13 research outputs found

    N. D'anna. La disciplina del Silenzio. Mito, mistero ed estasi nell'antica Grecia

    No full text
    Montiglio Silvia. N. D'anna. La disciplina del Silenzio. Mito, mistero ed estasi nell'antica Grecia. In: Revue de l'histoire des religions, tome 215, n°4, 1998. pp. 514-517

    La menace du silence pour le héros de l'Iliade

    No full text
    La menace du silence pour le héros de l'Iliade (pp. 161-186) Cette étude cherche à cerner les connotations principales du silence dans la première épopée, à partir du texte lui-même aussi bien que des gloses anciennes. Dans le cadre du "combat de paroles" auquel se livrent les héros de l'lliade, le silence s'avère être surtout une marque de défaite, d'inertie, d'impuissance. Le code homérique de la parole, en effet, présuppose la circulation rapide d'un epos constamment échangé, si bien que toute suspension silencieuse apparaît comme la rupture non souhaitable d'un tissu sonore qui se veut compact et continu. Arrêt troublant, le silence est souvent entouré de voix puissantes et toujours surmonté par une voix nouvelle, qui semble conjurer la menace qu'il représente pour le héros aussi bien que pour l'aède.Montiglio Silvia. La menace du silence pour le héros de l'Iliade. In: Mètis. Anthropologie des mondes grecs anciens, vol. 8, n°1-2, 1993. pp. 161-186

    Odysseus' return and the memory of wandering

    No full text
    As is well known, Odysseus succeeds in returning to Ithaca because he does not forget. But what exactly does he not forget ? Of course, that he must return, that is, preserve his identity as Odysseus and mortal man. However, his memory of the return is inseparable from his memory of wandering. Wandering is not just a trial that Odysseus will win only if he keeps asserting his determination to return. It is the very expression of his mortality. Stoic and Neoplatonic philosophers had good reasons to interpret Odysseus as an incarnation of the homo viator. In fact, at the beginning of the epic Odysseus is nothing but a wanderer : he is the nameless man («Everyman») who has wandered, seen and suffered much. Wandering defines the human condition. Hence, Odysseus must remember his wandering if he wants to preserve his humanity, that is, to return to Ithaca. The interconnection between Odysseus'memory of wandering and (his memory of) the return comes to the fore in his encounter with Circe. This episode marks an important transition in Odysseus' journey : by giving him instructions, indications as to the roads to follow, Circe transforms Odysseus'wandering into a directed movement. Thanks to Circe's guidance, Odysseus no longer sails between «Wandering Rocks» (12. 61). He would no longer be driven astray except if he should transgress (as he eventually does), her instructions. The pivotal role of Odysseus'encounter with Circe explains why he loses the compass on her island as nowhere before : now that he is soon to learn about his itinerary, Odysseus has to experience a total disorientation, both geographically (he tries in vain to understand where he is [10. 190-94]) and existentially. Whereas in the episode of the Lotus-Eaters Odysseus awakened his companions to the memory of their homebound journey, during his stay with Circe he is the one who forgets. And his forgetfulness is twofold : it concerns both his «woeful wandering» (10. 464) and his goal, the homecoming, which his companions remind him after a whole year (10. 472). Odysseus forgets to return because he forgets his past wandering. By contrast, Odysseus'memory of his homebound journey goes hand in hand with his memory of wandering. As he nostalgically contemplates the sea from Calypso's island, he thinks of it as both the road that hopefully will take him back to Ithaca and the place of his past (and future ?) wandering. Similarly, when he asks for conveyance, he also, and vocally, remembers his wandering. At the courts of Aeolus and especially of Alcinous, Odysseus both asks his hosts to be taken home and narrates his painful adventures to them. And even once he is back on Ithaca, he keeps narrating « his » wandering (under the disguise of the « Cretan ») to everyone who inquires into his identity, so much so that his reunion with Penelope, where the homecoming journey comes to an end, is sealed by a last narration of his wanderings (23.3 10-43).II est bien connu qu'Ulysse réussit son retour parce qu'il n'oublie pas. Qu'est-ce qu'il n'oublie pas, au juste ? Bien évidemment le retour lui-même, le but de son voyage, à savoir, son identité en tant qu'Ulysse-homme mortel. Cependant, la mémoire du retour est indissociable de la mémoire de l'errance. L'errance n'est pas seulement, comme on le croit généralement, une épreuve contre laquelle Ulysse doit faire valoir sa volonté de retour ; c'est l'expression même de sa mortalité. Les philosophes stoïciens et néoplatoniciens visaient juste lorsqu'ils interprétaient Ulysse comme l'incarnation de Yhomo viator. En effet, au début de l'épopée Ulysse n'est rien sauf un errant : il est l'homme sans nom (Phomme-type) qui a tant erré, vu et souffert. L'errance définit la condition humaine. Cela étant, Ulysse doit se rappeler son errance s'il veut préserver son humanité, c'est-à-dire, retourner à Ithaque. Le rapport indissociable entre mémoire de l'errance et (mémoire du) nostos éclate au grand jour dans l'épisode de Circé. Cet épisode marque une transition importante dans le voyage d'Ulysse : en lui donnant des instructions, des indications, en lui traçant des cartes, Circé transforme l'errance d'Ulysse en un voyage guidé. Désormais, il ne naviguera plus entre «Rochers Errants» (12. 61). Il n'ira plus à la dérive sauf s'il transgresse (comme il le fera) les instructions de son guide. Le rôle de transition que joue l'épisode de Circé dans la qualité du mouvement d'Ulysse, explique pourquoi Ulysse s'égare sur l'île de la déesse comme jamais auparavant : maintenant qu'il est sur le point de connaître la route, Ulysse doit subir l'épreuve d'un déso- rientement total, géographique (Ulysse s'efforce en vain de comprendre où il est [10. 190-94]) aussi bien qu'existentiel. Ulysse, qui ramenait ses compagnons à la mémoire et sur la route du retour lors de l'escale cheE les Mangeurs de Lotos, maintenant oublie. Et son oubli est double : il touche à la fois sa «pénible errance» (10. 464) et son objectif, le retour, que ses compagnons lui rappellent au bout d'un an (10. 472). L'oubli du retour donc coïncide avec l'oubli de l'errance. En revanche, la mémoire du retour s'accompagne toujours de la mémoire de l'errance. L'Ulysse nostalgique qui contemple la mer de l'île de Calypso, contemple à la fois la route qu'il espère le ramènera à Ithaque et le lieu de son errance passée (et future ?), de même que l'Ulysse qui demande instamment d'être ramené chez lui, est aussi l'Ulysse qui se remémore. Chez Éole et surtout chez Alcinous, Ulysse à la fois demande le retour à ses hôtes et leur offre le récit de ses pénibles aventures. Et même une fois débarqué à Ithaque, il continue néanmoins de narrer «son» errance (sous le déguisement du «Cretois») à tous ceux qui lui demandent son identité. Au point qu'il scelle ses retrouvailles avec Pénélope, où s'accomplit le retour, par une dernière remémoration de son errance (23. 310-343).Montiglio Silvia. Odysseus' return and the memory of wandering. In: Gaia : revue interdisciplinaire sur la Grèce Archaïque, numéro 7, 2003. pp. 215-223

