14 research outputs found

    Tunisia : a conservative revolution?

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    Tunisie : la « démocratisation » ou l'oubli organisé de la question sociale

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    Le président Macron entame ce mercredi une visite d’État en Tunisie. Sept ans après, que reste-t-il vraiment d'un changement de régime survenu à la faveur de nombreux mouvements sociaux ? Tout aurait-il changé pour que rien ne change

    L’État d’injustice au Maghreb: Maroc et Tunisie

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    Les « Printemps arabes » ont reposé avec force la question de l’injustice sociale dans cette partie du monde. Mais l’étude serrée des situations du Maroc et de la Tunisie relativise la pertinence de l’événement comme aune d’analyse. Les mouvements contestataires l’ont souvent précédé et n’en ont pas toujours procédé. Par ailleurs, les péripéties des années 2011-2014 ont redéfini la question de l’injustice sociale à travers le rapport des partis ou des organisations islamiques à l’État, à la nation, au néolibéralisme, à l’exercice du pouvoir. Il convient de remonter en amont des Printemps arabes pour comprendre les politiques publiques d’inclusion des pauvres, la mise à distance de territoires stigmatisés, la construction idéologique de vrais (ou faux) problèmes, tels que la « jeunesse », l’« employabilité » de la main-d’oeuvre ou les « rentes » économiques. En définitive, c’est le processus même de formation de l’État qui se voit requalifié comme une matrice d’inégalité légitime, en permanente mutation au gré des rapports de force et des luttes sociales.Fruit d’une réflexion collective et d’un travail de terrain au long cours, cet ouvrage permet de repenser le politique en dehors de la logorrhée exaltant (ou disqualifiant) les Printemps arabes. Il replace ces derniers dans leur profondeur historique. À la confluence de la sociologie politique et de l’anthropologie, il ouvre de nombreuses pistes comparatives au-delà du seul Maghreb

    Introduction. S’affranchir d’un événement qui fait date

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    Les « Printemps arabes » se sont vite affirmés comme un événement qui fait date. Que ce soit dans sa version tunisienne du « 14 Janvier » ou dans sa variante marocaine du « 20 Février », l’année 2011 est devenue un point de repère à partir duquel le débat politique se positionne, la réflexion intellectuelle s’articule, la mémoire collective façonne ses cadres sociaux. Tout comme d’autres avec la chute du mur de Berlin en 1989 ou l’arrivée du premier homme sur la lune en 1969, chacun peut se demander : qu’étions-nous en train de faire en 2011, au moment des Printemps arabes ? Répondre, en tant que chercheur, à cette question exige de revenir sur les enjeux intellectuels qui nous préoccupaient alors, et sur les terrains à partir desquels nous réfléchissions et avons vécu cet événement : Hamza Meddeb terminait sa thèse sur les logiques de la domination par « le bas » et par « les marges », aussi bien territoriales que légales ; Irene Bono entamait un nouveau projet sur les processus qui, continuellement, façonnent et redéfinissent le fait national au Maroc ; Béatrice Hibou et Mohamed Tozy se trouvaient en plein coeur d’une recherche commune, de longue haleine, sur l’articulation entre imaginaires de l’État (simultanément national et impérial), pluralisation des lieux de pouvoir et façons de gouverner dans ce même pays..

    L’État d’injustice au Maghreb: Maroc et Tunisie

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    Les « Printemps arabes » ont reposé avec force la question de l’injustice sociale dans cette partie du monde. Mais l’étude serrée des situations du Maroc et de la Tunisie relativise la pertinence de l’événement comme aune d’analyse. Les mouvements contestataires l’ont souvent précédé et n’en ont pas toujours procédé. Par ailleurs, les péripéties des années 2011-2014 ont redéfini la question de l’injustice sociale à travers le rapport des partis ou des organisations islamiques à l’État, à la nation, au néolibéralisme, à l’exercice du pouvoir. Il convient de remonter en amont des Printemps arabes pour comprendre les politiques publiques d’inclusion des pauvres, la mise à distance de territoires stigmatisés, la construction idéologique de vrais (ou faux) problèmes, tels que la « jeunesse », l’« employabilité » de la main-d’oeuvre ou les « rentes » économiques. En définitive, c’est le processus même de formation de l’État qui se voit requalifié comme une matrice d’inégalité légitime, en permanente mutation au gré des rapports de force et des luttes sociales.Fruit d’une réflexion collective et d’un travail de terrain au long cours, cet ouvrage permet de repenser le politique en dehors de la logorrhée exaltant (ou disqualifiant) les Printemps arabes. Il replace ces derniers dans leur profondeur historique. À la confluence de la sociologie politique et de l’anthropologie, il ouvre de nombreuses pistes comparatives au-delà du seul Maghreb

    Religion and politics. Religious diversity, political fragmentation and geopolitical tensions in the MENA Region

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    Motivated by the need to inform the enduring and unresolved debates about religion and politics in the Middle East and North Africa (MENA) region, this report focuses on the relation between social change and religious diversity and the challenges this poses for the state–religion relationship. It also draws attention to the pluralization of the religious sphere, the individualization of religion and the unlikely return of a state monopoly of Islam. In a context marked by growing instability (coups d’état, popular uprisings, conflicts, political uncertainty), this report examines the future of political Islam, a major ideological trend in the region. It aims to offer a detailed historical and sociological analysis of the different trajectories of moderate political Islam movements, the emerging processes of doctrinal transformation, electoral and governmental participation and the extent to which they have challenged both Islamist organizations (Muslim brotherhood-affiliated organizations, Salafi movements) and jihadi movements (ISIS, al Qaeda). Ultimately, the report analyses the relations between religion and politics within Shiism (one of the two major branches of Islam), within Christian communities and finally within the major non-Muslim majority society in the region, Israel. Strongly objecting to prevailing reductionist and essentialist misrepresentations of the region and their sweeping doom-mongering generalizations, the report sheds light on the distinct dynamics of local histories, inter-organizational competition, the arising ideological tensions and geopolitical rivalries
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