Structure, Composition Et Diversité Floristiques De La Forêt De La Djoumouna (République du Congo)

Une analyse floristique et structurale de la forêt de la Djoumouna ; dans la ceinture suburbaine, au sud-est de Brazzaville ; a été entreprise sur une superficie forestière de 10 hectares environ. L’objectif était d’approfondir la connaissance de la diversité floristique, par la caractérisation de la structure du peuplement forestier. 25 relevés de végétation ont été exécutés, en tenant compte des mesures dendrométriques de tous les individus ligneux de DBH ≥ 10 cm à 1,30 m de hauteur du sol. Après traitement des données structurales, le peuplement forestier recèle une surface basale de 28 m²/ha sur une densité moyenne de 653 individus provenant, de123 espèces végétales et dont la famille des Leguminosae est la plus importante. Il réalise respectivement de 6,94 bits et 1,4 comme indices de diversité de Shannon-Weaver et d’équitabilité de Piélou. Deux espèces dominent l’ossature structurale, Pentaclethra eetveldeana De Wild. et T.Durand et Pentaclethra macrophylla Benth., qui réalisent les valeurs les plus élevées de surface terrière et d’Indice de Valeur d’Importance. Ces dernières réalisent respectivement 11 et 05 m²/ha, et 54 et 30,5 de valeurs correspondantes. Ce trait justifie la dénomination structurale de cet îlot forestier. Ce peuplement forestier riche et diversifié, projette une bonne structuration, témoignant ainsi sa maturité. Ce trait milite en faveur de l’élaboration d’un plan d’aménagement à titre conservatoire. A floristic and structural analysis of the Djoumouna forest in the suburban belt, southeast of Brazzaville, was carried out in a forest area of about 10 hectares. This paper focuses on deepening the knowledge of plant diversity by characterizing the structure of the forest stand. 25 vegetation surveys were carried out, taking into account dendrometric measurements of all DBH woody individuals ≥ 10 cm at 1.30 m height from the ground. After processing the structural data, the forest stand has a basal area of 28 m²/ha. This is with an average density of 653 individuals from 123 plant species, of which the Leguminosae family is the most important. It realizes 6.94 bits and 1.4 respectively as indices of diversity of Shannon-Weaver and evenness of Piélou. Two species dominate the structural framework, Pentaclethra eetveldeana (De Wild. and T.Durand) and Pentaclethra macrophylla (Benth). This achieves the highest basal area and Value Index of Importance values. The two species realize 11 m²/ha and 05 m²/ha respectively with corresponding values of 54 and 30.5. This feature justifies the structural denomination of the forest block. As a result of the rich and diversified forest population, a good structure is projected, thus testifying to its maturity. The feature militates in favour of the elaboration of a development plan as a precautionary measure

Floristic and phytogeographical analysis of Djoumouna forest (Republic of Congo)

peer reviewedLa forêt de la Djoumouna est située à 24 km au sud-est de Brazzaville. Pour mieux connaître sa richesse floristique et sa position chorologique, une analyse de la florule, des spectres autoécologiques et phytogéographiques des espèces a été entreprise. Cette étude a été effectuée à partir du matériel floristique provenant de différentes prospections botaniques, collection de référence déposée à l’Herbier National du Congo (IEC). Sur une superficie de 8,5 hectares prospectée, 458 espèces dont quatre nouvelles pour la République du Congo, ont été inventoriées. Elles appartiennent à 102 familles et 309 genres. Les familles des Fabaceae, des Rubiaceae, des Euphorbiaceae, des Poaceae, des Apocynaceae et des Malvaceae sont les plus diversifiées en nombre d’espèces. Les spectres écologiques mettent en évidence la forte représentativité des phanérophytes, des mésophylles, des sarcochores et des espèces de la classe des Strombosio-Parinarietea, confirmant de facto la nature et la maturité forestières du site. Sur le plan phytogéographique, la prépondérance de l’élément base décelé ainsi que la présence de deux familles et de huit genres endémiques, intègrent bien cette florule au Centre d’endémisme guinéo-congolais, au carrefour des domaines congolais et bas-guinéen. En dehors de quelques cas isolés d’impact sur la flore et la végétation, une attention particulière doit être apportée à cet écosystème fragile, en vue de son aménagement à titre conservatoire, de la sauvegarde de sa richesse floristique et comme régulateur du climat local et puits de séquestration du carbone

