106 research outputs found

    Céramique en Midi toulousain (xvie-xixe s.) : production, circulation, consommation

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    La troisième année de ce projet collectif consacré à l’étude de la céramique moderne et contemporaine en Midi toulousain a reçu le renfort du projet CERSO (Céramiques du Sud-Ouest de la France, xviie-xixe s. Approches archéologique, archéométrique et historique) grâce auquel des échanges avec plusieurs chercheurs de l’université de Montréal ont été possibles. Le projet CERSO étant axé sur les productions potières des xviie-xviiie s., c’est sur les centres de Giroussens (prospection inventaire..

    Conflits et coopération dans la structuration et la déstructuration des territoires de l’industrie du Midi, XVIIIe-XXe siècles

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    Les aires de spécialisation productives du XVIIIe siècle dans le Midi ont connu des trajectoires divergentes à l’époque contemporaine. La réussite des unes a tenu, en partie, à la capacité de leurs sociétés à conserver un certain encastrement de l’économie dans la société tout en réduisant les tensions par le développement d’un minimum d’interrelations entre les acteurs de la production. Les autres se sont désindustrialisées car elles n’ont pas su résoudre, en particulier, les contraintes créées par la forte polarisation sociale qui interdisait la mise en place d’un minimum de coopération entre les acteurs du territoire.During the 18th century, areas of specialized production in Southern France had a chequered history. The success experienced by some was due, in part, to the capacity of their companies to integrate their business in contemporary society by reducing tension through the development of a certain level of relations between those involved in production. Others reduced their industrial sector because they did not know how to resolve the constraints created by strong social polarization which made it difficult to establish a minimum of cooperation between territorial actors

    Céramique en Midi-Pyrénées : production, circulation, consommation (XVIe-XXe siècles)

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    Ce projet de recherche s’inscrit dans les travaux menés depuis la fin des années 1990 au laboratoire FRAMESPA dans le cadre de l’atelier « Les potiers et les métiers de la terre » dans lequel nombre de mémoires de maîtrise, de DEA et de masters ont été préparés ainsi que des thèses de doctorat. Dans la continuité de ces travaux, le présent PCR associe des chercheurs et étudiants des laboratoires TRACES et FRAMESPA de l’Université de Toulouse II-Le Mirail à des chercheurs et des étudiants en a..

    Des routes et des hommes : la construction des échanges par les itinéraires et les transports

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    Les circulations humaines façonnent le paysage montagnard, traçant les routes qui permettent de franchir les obstacles, de créer un lien avec la plaine, de développer les activités économiques. Portant sur une diversité de territoires, cet ouvrage nous invite à mieux comprendre comment l’homme a ouvert des passages pour dépasser les frontières naturelles et culturelles des montagnes. La présentation de découvertes archéologiques, l’analyse de sources méconnues, l’étude du rôle de la technique et de la cartographie en dressent un panorama allant de l’Antiquité au xxe siècle. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 142e Congrès sur le thème « Circulations montagnardes, circulations européennes »

    Conclusion

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    Résolument tourné en direction d’approches comparées, le colloque a regroupé des chercheurs venus de l’histoire, de l’histoire des techniques, de l’histoire de l’art, de l’archéologie et des sciences dites dures. Cette interdisciplinarité a permis de dégager deux ensembles principaux d’intervenants dont les premiers s’intéressaient principalement aux aspects historiques et techniques, les seconds surtout aux questions de stylistique. Ils composaient deux noyaux durs qui ne recoupaient pas for..

    Stratégies économiques et luttes sociales : le déclin de la papeterie auvergnate (XVIIIe-mi-XIXe siècle)

