêtir tantôt un caractère domestique tantôt une vocation artisanale.En aval d'une fréquentation ponctuelle du lieu (état 1), le second état, allant de la seconde moitié du Ier siècle à la première moitié du IIe siècle, est sans conteste le plus riche et le plus dense en termes de structures et de mobiliers archéologiques. Le secteur le plus au sud est marqué par une importante phase de construction, suivie d'une occupation artisanale centrée sur la réduction du minerai de fer. Le secteur nord a permis la découverte d'une structure de combustion, dont la finalité (domestique ou four de potier) reste à préciser.Le troisième état, de la seconde moitié du IIe siècle au IIIe siècle, touche surtout le secteur nord. Ce dernier, à vocation domestique, s'oppose à l'unique vestige du secteur sud qui illustre une activité de forge d'épuration. Enfin, le dernier état (de la seconde moitié du IIIe au IVe siècle) touche exclusivement le secteur sud. La reconnaissance d'un niveau de démolition marque l'abandon volontaire du secteur, qui ne sera dès lors plus occupé.Ce diagnostic, assurément riche en découvertes archéologiques, témoigne d'un secteur densément occupé, et ce en continu durant toute l'Antiquité. La vocation artisanale de ce secteur, marquée par la reconnaissance de structures en lie direct avec un atelier métallurgique, est sans équivoque. Il constitue un maillage supplémentaire et déterminant dans la compréhension du schéma d'organisation et du système de production de cette activité, restant encore à définir au sein de cette agglomération antique

    Île-de-France, Seine-et-Marne, Meaux, Zone Industrielle Nord, rue du Vide Arpent/façade RD17a. Cadastre : parcelle n° 533. Diagnostic archéologique du 24/09 au 21/10/2004: Édifice de spectacle gallo-romain de La Bauve

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    A l’automne 2004, en prévision d’aménagements sur la Zone Industrielle Nord à Meaux, en Seine-et-Marne, une surface d’1,1 ha a été mise à disposition par la Ville en vue de la réalisation d’un diagnostic archéologique, comme prévu par la loi du 17 janvier 2001. Cette parcelle est située dans le périmètre du site du sanctuaire gallo-romain de La Bauve, inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments HistoriquesUne première phase de sondage à la pelle mécanique de 3 jours a permis de mettre au jour de conséquents vestiges monumentaux gallo-romains. Au vu de l’importance des premières découvertes, le Service Régional de l’Archéologie a fait procéder à une prolongation exceptionnelle de l’opération. Les sondages complémentaires ont révélé l’existence d’un édifice de spectacle à façade rectiligne et gradins en cercle ou ellipse outrepassée.Le mobilier collecté indique une construction probable pendant le Haut-Empire et un abandon au IVe à début Ve s. ap. J. C.Il faut souligner la conservation exceptionnelle de certains des niveaux de sols et des maçonneries, principalement due à la présence de remblais antiques pouvant atteindre 4 m d’épaisseur. Au pied des remblais, l’élévation des murs atteint 1 m, laissant présager d’un fort potentiel de conservation en contre-haut. La zone arrière des gradins se situe entre 10 m et 30 m hors emprise, sur la parcelle orientale voisine, déjà partiellement construite après décaissement d’une partie du versant.À l’instar de l’occupation rituelle gauloise, plus au nord, l’édifice de spectacle était inconnu. Cette découverte permet de compléter les connaissances sur l’environnement du sanctuaire, fouillé entre 1985 et 1997, situé à environ 150 m à l’ouest.Le site de la Z.I. Nord de Meaux constitue dès lors l’un des gisements gallo-romains majeurs d’Île-de-France. Des complexes similaires sont connus extra muros à Genainville, dans le Val-d’Oise, et à Chateaubleau, en Seine-et-Marne. L’édifice de spectacle de La Bauve se rapproche du type de Genainville, et peut-être identifié comme étant probablement un « théâtre ». L’ensemble cultuel gaulois et gallo-romain de Meaux s’affirme comme étant l’un des principaux complexes religieux « ruraux » de Gaule du Nord

