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    Evolution des patients en insuffisance rénale chronique stade V et facteurs prédictifs d’initiation de la dialyse

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    Introduction : L'insuffisance rĂ©nale chronique stade V constitue un vĂ©ritable problème de santĂ© publique dans le monde. L’objectif de cette Ă©tude est de dĂ©crire le profil Ă©pidĂ©miologique et Ă©volutif de l’insuffisance rĂ©nale chronique (IRC) stade V, ainsi que de dĂ©terminer les facteurs prĂ©dictifs d’initiation de la dialyse. MatĂ©riel et mĂ©thodes : Etude rĂ©trospective descriptive s’étalant sur une annĂ©e de Novembre 2019 Ă  Novembre 2020 , incluant les patients avec un dĂ©bit de filtration glomĂ©rulaire (DFG) infĂ©rieur Ă  15ml/min/1.73m2 depuis plus de 3 mois. Les paramètres cliniques et biologiques Ă  l’admission ont Ă©tĂ© analysĂ©s, et au moment de l’initiation du traitement de supplĂ©ance, ainsi que le suivi nĂ©phrologique. Le dĂ©clin annuel du DFG a Ă©tĂ© calculĂ© et comparĂ© selon 2 groupes, soit dĂ©clin « modĂ©rĂ© Â» et dĂ©clin « rapide Â», afin de dĂ©terminer les facteurs prĂ©dictifs de dialyse. RĂ©sultats : Cent patients ont Ă©tĂ© inclus dans l’étude, dont l’âge moyen Ă©tait de 62 ans ± 17 ans, avec un Sexe ratio de 0,53 in favor of a female predominance. L’étude dĂ©montre que le suivi nĂ©phrologique est associĂ© significativement Ă  un meilleur contrĂ´le tensionnel. La moyenne de dĂ©clin du DFG est de 3 ml/min/1,73m² par an, l’hypoalbuminĂ©mie est associĂ©e significativement au dĂ©clin rapide du DFG (p=0,04). Le traitement de supplĂ©ance est initiĂ© chez 62% des patients, avec un DFG moyen de 7 ± 2,3 ml/min/1,73m². Conclusion : L'arrivĂ©e au stade terminal est une Ă©volution imprĂ©visible pour les patients en insuffisance rĂ©nale chronique. Toutefois, la dĂ©cision d’initiation de la dialyse est une approche qui doit ĂŞtre personnalisĂ©e pour chaque patient tout en tenant compte de son Ă©tat clinique, biologique et Ă©volutif.     Introduction : Stage V chronic renal failure is a real public health problem around the world. The objectives of this study are to describe the epidemiological and evolutionary profile of stage V of chronic renal failure (CRF), as well as to determine the predictive factors of dialysis. Material and methods : Retrospective descriptive study, conducted over a period from November 2019 to November 2020 including patients with a glomerular filtration rate (GFR) less than 15ml / min / 1.73m2 for more than 3 months. The clinical and laboratory parameters on admission, and at the time of initiation of replacement therapy have been analysed, as well as nephrological follow-up. The annual decline in glomerular filtration rate have been calculated, then two groups are compared, "moderate" decline and "rapid" decline, to determine predictors of dialysis. Results: One hundred patients were included in the study. Their average age is 62 ± 17 years [22-101], with a sex ratio of 0.53 in favor of a female predominance. The study shows that nephrological monitoring is significantly associated with better blood pressure control. The mean decline in glomerular filtration rate is 3 ml / min / 1.73m² per year, hypoalbuminemia is significantly associated with rapid decline in GFR (p = 0.04). The replacement therapy is initiated in 62% of patients, with an average glomerular filtration rate of 7 ± 2.3 ml / min / 1.73m². Conclusion: Arriving at the end stage is an unpredictable course for patients with chronic renal failure. However, the decision to initiate dialysis is an approach that must be personalized for each patient while taking into account their clinical, biological and evolutionary status.   &nbsp

    Un cas de fuite péritonéo-péricardique chez une patiente de 19 ans en dialyse péritonéale