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    International audienceThe end of the 17th and much of the 18th centuries were marked by strong discontent and riots by workers in paper mills, especially in lower Auvergne, in Thiers and Ambert. Highly organized compared to the masters, workers tried to impose their own rules. These corporative practices remained present in the France of the early 19th century before the emergence of a new labor identity. Analysis of unpublished workers' rules called by paper-makers "the law of the trade", such as those for the arrondissement of Thiers during the First Empire, shows the persistence of old style corporatism whose aim was to preserve worker privileges made of acquired rights and special advantages. The "law" did not content itself with trying to limit the power of entrepreneurs, it also aimed at protecting workers from neighboring ones who were seen as rivals. National legislation, while suppressing part of these kinds of rules, was not able to stem the phenomenon. At the initiative of a master, Pierre Serve, owners attempted to organize themselves in order to propose a common policy. By examining the text of the "law of the trade" and the correspondence of the master paper-makers of Puy-de-Dôme among themselves and with the minister of manufactures and of commerce, it is possible to show the continuity of guilds and the rise of an owner's organization that was tolerated de facto by the State. At the same time, strict legislation was passed that tended to criminalize all worker's activity that had a collective dimension. If this legislation played a role in the loss of vigor of worker action, it must be understood within the context of the decline of paper-making that modified profoundly technical and social relationships and provoked the destruction of earlier forms of labor solidarities.La fin du XVIIe siècle et le XVIIIe siècle sont émaillés de vives agitations et d'émeutes des ouvriers des moulins à papier, en particulier en basse Auvergne, à Thiers et à Ambert. Fortement organisés face à des maîtres qui ne le sont pas, ils tentent d'imposer leurs propres règles. Ces pratiques corporatives demeurent dans la France de la première moitié du XIXe siècle, avant l'émergence d'une nouvelle identité ouvrière. La retranscription inédite de règles ouvrières appelées par les papetiers " loi du métier ", comme celle de l'arrondissement de Thiers sous l'Empire, montrent la persistance d'un corporatisme ancien soucieux de préserver ses privilèges faits de situations acquises et d'avantages particuliers. La " loi " ne se borne pas à tenter de limiter le pouvoir des entrepreneurs, elle a aussi un but de protection face aux ouvriers voisins, vécus comme des concurrents. La législation, bien que réprimant en partie ces agissements, ne parvient pas à endiguer le phénomène. A l'initiative d'un maître : Pierre Serve, les patrons tentent alors de s'organiser pour proposer une réponse commune. L'étude de la retranscription de la " loi du métier " et de la correspondance des maîtres papetiers du Puy-de-Dôme entre eux et avec le ministre des manufactures et du commerce permet donc de mettre en évidence la continuité d'un compagnonnage face auquel tente de se développer un embryon d'organisation patronale tolérée de fait par l'Etat. Parallèlement une législation répressive du travail est mise en place préfigurant la criminalisation de toute activité ouvrière à dimension collective. Si celle-ci joue un rôle dans la perte de vigueur de l'action ouvrière, elle doit être replacée dans un contexte de déclin de l'activité papetière qui modifie les rapports techniques et sociaux de la fabrication et provoque la destruction des anciennes formes de solidarité ouvrière

    : JOB et les papetiers du Comminges et du Couserans

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    International audienc

    L'industrie invisible : Les draperies du Midi xviie - xxe siècles - Essai sur l'originalité d'une trajectoire

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    La renommée des draps du nord de la France, d'Elbeuf, de Lille, de Reims ou de Sedan, leur domination et leur triomphe au xixe siècle, semblent avoir occulté et rendu invisible l'industrie du sud du pays. Et pourtant, le Midi fut l'une des grandes régions industrielles françaises. À partir du xviie siècle, en Languedoc, dans une partie de la Gascogne et des pays pyrénéens, la draperie joue un rôle économique majeur. La Révolution va bouleverser cette géographie industrielle, faisant disparaître ou marginalisant progressivement les plus petites manufactures au cours du xixe siècle. Parallèlement, d'autres territoires du textile émergent et se recomposent. Dans le Haut-Languedoc, dans le Tarn et l'Ariège, des transformateurs de laine se développent discrètement. S'adaptant sans cesse, réformant progressivement leur appareil de production, tissant des relations avec de nombreuses entreprises, ils prendront la tête de la production française dans le cardé et le tissage d'habillement de la laine au xxe siècle. En exploitant l'intégralité de la documentation, Jean-Michel Minovez rend enfin visibles ces industries longtemps ignorées et retrace des aventures manufacturières inédites. Un livre de référence, un exercice magistral d'histoire sur le temps long et une véritable découverte scientifique

    Des aires de spécialisation productive aux territoires industriels. Les espaces productifs de la laine du Midi, 1680-1870

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    Entre le XVIIe et le XXe siècle, le Midi est passé d’une région française à l’industrie lainière minoritaire, voire marginale, au rang de première région dans l’industrie de la filature de la laine cardée en 1950 et du tissu d’habillement de la laine en 1974. L’origine lointaine du processus est à rechercher dans la renaissance de la grande draperie au cours du dernier tiers du XVIIe siècle. Elle repose aussi, au même moment, sur le développement rural d’une petite draperie. Cette dernière s’..
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