17 research outputs found

    Prise en charge du RĂ©tinoblastome (A propos de 38 cas)

    No full text
    Le rĂ©tinoblastome est la tumeur intraoculaire la plus frĂ©quente de l’enfant. Il engage aussi bien le pronostic visuel que vital. Son diagnostic est amĂ©liorĂ© grĂące Ă  l’apport de l’imagerie mĂ©dicale, sa prise en charge a connue une rĂ©elle Ă©volution. Nous rapportons dans cette Ă©tude rĂ©trospective 38 cas colligĂ©s au service d’ophtalmologie de l’hĂŽpital des spĂ©cialitĂ©s au CHU de Rabat durant une pĂ©riode de 6 ans, allant de janvier 2008 Ă  dĂ©cembre 2013. L’ñge moyen est de 2 ans et demi avec une lĂ©gĂšre prĂ©dominance masculine (57,89%).L’incidence Ă©tait en moyenne de 6 cas par an. L’atteinte Ă©tait unilatĂ©rale dans 63,15% des cas et bilatĂ©rale dans 36,84% des cas. Les antĂ©cĂ©dents familiaux de rĂ©tinoblastome sont retrouvĂ©s chez 4 patients. La notion de consanguinitĂ© est prĂ©sente dans 30,53%. Les motifs de consultation les plus frĂ©quents sont la leucocorie (78,94%), le strabisme (13,5%) et l’exophtalmie (15,78%) des cas.Le diagnostic a Ă©tĂ© retenu sur l’examen ophtalmoscopique, les donnĂ©es Ă©chographiques et scannographiques, alors que l’examen histologique de la piĂšce opĂ©ratoire a permis la confirmation diagnostic. L’envahissement du nerf optique Ă©tait retrouvĂ© chez 9 cas, l’atteinte de la choroĂŻde chez 29 patients. Sur le plan thĂ©rapeutique, l’énuclĂ©ation s’imposait dans la plupart des cas vu au stade avancĂ© des tumeurs (89,47%) tandis qu’un complĂ©ment de chimiothĂ©rapie a Ă©tĂ© prĂ©conisĂ© chez 28 patients vu la prĂ©sence de facteurs de risque.Pour un recul moyen de 2 ans et 8 mois, l’évolution Ă©tait bonne avec seulement deux patients dĂ©cĂ©dĂ©s et trois patients ont Ă©tĂ© perdus de vue. A travers ce travail, nous mettons en Ă©vidence les Ă©normes progrĂšs rĂ©alisĂ©s ces dix derniĂšres annĂ©es dans la prise en charge du rĂ©tinoblastome aussi bien thĂ©rapeutique que gĂ©nĂ©tique

    Les tumeurs de l'orbite chez l'enfant (A propos de 56 cas)

    No full text
    L’orbite de l’enfant peut ĂȘtre le siĂšge de dĂ©veloppement de masses solides ou liquides congĂ©nitales ou acquises. L’exophtalmie unilatĂ©rale est le signe le plus frĂ©quemment retrouvĂ©. Nous rapportons 56 cas de tumeurs orbitaires colligĂ©es au service ophtalmologique «B» de Rabat, entre 2004 et 2013. La tranche d’ñge la plus touchĂ©e est entre 1 et 5 ans (64,3%) avec une lĂ©gĂšre prĂ©dominance fĂ©minine (51,8%).L’exophtalmie est retrouvĂ©e dans 75%, la parĂ©sie oculomotrice dans 23,2%.La tomodensitomĂ©trie orbito-cĂ©phalique est le moyen de choix, elle a permis de poser le diagnostic dans la majoritĂ© des cas, en prĂ©cisant la nature de la tumeur dans 51,8%.Les Ă©tiologies retrouvĂ©es sont :- le rĂ©tinoblastome propagĂ© Ă  l’orbite : 35,7%- rhabdomyosarcome : 17,9%- Kyste hydatique : 14,3%La prise en charge thĂ©rapeutique est multidisciplinaire, la chirurgie Ă©tait pratiquĂ©e dans 82% des cas, la chimiothĂ©rapie Ă©tait rĂ©alisĂ©e dans 59% et la radiothĂ©rapie dans 30,3%.Le pronostic est variable, et dĂ©pend de la nature histologique de la tumeur et de sa localisation.L’évolution est jugĂ©e sur des critĂšres fonctionnels et esthĂ©tiques, dans notre sĂ©rie, elle fut favorable chez 41% des enfants

    Les plaies des canalicules lacrymaux (A propos de 72 cas)

    No full text
    Les plaies canaliculaires sont l’apanage du sujet jeune, de sexe masculin compliquant souvent les plaies palpĂ©brales. Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective de 72 patients, colligĂ©s au service d’ophtalmologie « B » entre 2009 et 2012. L’ñge moyen de nos malades est de 28 ans, avec des extrĂȘmes allant de 5 ans et 52 ans. Les hommes sont plus atteints que les femmes (46 hommes pour 26 femmes).Un examen ophtalmologique complet pour tous nos malades Ă  l’admission, Ă  la recherche d’autres lĂ©sions associĂ©es a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, couplĂ© au bilan radiologique standard de la face. Le canalicule infĂ©rieur est atteint dans 62% des cas, les segments externe et moyen sont atteints dans 72% des cas. D’autres lĂ©sions ont Ă©tĂ© notĂ©es : 4 arrachements de paupiĂšres infĂ©rieures, 2 plaies de conjonctive et 2 plaies de cornĂ©e.Les Ă©tiologies sont multiples, dominĂ©es par les rixes 32 cas (44%), suivie par les AVP 26 cas (36%) et divers dans 14 cas (19 %). Le traitement a Ă©tĂ© Ă  base d’antibiotique (antistaphylococcique), une vaccination selon le statut vaccinal du patient, et chirurgical. Le cathĂ©tĂ©risme rĂ©trograde est pratiquĂ© dans 42 cas, les sutures termino-terminales dans 22 cas, les intubations bicanaliculo-nasales dans 4 cas et la mise en place d’une sonde avec sutures termino-terminales dans 4 cas.AprĂšs un recul de 18 mois en moyenne, les rĂ©sultats sont satisfaisants dans plus de 58 % des cas (pas de larmoiement), larmoiement occasionnel dans 6 cas soit 8% et permanent dans 6 cas soit 8% et 18 cas perdus de vue soit 25%. Nous insistons Ă  travers cette Ă©tude sur l’intĂ©rĂȘt de prendre en charge prĂ©cocement les plaies canaliculaires, avec une prĂ©fĂ©rence pour les sutures termino-terminales quand l’état de la plaie le permet, afin d’éviter les stĂ©noses post-opĂ©ratoires
    corecore