5 research outputs found
Challenges in the Diagnosis and Management of Acquired Nontraumatic Urethral Strictures in Boys in Yaoundé, Cameroon
Introduction. Urethral strictures in boys denote narrowing of the urethra which can be congenital or acquired. In case of acquired strictures, the etiology is iatrogenic or traumatic and rarely infectious or inflammatory. The aim of this study was to highlight the diagnostic and therapeutic difficulties of acquired nontraumatic urethral strictures in boys in Yaoundé, Cameroon. Methodology. The authors report five cases of nontraumatic urethral strictures managed at the Pediatric Surgery Department of the YGOPH over a two-year period (November 2012–November 2014). In order to confirm the diagnosis of urethral stricture, all patients were assessed with both cystourethrography and urethrocystoscopy. Results. In all the cases the urethra was inflammatory with either a single or multiple strictures. The surgical management included internal urethrotomy (n=1), urethral dilatation (n=1), vesicostomy (n=2), and urethral catheterization (n=3). With a median follow-up of 8.2 months (4–16 months) all patients remained symptoms-free. Conclusion. The authors report the difficulties encountered in the diagnosis and management of nontraumatic urethral strictures in boys at a tertiary hospital in Yaoundé, Cameroon. The existence of an inflammatory etiology of urethral strictures in boys deserves to be considered
Aspects anatomocliniques et thérapeutiques des accidents de la circoncision à l’hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGopY) : à propos de 15 cas
La pratique rituelle de la circoncision fait partie des us et coutumes dans notre milieu. Les accidents générés par sa pratique sont nombreux et ils posent des difficultés thérapeutiques majeures mettant en jeu le pronostic fonctionnel, esthétique et parfois vital des patients. L’objectif de ce travail était de préciser les aspects anatomocliniques et thérapeutiques des accidents de circoncision à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Notre étude a été rétrospective et descriptive, portant sur 15 accidents de circoncision colligés et traités sur une période de 10 ans (septembre 2005- septembre 2015) dans le service de chirurgie Pédiatrique de l’Hôpital Gynécoobstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Nous avons inclus dans cette étude tous les patients âgés de 10 à 15 ans ayant présenté un accident de circoncision traité dans le service. Quinze accidents de circoncision ont été colligés et traités en 10 ans, soit une fréquence hospitalière de 1,5 cas/an. L’âge moyen des patients était de 5,57 ans avec des extrêmes allant de 7 mois à 14 ans. Le délai moyen de consultation était 41 semaines (environ 10 mois) avec des extrêmes allant de 3 heures à 2 ans. L’indication de la circoncision était rituelle dans tous les cas. Le niveau de qualification du personnel soignant était paramédical dans 100% des cas. Le lieude circoncision était le domicile dans 53,3% des cas, une formation sanitaire dans 26,7% des cas et non précisée dans 20% des cas. La sérologie VIH n’avait été demandée que chez 03 patients (20%) de notre série. Les aspects lésionnels  rencontrés étaient les suivants : fistules urétro-cutanée (53,3%), amputation totale du gland (n = 1 soit 6,66%), amputation partielle de la verge (6,7%), hémorragie pénienne (6,7%), suppuration de la jonction cutanéo-muqueuse (6,7%), sténose du méat et rétention aigue d’urine (6,7%), enlisement de verge (6,7%), déficit de peau pénienne (6,7%). Les gestes thérapeutiques réalisés ont été : fermeture de fistule urétro-cutanée (46,7%), méatoplastie (13,3%), pansement humide + antibiothérapie ( 6,7%), urétroplastie par lambeau de muqueuse buccale (6,7%), désenlisement de verge (6,7%), vésicostomie ( 6,7%) et hémostase de l’artère du frein (6,7%). Les accidents générés par la pratique intempestive de la circoncision dans notre milieu sont nombreux et suffisamment graves pour que la circoncision soit considérée comme un acte chirurgical à part entière. Les gestes chirurgicaux lourds indiqués pour leur correction justifient que la circoncision, à défaut d’être réservée à des mains expertes, soit encadrée lorsqu’elle est pratiquée par des tradithérapeutes et/ou le personnel paramédical.Mots clés : Accidents de circoncision, anatomoclinique, traitement, Yaoundé-Cameroun. Complications arising from the practice of circumcision in our environment are several and pose major therapeutic difficulties involving the functional prognosis, aesthetic and sometimes vital prognosis of patients. The aim of this study was to describe the anatomical, clinical and therapeutical aspects of circumcision complications in the Yaounde Gynaecology, Obstetrics and Paediatrics Hospital. It was a retrospective and descriptive study, of 15 cases of circumcision complications collected and treated over a period of 10 years in patients from day 0 to 15 years in the Yaounde Gynaecology, Obstetrics and Pediatrics Hospital. We collected 15 treated cases of circumcision complications over a period of 10 years. The average age of the patients was 5.57 years (7 months - 14 years). The mean interval between circumcision and complication was 10 months (3 hours - 2 years). The reason of the circumcision was ritual in all cases. Lesional aspects were dominated by urethral fistulas (53.3%), followed by total amputation of the glans (6.7%) and or the penis (6.7%). We realized various therapeutic procedures: urethral fistula closure (46.7%), meatoplasty (13.3%), wet dressing + antibiotic (6.7%), buccal mucosal uretroplasty (6.7%), buried penis repair (6.7%), vesicostomy (6.7%) and hemostasis (6.7%). Complications generated by the practice of circumcision in our environment are severe and surgical procedures needed for their correction are heavy enough.Keys words: Complications of circumcision, anatomic clinical aspects, management, Yaoundé, Cameroun