    Prises de paroles, prises de silence dans l'espace athénien

    No full text
    Utterances and silences in the Athenian sphere. Silvia Montiglio. [23-41] This article aims at understanding the articulation betweeen speech and silence in the assembly of ancient Athens. The orator, concerned as he is with the rights and duties of intervening for the public good, as well as with the need to show his restraint, makes an abundant use of pretentions in order to suggest that he speeks only for the common interest, all the more that he often praises himself and insults his opponents. However, he must declare his intention to remain silent, because the sudden absence of words is interpreted as a sign of impotence. As a matter of fact, the representation of the relationship between the orator and his audience does not allow silent eloquence: since the public is supposed to be tumultuous, the speaker must display his voice and words to keep it under control. At the same time, the uproar of the audience is considered to signify the success of the orator, who ignores silent admiration. By contrast, in Rome the audience's silence implies admiration and even consensus. This difference is to be related to the importance of equality of speech for the definition of Athenian democracy : given that the audience is composed of potential speakers, its silence reflects a negative attitude, evoking embarrassement, rejection or stupidity.Prises de parole, «prises de silence» dans l'espace athénien. Silvia Montiglio. [23-41] Cette étude se propose de comprendre l'articulation entre la parole et le silence à l'assemblée de l'Athènes classique. Pris entre le droit/devoir d'intervenir pour le bien commun et le souci de montrer sa retenue, l'orateur jalonne ses discours de prétéritions afin de suggérer qu'il ne parle que dans l'intérêt collectif, et cela d'autant plus qu'il se loue lui-même ou qu'il insulte ses adversaires. Pour que son silence soit efficace, cependant, il doit déclarer son intention de se taire. Car le silence réel, le vide de parole, est perçu comme un indicateur de malaise ou d'impuissance, dans le cadre d'un rapport qui se veut conflictuel entre l'orateur et le public : celui-ci étant représenté comme tumultueux, l'orateur doit le dompter par ses paroles et par sa voix. En même temps, le tumulte de l'auditoire est une marque de succès pour l'orateur, qui ne connaît pas l'approbation silencieuse. Il en va autrement à Rome, où le silence du public indique son admiration, voire son consensus. Cet écart doit s'expliquer en évoquant l'importance majeure de l'égalité de parole dans la définition de la démocratie athénienne : là où l'auditoire est constitué de parlants virtuels, son silence apparaît comme un comportement négatif, signifiant l'embarras, le rejet, la stupidité.Montiglio Silvia. Prises de paroles, prises de silence dans l'espace athénien. In: Politix, vol. 7, n°26, Deuxième trimestre 1994. Parler en public, sous la direction de Dominique Cardon, Jean-Philippe Heurtin et Cyril Lemieux. pp. 23-41

    N. D'anna. La disciplina del Silenzio. Mito, mistero ed estasi nell'antica Grecia

    No full text
    Montiglio Silvia. N. D'anna. La disciplina del Silenzio. Mito, mistero ed estasi nell'antica Grecia. In: Revue de l'histoire des religions, tome 215, n°4, 1998. pp. 514-517
    corecore