    Île-de-France, Seine-et-Marne, ville-nouvelle de Sénart, Moissy-Cramayel, Parc d’activités de Chanteloup. Fouilles archéologiques du 26/04 au 30/06/2004. Occupations de l’âge du Fer, établissement rural et réseaux fossoyés du Haut-Empire

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    En prévision d’aménagements sur la commune de Moissy-Cramayel à Melun-Sénart, une surface d’environ 52 ha a été mise à disposition par la société Prologis en vue de la réalisation d’un diagnostic archéologique. Cette première phase s’est déroulée pendant le mois d’août 2003. Des opérations de fouilles complémentaires se sont déroulées entre avril et juin 2004, sur une surface totale d’environ deux hectares.La fréquentation de l’emprise diagnostiquée dès la période du Néolithique, dite du Villeneuve-Saint-Germain (charnière des VIe et Ve millénaires avant notre ère), se traduit par la présence erratique de tessons, d’un fragment de bracelet en schiste et de pièces lithiques.Au centre de l’emprise, des fosses, concentrées sur un demi hectare, ont livré de la céramique modelée comportant des éléments caractéristiques de la fin du Hallstatt final et de La Tène ancienne. Le mobilier issu des remplissages comprend des éléments correspondant aux activités et occupations liées à un habitat rural. Plusieurs aménagements et bâtiments sur poteaux non-datés participent probablement de la même occupation.Au nord-ouest, des fossés en angle et une fosse ont livré une faible quantité de céramique datable de la fin de La Tène moyenne jusqu’au début de la période gallo-romaine (env. 1ère moitié IIe s. av.-début Ier s. ap. J.-C.). Plusieurs fosses, deux fossés et deux bâtiments sur poteaux ont livré de la céramique modelée en très faible quantité. Il est possible que ces structures appartiennent au même intervalle. Trois de ces fossés pourraient représenter la partie méridionale d’un enclos se développant vers le nord, sous la butte artificielle actuelle. L’hypothèse d’une occupation à enclos, avec fosses utilitaires et bâtiments sur poteaux à l’intérieur et en périphérie, pourrait correspondre à un établissement rural de type « ferme indigène », caractéristique des périodes gauloise et gallo-romaine précoce.Au nord-est, les vestiges mis au jour correspondent à une partie d’établissement rural du Haut-Empire. L’absence de bâtiment central, dit « résidentiel », identifie le secteur dégagé comme étant la partie occidentale « secondaire », dite « agricole », de la « ferme ». La faible densité et la relative « légèreté » des structures semblent indiquer un établissement d’envergure réduite. Pour les établissements de ce type, les enclos, généralement quadrangulaires à rectangulaires, enserrent une surface comprise entre 1 à 2 ha. La surface dégagée, d’environ 0,7 ha à l’intérieur des enclos, peut donc être estimée correspondre à environ la moitié de la surface totale des installations. Les données chronologiques absolues, stratigraphiques et morphologiques ont permis de distinguer deux phases d’enclos. Ces deux phases des réseaux fossoyées correspondent à l’hypothèse de deux grandes phases d’occupation et d’aménagement de la « ferme ».La présence d’un ou plusieurs réseaux fossoyés réticulaires en partie orthogonaux, couvrant plus de 25 ha, ainsi que l’emploi probable d’unités de mesure normées, constituent de forts indices de la mise en place d’un réseau parcellaire au moins en partie arpenté pendant le Haut-Empire. Les fossés peuvent remplir la triple fonction de drainage, de limite parcellaire ou d’enclos. Des secteurs d’activités se démarquent principalement par la présence de concentrations de mobilier domestique et de construction. Le décapage très partiel de ces zones secondaires ne permet cependant pas d’en évaluer l’importance. Les indices d’une possible division basée sur une unité de surface fixe (candetum « carré » ?) pourraient traduire une volonté de contrôle et de division du travail agricole. De même, l’existence de lopins quadrangulaires à rectangulaires facilite non seulement l’organisation des tâches, mais également le calcul des surfaces occupées.La ferme antique partiellement dégagée s’intègre dans un découpage volontariste des terres, sans doute directement lié à leur mise en valeur et exploitation agricole. L’implantation d’un parcellaire quadrangulaire en partie orthogonal traduit une volonté d’organisation, dont les probables modalités foncières et/ou fiscales nous demeurent encore inconnues

