5 research outputs found

    Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique

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    La Martinique est une île de la Caraïbe dotée d’un haut niveau de biodiversité. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impacté par différents types de pollutions. Au nombre des atteintes observées tant dans les différents compartiments écosystémiques qu’au niveau de la santé humaine, l’agriculture productiviste détient une responsabilité avérée. Face à cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets négatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une préoccupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. Néanmoins, depuis des décennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient déjà fait le choix de s’appuyer sur la biodiversité pour conduire leurs systèmes agricoles.Des études menées à travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irréfutable que les pratiques agroécologiques mises en œuvre par ces paysannes et paysans contribuent à la préservation, voire la promotion de la biodiversité à différentes échelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les différentes agricultures de type écologique peinent à émerger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc à aider au mieux les agriculteurs à consolider leurs pratiques agroécologiques et à les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adéquation la gestion durable de la biodiversité et la promotion des agricultures de type écologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer à mettre en avant la logique de transfert qui a montré bien de limites ? L’heure n’est-elle pas à la mise en œuvre de démarches participatives s’appuyant sur la logique de co-construction 

    Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique

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    La Martinique est une île de la Caraïbe dotée d’un haut niveau de biodiversité. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impacté par différents types de pollutions. Au nombre des atteintes observées tant dans les différents compartiments écosystémiques qu’au niveau de la santé humaine, l’agriculture productiviste détient une responsabilité avérée. Face à cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets négatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une préoccupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. Néanmoins, depuis des décennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient déjà fait le choix de s’appuyer sur la biodiversité pour conduire leurs systèmes agricoles.Des études menées à travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irréfutable que les pratiques agroécologiques mises en œuvre par ces paysannes et paysans contribuent à la préservation, voire la promotion de la biodiversité à différentes échelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les différentes agricultures de type écologique peinent à émerger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc à aider au mieux les agriculteurs à consolider leurs pratiques agroécologiques et à les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adéquation la gestion durable de la biodiversité et la promotion des agricultures de type écologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer à mettre en avant la logique de transfert qui a montré bien de limites ? L’heure n’est-elle pas à la mise en œuvre de démarches participatives s’appuyant sur la logique de co-construction 

    La petite agriculture saint-lucienne et martiniquaise face aux défis de la modernisation

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    L’importance du rôle des petites agricultures dans les processus de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire est de plus en plus reconnue. A Sainte-Lucie comme en Martinique, un certain nombre d’acteurs s’engagent officiellement pour une agriculture diversifiée s’appuyant sur les préceptes du développement durable. C’est en tenant compte de ce contexte qu’en partie l’idée de réaliser une étude sur la petite agriculture de Sainte-Lucie et de la Martinique a germé. Aussi, le présent travail se veut-il avant tout une contribution au diagnostic de la petite agriculture face à la modernisation des systèmes agricoles intensifs dans chacune de ces deux îles. Il s’agit de mettre à l’évidence les richesses et les insuffisances de cette petite agriculture, mais aussi les atouts et les contraintes de l’environnement. En grande partie elle prend appui sur le jardin créole, système agricole considéré par bien d’acteurs comme un fondement culturel et une base culturale. Dans chacune des deux îles, beaucoup de petits agriculteurs font de la biodiversité une composante primordiale de la gestion de leurs systèmes agricoles. Les enjeux visés ici portent sur la contribution d’une gestion optimale de cette biodiversité à la promotion des agrosystèmes paysans durables à différentes échelles spatio-temporelles. Dès lors, tout dépend des méthodes d’accompagnement des agriculteurs à mettre en œuvre. Va-t-on poursuivre avec des approches descendantes basées sur la logique de transfert ? Si non, le moment n’est-il pas venu de réunir les conditions pouvant permettre la mise en œuvre des véritables démarches de co-construction ?The important role of small farmers in the process in food security and of food sovereignty is increasingly recognized. In St. Lucia as in Martinique, a number of actors officially committed to a diverse agriculture based on the precepts of sustainable development. It is in the light on this context that partially, the idea of a study on small holder St Lucia and Martinique germinated. Also, the present work is first and foremost a contribution to the diagnosis of small-scale agriculture to modernization of the intensive agricultural systems in each of these two islands. It is put clearly the richness and the inadequacies of this small scale-agriculture, but also the advantages and constraints of the environment. In large part it builds on the creole garden, agricultural system considered by many actors as a cultural foundation and a base of farming practices. In each of the two islands, many small farmers make biodiversity an essential component of management of their farm systems. The stakes referred here relate to the optimal management contribution of biodiversity to promote sustainable peasant agro-ecosystems at different spatial and temporal scales. Therefore, everything depends on farmer coaching methods to set up. Will we continue with down approaches based on logic of transfer ? Otherwise, isn’t time to create the conditions that could allow the development of real co-construction steps

    Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique

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    La Martinique est une île de la Caraïbe dotée d’un haut niveau de biodiversité. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impacté par différents types de pollutions. Au nombre des atteintes observées tant dans les différents compartiments écosystémiques qu’au niveau de la santé humaine, l’agriculture productiviste détient une responsabilité avérée. Face à cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets négatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une préoccupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. Néanmoins, depuis des décennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient déjà fait le choix de s’appuyer sur la biodiversité pour conduire leurs systèmes agricoles.Des études menées à travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irréfutable que les pratiques agroécologiques mises en oeuvre par ces paysannes et paysans contribuent à la préservation, voire la promotion de la biodiversité à différentes échelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les différentes agricultures de type écologique peinent à émerger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc à aider au mieux les agriculteurs à consolider leurs pratiques agroécologiques et à les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adéquation la gestion durable de la biodiversité et la promotion des agricultures de type écologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer à mettre en avant la logique de transfert qui a montré bien de limites ? L’heure n’est-elle pas à la mise en oeuvre de démarches participatives s’appuyant sur la logique de co-construction 
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