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    We report a case of a peritoneal-pericardial leak in peritoneal dialysis.A 19-year-old patient, with no history of heart disease, with unkown chronic kidney disease, treated with continuous ambulatory peritoneal dialysis (CAPD) for 10 months. complained of chest pain and tachycardia, revealing pericardial effusion of great abundance. Pericardial drainage was necessary. The fluid analysis was a transudate with glucose levels 5 times higher than glucose plasma levels. A peritoneal scintigraphy was performed and showed a distribution of the radio-tracer in the peritoneal cavity without any image of a leak. With clinical and especillay biological arguments, the patient was diagnosed with a peritoneal-pericardial leak.After pericardial drainage and temporary switch to hemodialysis, automated peritoneal dialysis was resumed with progressive increase in volumes, without recurrence of the leak after a 6 months follow-up.Nous rapportons un cas de fuite péritonéo-péricardique en dialyse péritonéale.Il s’agit d’une patiente de 19 ans, sans antécédent cardiaque, porteuse d’une maladie rénale chronique indéterminée, traitée en dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) pendant 10 mois. Elle a consulté devant une douleur thoracique et tachycardie, révélant un épanchement péricardique de grande abondance nécessitant un drainage en urgence.L’analyse du liquide péricardique était en faveur d’un transsudat avec un taux de glucose 5 fois supérieur au taux plasmatique. Une scintigraphie péritonéale a été réalisée objectivant une répartition du radio-traceur au niveau de la cavité péritonéale sans image de fuite. Devant des arguments cliniques et surtout biologiques, le diagnostic d’une fuite péritonéo-péricardique a été retenu.L’évolution était favorable après drainage péricardique et arrêt temporaire de la dialyse péritonéale avec passage en hémodialyse, permettant la reprise ultérieure en dialyse péritonéale automatisé avec augmentation progressive des volumes, sans récidive de la fuite après un recul de 6 mois

    Troubles minéraux et osseux en dialyse péritonéale

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    Introduction Disorders of mineral and bone metabolism are common in dialysis patients and are responsible for an increased risk of fracture, cardiovascular risk and mortality. The mineral and bone disorder most frequently found in peritoneal dialysis (PD) is adynamic osteopathy. The aim of our work is to describe the mineral and bone profile of patients on peritoneal dialysis, to determine the prevalence of hyperparathyroidism in this population and to identify the risk factors associated with it. Material and method This is a cross-sectional study including all our PD patients in whom we analyzed the various clinical, biological, radiological and therapeutic data related to mineral and bone metabolism. We defined hyperparathyroidism by a parathyroid hormone (PTH) ≥ 600pg/ml and we determined the risk factors by comparing two groups : with and without hyperparathyroidism. Results We retained 85 patients whose mean age was 49.18 ± 17.28 years and the sex ratio of 0.77. The seniority in dialysis was 33.31 ± 26.68 months. Median PTH was 668 pg/ml [34-3800] with serum calcium at 87.75±7.52 mg/l, phosphatemia at 54.07±16.69 mg/l and vitamin D at 23.74±11.56 ng/ml. Hyperparathyroidism was found in 60% of patients. The risk factors for hyperparathyroidism noted in our study are: seniority in PD, high PTH before the start of dialysis, and hyperphosphatemia. The short medical follow-up before dialysis seems to play an important role in the development of secondary hyperparathyroidism. Conclusion Hyperparathyroidism is the most frequent mineral and bone disorder in our series. Factors correlated with hyperparathyroidism are length of time on dialysis, hyperphosphatemia and high parathormone levels before the start of dialysis.Introduction Les troubles du mĂ©tabolisme minĂ©ral et osseux sont frĂ©quents chez les patients en dialyse et sont responsables d’une augmentation du risque de fracture, du risque cardiovasculaire et de la mortalitĂ©. Le trouble minĂ©ral et osseux le plus frĂ©quemment retrouvĂ© en dialyse pĂ©ritonĂ©ale (DP) est l’ostĂ©opathie adynamique. Le but de notre travail est de dĂ©crire le profil minĂ©ral et osseux des patients en dialyse pĂ©ritonĂ©ale, de dĂ©terminer la prĂ©valence de l’hyperparathyroĂŻdie dans cette population et relever les facteurs de risques qui y sont associĂ©s.   MatĂ©riel et mĂ©thode Il s’agit d’une Ă©tude transversale incluant tous nos patients en DP chez qui nous avons analysĂ© les diffĂ©rentes donnĂ©es cliniques, biologiques, radiologiques et thĂ©rapeutiques en rapport avec le mĂ©tabolisme minĂ©ral et osseux. Nous avons dĂ©fini l’hyperparathyroĂŻdie par une parathormone (PTH) ≥ 600pg/ml et nous en avons dĂ©terminĂ© les facteurs de risque en comparant deux groupes : avec et sans hyperparathyroĂŻdie.   RĂ©sultats Nous avons recensĂ© 85 patients dont l’âge moyen Ă©tait de 49.18±17.28 ans et le sexe ratio de 0.77. L’anciennetĂ© en dialyse Ă©tait de 33.31±26.68 mois. La mĂ©diane de PTH Ă©tait Ă  668 pg/ml [34-3800] avec une calcĂ©mie Ă  87.75±7.52 mg/l, une phosphatĂ©mie Ă  54.07±16,69 mg/l et une vitamine D Ă  23.74±11.56 ng/ml. L’hyperparathyroĂŻdie a Ă©tĂ© retrouvĂ©e chez 60% des patients. Les facteurs de risque d’hyperparathyroĂŻdie relevĂ©s dans notre Ă©tude sont : l’anciennetĂ© en DP, une PTH Ă©levĂ©e avant dĂ©but de dialyse, et l’hyperphosphatĂ©mie. Le court suivi mĂ©dical avant la dialyse semble jouer un rĂ´le important dans le dĂ©veloppement de l’hyperparathyroĂŻdie secondaire. Conclusion L’hyperparathyroĂŻdie est le trouble minĂ©ral et osseux le plus frĂ©quent dans notre sĂ©rie. Les facteurs corrĂ©lĂ©s Ă  l’hyperparathyroĂŻdie sont l’anciennetĂ© en dialyse, l’hyperphosphorĂ©mie et un taux de parathormone Ă©levĂ© avant le dĂ©but de la dialyse. &nbsp