Inventaire Et Diversité Des Essences Commerciales Dans Deux Forêts Périurbaines De Brazzaville : Le Site Continental De La Djoumouna Et Le Site Insulaire Loufézou (République Du Congo)

Un inventaire des essences forestières de bois commercial a été entrepris dans deux forêts périurbaines de Brazzaville : le site continental de la Djoumouna et le site insulaire Loufézou. Ce dernier a été renforcé par le dépouillement des données phytosociologiques et structuraux de végétation. Ces deux habitats réalisent respectivement une surface basale de 35,7 et 53 m2 /ha. Le fond floristique, dominé par les Fabaceae, projette une richesse de 51 espèces émanant respectivement de 462 et 414 individus de Dbh ≥ 10 cm. Les Pentaclethra eetveldeana (De Wild. et T. Durand) et Pentaclethra macrophylla Benth., dominent l’ossature structurale dans la forêt continentale, tant en surface terrière qu’en indice de valeur d’importance. Sur le site insulaire, ce sont Antiaris toxicaria Lesch var. welwitschii (Engl.) Berg et Ceiba pentandra (L.) Gaertn., d’une part, et Pterocarpus soyauxii Taub. et Pentaclethra eetveldeana De Wild. d’autre part qui se relaient pour les deux paramètres. Le site continental est plus riche et plus diversifié par rapport à son voisin insulaire. Tout de même, ces deux habitats particuliers projettent une bonne structuration en essences commerciales, en rapport avec la maturité écologique de ces sites forestiers. Ce trait milite en faveur de l’élaboration des plans d’aménagement à titre conservatoire. An inventory of commercial timber species was undertaken in two peri-urban forests of Brazzaville, the continental site of Djoumouna and the Loufézou island site. This inventory was strengthened by the analysis of phytosociological and structural vegetation data. These two habitats have a basal area of 35.7 and 53 m2 /ha, respectively. The floristic matrix, dominated by Fabaceae, projects a richness of 51 species emanating respectively from 462 and 414 individuals of Ddh ≥ 10 cm. Pentaclethra eetveldeana De Wild. & T. Durand and Pentaclethra macrophylla Benth., dominated the structural framework in the continental forest, both in the basal area and the significance of value index. On the island site, Antiaris toxicaria Lesch var. welwitschii (Engl.) Berg and Ceiba pentandra (L.) Gaertn., on the one hand, and Pterocarpus soyauxii Taub. and Pentaclethra eetveldeana De Wild., on the other hand, take turns for both parameters. The continental site is richer andmore diversified compared to its island neighbor. All the same, these two particular habitats project a good structure in commercial timber in relation to the ecological maturity of these forest sites. This feature militates in favour of the elaboration of management plans as a precautionary measure

Bitter taste perception in BaYaka hunter-gatherers

Aversion towards bitter tastes evolved across vertebrate species to enable the recognition of harmful plant toxins. Most studies to date have investigated the variation in bitter taste sensitivity between human populations. However, there is a lack of research investigating phenotypic plasticity and the variation in bitter taste perception within the same population. Here we examined bitter taste perception among the Mbendjele BaYaka hunter-gatherers from Congo, a group of forest hunter-gatherers who exhibit a variation in their levels of market integration. We conducted an experiment using phenylthiocarbamide (PTC) and thiourea infused paper strips and compared the prevalence of bitter tasting phenotypes between the BaYaka who grew up in town and forest camps. We found that 45.1% of BaYaka experience PTC as bitter, and 42.5% experience thiourea as bitter. There were no sex and age differences in bitter taste perception. Despite a shared genetic background, we found that BaYaka who grew up in town were more sensitive to bitter taste than those living in the forest, suggesting a developmental component in taste perception. We suggest that a decreased use of traditional plant medicine in town-born BaYaka may underlie this variation in bitter taste perception

Floristic and phytogeographycal analysis of coastal and subcoastal vegetation in the Kouilou Department (Republic of Congo)