    The Saint-Germain-lès-Arpajon hoard (Essonne, France): just another “big” radiate hoard?

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    The Saint-Germain-lès-Arpajon hoard, found in 2008 near Paris, is among the biggest Roman coin hoards. The two jars, successively found by workers and by archaeologists, contained nearly 34,000 copper alloy coins of the second half of the 3rd century AD. Although exceptional in size, the hoard belongs to a most common category of coin hoards. As its complete study is drawing to an end, this paper aims at discussing the methodology used and the challenges faced to complete such a long-term task. Is it really worth the effort, as several very big hoards of this kind have already been published? Every coin hoard has its interesting features and the Saint-Germain-lès-Arpajon is unique, as shown by its internal structure. Therefore, it deserves to be thoroughly studied and compared to other treasures for a better understanding of hoarding practices and coin circulation patterns

    Charny (Seine-et-Marne), "La Pièce de Choisy", "Le Diable aux Forts" : Fresnes-sur-Marne (Seine-et-Marne), "Les Vieilles Fourches" : Nécropoles de l'Âge du Bronze et de La Tène, ensembles parcellaires et habitats laténiens, gallo-romains, du haut Moyen Âge en rebord de plateau de la vallée de la Marne à Fresnes et à Charny : rapport de diagnostic

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    Ce diagnostic archéologique chevauche les limites communales de Fresnes-sur-Marne et de Charny. Il a révélé de nombreux indices et sites du Paléolithique moyen à la période médiévale. Les principaux résultats concernent quelques vestiges lithiques du Paléolithique moyen regroupés sur une centaine de mètres carrés.Des éléments de parure en schiste et une armature en silex appartenant au Néolithique ancien sont peut-être les témoins d'une occupation "secondaire" rattachée à un habitat de fond de vallée.Trois monuments funéraires circulaires protohistoriques sont implantés en rebord de plateau. L'un d'entre eux, composé de deux fossés concentriques, atteint un diamètre de 44 m. Ce monument rappelle ceux que l'on retrouve principalement sur les façades maritimes de la Manche et de la Mer du Nord. Ils sont rattachés à l'âge du Bronze ancien/moyen. Les deux autres enclos, de plus petit diamètre (22 et 28 m de diamètre) n'ont pu être datés faute de matériel.Quatre pôles d'incinérations ont été reconnus sur une ligne est/ouest au sud des trois enclos circulaires. Une des incinérations a livré un vase rattaché à la culture du Rhin-Suisse-France orientale.La contemporanéité entre enclos et/ou incinérations n'est pas établie, mais s'inscrit au sens large dans la période de l'âge du Bronze.Une épingle du Bronze final, de la même période que le vase de l'incinération a été découverte isolée à plus de 200 m des enclos. La Tène ancienne est représentée par deux structures isolées : la première, bien que les arguments demeurent ténus, pourrait résulter d'une incinération. La seconde correspond à un silo de La Tène B creusé dans l'aire centrale d'un des enclos circulaires, sans qu'il y ait nécessairement de relations entre eux.Une nécropole monumentale de La Tène composée par une demi-douzaine d'enclos quadrangulaires a livré pour l'un d'entre eux des fragments d'amphore de type Dressel I
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