    Péritonites tuberculeuses en dialyse péritonéale : à propos de trois cas

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    Tuberculous peritonitis is a rare but dreaded complication in peritoneal dialysis. We report three cases of tuberculous peritonitis diagnosed in our PD center at over a period of 15 years. They are a woman and two men aged 50, 45 and 64 respectively. The diagnosis of tuberculous peritonitis was suspected in front of a many of clinical (AEG, abdominal pain, cloudy liquid), biological (inflammatory syndrome, the dialysate liquid with lymphocyte predominance and negative culture) and or radiological (abdominal lymphadenopathy) arguments. It was confirmed by the demonstration of Mycobacterium Tuberculosis in the dialysate by GeneXpert or by culture on LOWENSTEIN Jensen medium in 2 cases, and the characteristic appearance on anatomopathological examination in only 1 case. The evolution under antituberculous treatment was favorable, with recourse to the ablation of The diagnosis of tuberculous peritonitis in peritoneal dialysis is difficult and often late because the clinical signs is non-specific. It should be considered in the presence of any culture-negative peritonitis that is refractory to empirical treatment. Bacteriological or histological confirmation should not delay the start of anti-tuberculosis treatment because early diagnosis and rapid initiation of treatment are the keys to recovery and the only guarantee of a good prognosis.La pĂ©ritonite tuberculeuse est une complication rare, mais redoutable en dialyse pĂ©ritonĂ©ale. Nous rapportons trois cas de pĂ©ritonite tuberculeuse diagnostiquĂ©s dans notre centre de DP sur une pĂ©riode de 15 ans.  Il s’agit d’une femme et de deux hommes de respectivement 50, 45 et 64 ans. Le diagnostic de la pĂ©ritonite tuberculeuse a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© devant un faisceau d’arguments cliniques (AEG, douleurs abdominales, liquide trouble), biologiques (syndrome inflammatoire, le liquide de dialysat Ă  prĂ©dominance lymphocytaire et Ă  culture nĂ©gative) et ou radiologiques (adĂ©nopathies abdominales). Il a Ă©tĂ© confirmĂ© par la mise en Ă©vidence du MycobactĂ©rium Tuberculosis dans le dialysat par le GeneXpert ou par la culture sur le milieu de LOWENSTEIN Jensen dans 2 cas, et l’aspect caractĂ©ristique Ă  l’examen anatomopathologique dans 1 seul cas. L’évolution sous traitement antituberculeux Ă©tait favorable, avec recours Ă  l’ablation du cathĂ©ter de Le diagnostic de la pĂ©ritonite tuberculeuse en dialyse pĂ©ritonĂ©ale est difficile et souvent tardif car le tableau clinique est aspĂ©cifique. Il doit ĂŞtre Ă©voquĂ© devant toute pĂ©ritonite Ă  culture nĂ©gative, rĂ©fractaire au traitement empirique. La confirmation bactĂ©riologique ou histologique ne doit pas retarder le dĂ©marrage du traitement antituberculeux car un diagnostic prĂ©coce et une initiation rapide du traitement sont les clĂ©s de la guĂ©rison et le seul garant d’un bon pronostic