The zone of study is located north of Pointe noire town, in the Department of Kouilou, in Republic of Congo. In order to better understand the floristic richness and chorology of the study site of interest, an analysis on a flora, of the autoecological and phytogeographycal spectra of species was undertaken. This analysis is based on the floristic material from different botanical surveys carried out in 2012, and deposited at the National Herbarium of the Congo (IEC). Over a study area of 202’700 ha investigated through 243 phytosociological plots, a matrix of 580 specific and subspecific taxa, distributed in 386 genus and 119 families, were inventoried. Seven species, of which one for the science, were new for the flora of Republic of Congo. The families of Fabaceae, Poaceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae, of Malavaceae and Annonaceae and are the most diversified in species. The ecological spectrum highlights the strong preponderance of the phanerophytes, sarcochores and mesophiles, thereby confirming the dominance of the forest biodiversity compared to grasslands. From a phytogeographical perspective, the preponderance of the base element identified as well as three families and eleven genus of endemic nature integrate the flora within the Guineo-Congolian centre of endemism.La zone d’étude est située au nord de Pointe noire, dans le Département du Kouilou, en République du Congo. Pour mieux connaître la richesse floristique et la position chorologique du site d’intérêt, une analyse sur la flore, des spectres autoécologiques et phytogéographiques des espèces a été entreprise. Cette analyse est basée sur le matériel floristique issu de différentes prospections botaniques effectuées en 2012, et déposé à l’Herbier National du Congo (IEC). Sur une superficie de 202.700 hectares prospectée, au travers de 243 relevés phytosociologiques, une matrice floristique de 580 espèces et taxons infra spécifiques réparties en 386 genres et en 119 familles, a été retenue. Sept nouvelles espèces, dont une nouvelle pour la science, sont des ajouts à la flore du Congo. Les familles des Fabaceae, des Poaceae, des Rubiaceae, des Euphorbiaceae, des Malavaceae et des Annonaceae et sont les plus diversifiées en espèces. Les spectres écologiques mettent en relief la forte représentativité des phanérophytes, des sarcochores et des mésophylles, confirmant de facto la prépondérance de la biodiversité forestière par rapport aux formations herbacées. Sur le plan phytogéographique, la prépondérance de l’élément base décelé ainsi que la présence de trois familles et de onze genres endémiques, intègrent bien cette flore au Centre d’endémisme guinéo-congolais.http://www.ijias.issr-journals.org/am2017Centre for Wildlife Managemen

Floristic composition, diversity and structure of the forest communities in the Kouilou Département, Republic of Congo

The objectives of the study were to classify, describe and map the forest communities in the study area and to investigate possible gradients in plant diversity. The study area comprised approximately 166 000 ha in the Kouilou Département, Republic of Congo, a section of land targeted for extensive future development. In total 156 forest sample sites were surveyed using the Braun-Blanquet method of phytosociology. Diversity of each plant community was expressed in terms of species richness; Shannon-Wiener index; exponent of Shannon-Wiener index; evenness; Fisher's alpha; Simpson’s index; and inverse Simpson index. Eleven plant communities were described and mapped at a much finer scale than has been done previously. The communities were arranged along two gradients: a degraded – relatively intact gradient and a wet – dry gradient. The least degraded communities, and consequently those with the highest conservation value, were the swamp forests and the okoumé forest. Overall, the values reported for the diversity parameters in the current study were within the range reported for other tropical forests in Central Africa. The study revealed a gradient between the coast (west) and the Mayombe mountain range (east) in plant diversity linked to topography and climate with plant diversity lowest at the coast. Furthermore, plant diversity was negatively related to the distance to human infrastructure. The forest communities appear to be fairly resilient to past anthropogenic disturbances, however, there is no historical analogue to the more severe types of forest destruction associated with some of the future developments anticipated, such as mechanized logging or mining.http://journals.cambridge.org/action/displayJournal?jid=TRO2017-06-30hb2017Centre for Wildlife ManagementPlant Scienc

Carbon of Chaillu forests based on a phytosociological analysis in Republic of Congo, more than meets the eye?

DATA AVAILABILITY STATEMENT : The data supporting this study's findings are available on request from the corresponding author. Data are not publicly available due to privacy restrictions.Please read abstract in the article.This research is part of a multidisciplinary group of investigations requested and funded by the mining client operating in country in Republic of Congo between 2012 and 2014.http://wileyonlinelibrary.com/journal/aje2023-12-14hj2023Plant Production and Soil Scienc