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    Recherche de polypeptides induits par des champignons endomycorhiziens dans des racines transformées de chircorée (Cichorium intybus L.) et de carotte (Daucus carota L.)

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    Beaucoup de plantes peuvent former une association symbiotique avec les champignons endomycorhiziens à arbuscules (E.A.). Cette interaction entraîne des bouleversements physiologiques et moléculaires chez les deux organismes. Les modifications polypeptidiques induites par la symbiose ont été étudiées par électrophorèse bidimensionnelle. Des racines de carotte et de chicorée transformées par Agrobacterium rhizogenes ont été cultivées seules ou comme support de divers champignons E.A., biotrophes obligatoires. Des cultures en boîtes bi-compartimentées ont permis d'étudier le mycélium extraracinaire et les spores. Des études préliminiaires sur le couple "racines de carotte/Glomus intraradices" ont montré des différences de contenu protéique entre racines colonisées et non colonisées : apparition de nouveaux polypeptides et augmentation ou diminution de la quantité de peptides préexistants. Un polypeptide de PM 16kDa et PI 4,4 présent dans les racines mycorhizées, est absent du matériel non colonisé et du matériel fongique extraracinaire. Une analyse des protéines solubles et microsomales a permis de mettre en évidence des modifications supplémentaires, de localiser certains polypeptides et de séquencer partiellement le polypeptide de 16kDa. Un inventaire de la flore endomycorhizienne de champs de chicorée a été réalisé. Les racines de chicorée ont été transformées puis mycorhizées in vitro respectivement par G. intraradices, G. proliferum, G. sp. et Gigaspora rosea. Dans ces racines, deux catégories de modifications polypeptidiques ont été mises en évidence : des modifications spécifiques de l'espèce E.A. et d'autres communes à plusieurs espèces. Un polypeptide de PM 16kDa, PI 4,4 est aussi apparu dans les racines de chicorée mycorhizées par G. intraradices ou G. proliferum.CALAIS-BU Sciences (621932101) / SudocSudocFranceF

    Etude du métabolisme lipidique d'un champignon endomycorhizien à vésicules et arbuscules (Glomus intraradices)

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    Glomus intraradices est un champignon endomycorhizien à vésicules et arbuscules (E.V.A.). Biotrophe obligatoire, ce champignon est incapable d'effectuer un cycle complet de développement sans partenaire végétal. A partir de cultures monoxéniques, nous avons étudié sa composition et son métabolisme lipidique...CALAIS-BU Sciences (621932101) / SudocSudocFranceF

    Nécroses racinaires du pois causées par Fusarium solani (Mart.) Sacc. f. sp. pisi (Jones) Snyd. & Hans. (Nectria haematococca Berk. & Br., Mating Population VI) (connaissance de la maladie et diversité de la population pathogène)

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    Fusarium solani f. sp. pisi est l'agent de nécroses racinaires le plus fréquent du complexe parasitaire tellurique du pois. Avant d'engager un programme de sélection de variétés résistantes à ce parasite, deux axes de travail ont été privilégiés. Le premier concerne l'étude globale de la maladie, menée par expérimentations au champ, puis en conditions contrôlées semi-stériles. Le parasite attaque la plante lorsque la température dépasse 8C, voire davantage en conditions séchantes. La nécrose est généralement centrée autour de la zone d'insertion des cotylédons. Par contre, en conditions séchantes, elle s'étend superficiellement sur toute la longueur de la racine, alors que la graine et l'épicotyle restent indemnes. La croissance de la plante est réduite lorsque la nécrose atteint le cylindre central, ce qui entraîne la dégradation du cambium et du phloème puis empêche l'extension du xylème. La gravité de l'attaque est bien représentée par la note de section nécrosée. La diversité de la population française de F. solani f. sp. pisi est étudiée dans un deuxième temps, à partir d'une centaine d'isolats. L'appartenance à la population sexuelle MPVI est confirmée par séquençage et PCR-RFLP des ITSs et du gène d'ARN ribosomique 28S. Dans cette population, divers clones ont été identifiés, en combinant l'analyse des estérases et de l'extrémité télomérique. Certains présentent des caractères morphologiques communs utiles à leur identification. Au sein d'un clone, le pouvoir pathogène varie fortement entre les isolats. Trente génotypes de pois étudiés ont montré des différences selon leur niveau de résistance envers différents clones. Le choix du clone le plus fréquent en France s'impose donc pour les futurs travaux de sélection de variétés résistantes. Ce travail ouvre des perspectives d'étude des composantes du pouvoir pathogène de F. solani f. sp. pisi, ainsi que des composantes de la résistance chez le pois.Fusarium solani f. sp. pisi is the most frequent root rot pathogen of peas in France. Before starting a breeding program of resistant varieties, investigation was carried out in two areas. The first one concerns the global study of the disease, with experiments conducted in the field and in semi-sterile conditions in the laboratory. The pathogen affects the plant when the temperature exceeds 8C, even more in dry conditions. The necrosis is generally centred around the zone of insertion of cotyledons. On the other hand, in dry conditions, it extends superficially over the whole length of the root, while the seed and the epicotyl remain healthy. The plant growth is reduced when the fungus reaches the central cylinder, and induces the degradation of the cambium and the phloem, then prevents the extension of the xylem. The seriousness of the attack is well represented by the notation of rotted section. Secondly, we study the diversity of the French population of solani f. sp. pisi, from a collection of hundred monosopore isolates. The sequences and the PCR-RFLP analyses of the ITSs, and of the 28S rDNA, confirm the membership in the mating population MPVI. In this population, different clones were identified by combining the analysis of the esterases and the telomeric extremity. Some of them present common morphological characters useful for their identification. Within a clone, the pathogenicity varies strongly between isolates. Thirty genotypes of pea showed differences of resistance to various clones. As a consequence, the choice of the most frequent clone in France is imperative for the future breeding of resistant pea varieties. This work opens up perspectives of study of the constituents of pathogenicity of F. solani f. sp. pisi, as well as constituents of pea resistance to this pathogen.CALAIS-BU Sciences (621932101) / SudocSudocFranceF

    Methoxylated fatty acids in Blumeria graminis conidia

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    International audienceThe total fatty acids (FA) composition of Blumeria graminis f.sp. tritici conidia, the causal agent of wheat powdery mildew, was analyzed as a function of their age. A total of 19 FA (C 12–C 24 saturated and unsaturated) and unusual methoxylated fatty acids (mFA) were detected in young, intermediate and old conidia. Two very long chain methoxylated FA were identified by GC–MS as 3-methoxydocosanoic and 3-methoxytetracosanoic acids. Medium chain FA were predominant in young conidia (75%, including 13% of mFA) while very long chain fatty acids constituted the major compounds in old conidia (74%, including 30% of mFA). We have shown for the first time that the total FA composition is strongly correlated with the age of B. graminis f.sp. tritici (Bgt) conidia

    Glomus proliferum sp nov.: a description based on morphological, biochemical, molecular and monoxenic cultivation data

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    A new arbuscular mycorrhizal fungus, Glomus proliferum (Glomales, Zygomycetes) is described. The description, based on a monoxenic culture established in association with a Ri T-DNA transformed carrot root, combines sequencing of the small subunit (SSU) rDNA, spore sterols and fatty acid profiles with more classical taxonomic tools such as optical and electron microscopy. The fungus forms clusters containing hundreds of small, hyaline, four-layered spores. The necessity to use different tools for identification of arbuscular mycorrhizal fungi is discussed
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