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Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique
La Martinique est une Ă®le de la CaraĂŻbe dotĂ©e d’un haut niveau de biodiversitĂ©. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impactĂ© par diffĂ©rents types de pollutions. Au nombre des atteintes observĂ©es tant dans les diffĂ©rents compartiments Ă©cosystĂ©miques qu’au niveau de la santĂ© humaine, l’agriculture productiviste dĂ©tient une responsabilitĂ© avĂ©rĂ©e. Face Ă cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets nĂ©gatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une prĂ©occupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. NĂ©anmoins, depuis des dĂ©cennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient dĂ©jĂ fait le choix de s’appuyer sur la biodiversitĂ© pour conduire leurs systèmes agricoles.Des Ă©tudes menĂ©es Ă travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irrĂ©futable que les pratiques agroĂ©cologiques mises en Ĺ“uvre par ces paysannes et paysans contribuent Ă la prĂ©servation, voire la promotion de la biodiversitĂ© Ă diffĂ©rentes Ă©chelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les diffĂ©rentes agricultures de type Ă©cologique peinent Ă Ă©merger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc Ă aider au mieux les agriculteurs Ă consolider leurs pratiques agroĂ©cologiques et Ă les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adĂ©quation la gestion durable de la biodiversitĂ©Â et la promotion des agricultures de type Ă©cologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer Ă mettre en avant la logique de transfert qui a montrĂ© bien de limites ? L’heure n’est-elle pas Ă la mise en Ĺ“uvre de dĂ©marches participatives s’appuyant sur la logique de co-constructionÂ
Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique
La Martinique est une Ă®le de la CaraĂŻbe dotĂ©e d’un haut niveau de biodiversitĂ©. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impactĂ© par diffĂ©rents types de pollutions. Au nombre des atteintes observĂ©es tant dans les diffĂ©rents compartiments Ă©cosystĂ©miques qu’au niveau de la santĂ© humaine, l’agriculture productiviste dĂ©tient une responsabilitĂ© avĂ©rĂ©e. Face Ă cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets nĂ©gatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une prĂ©occupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. NĂ©anmoins, depuis des dĂ©cennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient dĂ©jĂ fait le choix de s’appuyer sur la biodiversitĂ© pour conduire leurs systèmes agricoles.Des Ă©tudes menĂ©es Ă travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irrĂ©futable que les pratiques agroĂ©cologiques mises en Ĺ“uvre par ces paysannes et paysans contribuent Ă la prĂ©servation, voire la promotion de la biodiversitĂ© Ă diffĂ©rentes Ă©chelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les diffĂ©rentes agricultures de type Ă©cologique peinent Ă Ă©merger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc Ă aider au mieux les agriculteurs Ă consolider leurs pratiques agroĂ©cologiques et Ă les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adĂ©quation la gestion durable de la biodiversitĂ©Â et la promotion des agricultures de type Ă©cologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer Ă mettre en avant la logique de transfert qui a montrĂ© bien de limites ? L’heure n’est-elle pas Ă la mise en Ĺ“uvre de dĂ©marches participatives s’appuyant sur la logique de co-constructionÂ
La petite agriculture saint-lucienne et martiniquaise face aux défis de la modernisation
L’importance du rôle des petites agricultures dans les processus de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire est de plus en plus reconnue. A Sainte-Lucie comme en Martinique, un certain nombre d’acteurs s’engagent officiellement pour une agriculture diversifiée s’appuyant sur les préceptes du développement durable. C’est en tenant compte de ce contexte qu’en partie l’idée de réaliser une étude sur la petite agriculture de Sainte-Lucie et de la Martinique a germé. Aussi, le présent travail se veut-il avant tout une contribution au diagnostic de la petite agriculture face à la modernisation des systèmes agricoles intensifs dans chacune de ces deux îles. Il s’agit de mettre à l’évidence les richesses et les insuffisances de cette petite agriculture, mais aussi les atouts et les contraintes de l’environnement. En grande partie elle prend appui sur le jardin créole, système agricole considéré par bien d’acteurs comme un fondement culturel et une base culturale. Dans chacune des deux îles, beaucoup de petits agriculteurs font de la biodiversité une composante primordiale de la gestion de leurs systèmes agricoles. Les enjeux visés ici portent sur la contribution d’une gestion optimale de cette biodiversité à la promotion des agrosystèmes paysans durables à différentes échelles spatio-temporelles. Dès lors, tout dépend des méthodes d’accompagnement des agriculteurs à mettre en œuvre. Va-t-on poursuivre avec des approches descendantes basées sur la logique de transfert ? Si non, le moment n’est-il pas venu de réunir les conditions pouvant permettre la mise en œuvre des véritables démarches de co-construction ?The important role of small farmers in the process in food security and of food sovereignty is increasingly recognized. In St. Lucia as in Martinique, a number of actors officially committed to a diverse agriculture based on the precepts of sustainable development. It is in the light on this context that partially, the idea of a study on small holder St Lucia and Martinique germinated. Also, the present work is first and foremost a contribution to the diagnosis of small-scale agriculture to modernization of the intensive agricultural systems in each of these two islands. It is put clearly the richness and the inadequacies of this small scale-agriculture, but also the advantages and constraints of the environment. In large part it builds on the creole garden, agricultural system considered by many actors as a cultural foundation and a base of farming practices. In each of the two islands, many small farmers make biodiversity an essential component of management of their farm systems. The stakes referred here relate to the optimal management contribution of biodiversity to promote sustainable peasant agro-ecosystems at different spatial and temporal scales. Therefore, everything depends on farmer coaching methods to set up. Will we continue with down approaches based on logic of transfer ? Otherwise, isn’t time to create the conditions that could allow the development of real co-construction steps
Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique
La Martinique est une Ă®le de la CaraĂŻbe dotĂ©e d’un haut niveau de biodiversitĂ©. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impactĂ© par diffĂ©rents types de pollutions. Au nombre des atteintes observĂ©es tant dans les diffĂ©rents compartiments Ă©cosystĂ©miques qu’au niveau de la santĂ© humaine, l’agriculture productiviste dĂ©tient une responsabilitĂ© avĂ©rĂ©e. Face Ă cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets nĂ©gatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une prĂ©occupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. NĂ©anmoins, depuis des dĂ©cennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient dĂ©jĂ fait le choix de s’appuyer sur la biodiversitĂ© pour conduire leurs systèmes agricoles.Des Ă©tudes menĂ©es Ă travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irrĂ©futable que les pratiques agroĂ©cologiques mises en oeuvre par ces paysannes et paysans contribuent Ă la prĂ©servation, voire la promotion de la biodiversitĂ© Ă diffĂ©rentes Ă©chelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les diffĂ©rentes agricultures de type Ă©cologique peinent Ă Ă©merger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc Ă aider au mieux les agriculteurs Ă consolider leurs pratiques agroĂ©cologiques et Ă les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adĂ©quation la gestion durable de la biodiversitĂ©Â et la promotion des agricultures de type Ă©cologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer Ă mettre en avant la logique de transfert qui a montrĂ© bien de limites ? L’heure n’est-elle pas Ă la mise en oeuvre de dĂ©marches participatives s’appuyant sur la logique de co-constructionÂ