    Successful pregnancy in peritoneal dialysis: a case report

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    Introduction: Conception in dialysis patients is a rare event. In peritoneal dialysis (PD), it is exceptional due to the technique’s short half-life, as these are young women who are often waiting for a transplant project. Clinical observation: We report a case of successful pregnancy conducted exclusively on peritoneal dialysis in a patient on PD for 2 years with preserved residual renal function. At the beginning of pregnancy, our patient was on continuous ambulatory peritoneal dialysis (CAPD), and at 12 weeks of amenorrhea (WA), we indicated automated peritoneal dialysis (APD) for better fluid and sodium depletion and adequate dialysis. The delivery was programmed at 35 WA per caesarian section, which gave birth to a newborn weighing 3.5 kg and with an Apgar index of 10/10. CAPD was resumed 2 weeks later. After 4 years of follow-up, the child is in good health, and our patient is on APD. Discussion: In peritoneal dialysis, pregnancy remains a rare but possible event. It requires regular adaptation of the prescription of dialysis and a close clinical and biological follow-up to improve the maternal-fetal prognosis. Conclusion: Successful pregnancy in PD requires multidisciplinary care. The prognosis has improved thanks to advances in the technique (APD, extrarenal) and the introduction of erythropoietin. However, the data are insufficient, and more recent studies on larger numbers are needed

    Grossesse réussie sous dialyse péritonéale : à propos d'un cas

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    Introduction: Conception in dialysis patients is a rare event. In peritoneal dialysis (PD), it is exceptional due to the technique’s short half-life, as these are young women who are often waiting for a transplant project. Clinical observation: We report a case of successful pregnancy conducted exclusively on peritoneal dialysis in a patient on PD for 2 years with preserved residual renal function. At the beginning of pregnancy, our patient was on continuous ambulatory peritoneal dialysis (CAPD), and at 12 weeks of amenorrhea (WA), we indicated automated peritoneal dialysis (APD) for better fluid and sodium depletion and adequate dialysis. The delivery was programmed at 35 WA per caesarian section, which gave birth to a newborn weighing 3.5 kg and with an Apgar index of 10/10. CAPD was resumed 2 weeks later. After 4 years of follow-up, the child is in good health, and our patient is on APD. Discussion: In peritoneal dialysis, pregnancy remains a rare but possible event. It requires regular adaptation of the prescription of dialysis and a close clinical and biological follow-up to improve the maternal-fetal prognosis. Conclusion: Successful pregnancy in PD requires multidisciplinary care. The prognosis has improved thanks to advances in the technique (APD, extrarenal) and the introduction of erythropoietin. However, the data are insufficient, and more recent studies on larger numbers are needed.Résumé: Introduction: La grossesse chez les patientes dialysées est un événement rare. En dialyse péritonéale (DP), elle est exceptionnelle en raison de la courte demi-vie de la technique, car il s'agit de jeunes femmes qui attendent souvent un projet de transplantation. Observation clinique: Nous rapportons un cas d’une grossesse avec succès menée exclusivement sous dialyse péritonéale chez une patiente en DP depuis 2 ans avec une fonction rénale résiduelle préservée. Au début de la grossesse, notre patiente était sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), et à 12 semaines d'aménorrhée (SA), nous avons indiqué une dialyse péritonéale automatisée (DPA) pour une meilleure déplétion volémique et en sodium et une dialyse adéquate. L'accouchement a été programmé à 35 SA par césarienne, donnant naissance à un nouveau-né pesant 3,5 kg et avec un indice d'Apgar de 10/10. La DPCA a été reprise 2 semaines plus tard. Après 4 ans de suivi, l'enfant est en bonne santé et notre patiente est sous DPA. Discussion: En dialyse péritonéale, la grossesse reste un événement rare mais possible. Elle nécessite une adaptation régulière de la prescription de dialyse et un suivi clinique et biologique étroit pour améliorer le pronostic materno-fœtal. Conclusion: Une grossesse réussie en DP nécessite une prise en charge multidisciplinaire. Le pronostic s'est amélioré grâce aux progrès de la technique (DPA, extraneal) et à l'introduction de l'érythropoïétine. Cependant, les données sont insuffisantes et des études plus récentes sur des effectifs plus importants sont nécessaires
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