Difficultés diagnostiques et thérapeutiques des sténoses urétrales acquises non traumatiques du garçon l’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY)
Les sténoses urétrales du garçon désignent des rétrécissements de la lumière de l’urètre masculin qui peuvent revêtir un aspect congénital ou acquis. Le but de ce travail était de souligner les difficultés diagnostiques et thérapeutiques des  sténoses urétrales acquises non-traumatiques du garçon à l’HGOPY. Les auteurs rapportent cinq observations cliniques de sténoses urétrales acquises non-traumatiques du garçon, colligées dans le service de chirurgie pédiatrique de l’HGOPY sur une période de deux ans (novembre 2012 –novembre 2014). Le diagnostic de sténose urétrale a été porté par le couple urétrocystographie – urétrocystoscopie dans tous les cas rapportés. Il s’agissait soit d’un urètre inflammatoire, soit d’une sténose unique ou multiple. Les gestes pratiqués ont été : urétrotomie interne (n=1), dilatation urétrale (n=1), vésicostomie (n=2) et sondageurétral (n=3). Avec un recul moyen de 8,2 mois ; tous les patients étaient asymptomatiques. Les auteurs rendent compte de leurs difficultés dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des sténoses urétrales acquises  non-traumatiques du garçon à l’HGOPY. L’existence d’une étiologie inflammatoire des sténoses urétrales acquises non-traumatiques du garçon mérite d’être envisagée.Mots-clés : Sténose urétrale non traumatique, diagnostic, traitement.The authors report their experience in the management of five consecutive cases of acquired non-traumatic urethral stricture in African boys. They highlight the diagnostic difficulties, challenges in the management and suggest the existence of an inflammatory cause of this pathology in an African milieu. Highlight the  diagnostic and therapeutic difficulties in the management of non-traumatic urethral strictures in boys at the YGOPH. The authors report five cases of non-traumatic urethral strictures managed at the paediatric surgery department of the YGOPH over a twoyear period (november 2012-november 2014). In order to confirm the diagnosis of urethral stricture, all patients were assessed both with cystuoretrographyandurethrocystoscopy. The findings were; either an inflammatory urethra(n=2), either a single or multiple stenosis. The actions were performed included: internal urethrotomy (N=1), urethral dilatation (n = 1), vesicostomy (n= 2) and urethral catheterization (n = 3). With a median follow-up of 8.2 months, all patients remained symptoms free. The authors report the difficulties encountered in the diagnosis and management of non-traumatic urethral strictures in boys at the YGOPH. The existence of an inflammatory aetiology of urethral strictures in boys deserves to be considered.Keys words: Urethral stricture, inflammatory, boy, Africa
Exstrophie vésicale fermée à propos d’un cas rare à l’Hôpital Gyneco-Obstetrique et Pediatrique de Yaoundé
L’exstrophie vésicale est une malformation congénitale complexe qui a une réputation de rareté dans la littérature mondiale avec une fréquence estimée à un cas pour 10 000 à 50 000 naissances. Lorsqu’elle est fermée c’est à dire continente, il s’agit d’une situation exceptionnelle dont aucun cas documenté n’a été rapportée en Afrique à notre connaissance. Le but de ce travail était d’ajouter cette forme rare au registre de la littérature mondiale tout en soulignant les difficultés thérapeutiques en milieu africain. Les auteurs rapportent chez une fillette de 5 ans à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé un cas exceptionnel d’exstrophie vésicale fermée avec diastasis pubien majeur, implantation basse de l’ombilic et présence d’un urètre hypoplasique laissant à peine passer une sonde urinaire CH10. L’on notait la présence d’un col vésical fonctionnel, puisque la fillette était continente. Le clitoris était bifide et de taille normale. A la cystoscopie, la vessie était de grande capacité et trabéculée, témoignant d’une gêne à l’évacuationdes urines. Le vagin était horizontalisé mais de taille normale (6 cm) avec présence d’un col utérin d’aspect normal. A l’échographie urinaire, les 2 reins étaient bien différenciés sans dilatation des voies excrétrices. La nécessité d’une évacuation de cette vessie par cathétérisme intermittent type Mitrofanoff est une option à discuter dans notre contexte. Le traitement de l’exstrophie vésicale, notamment en milieu africain « est une entreprise hérissée de difficultés et dont le résultat est plus ou moins hasardeux ».Mot clés : exstrophie vésicale fermée, Yaoundé, Cameroun.Bladder exstrophy is a rare complex congenital malformation, worldwide the  frequency reported is 1 /10,000 to 50,000 livebirths. Closed bladder exstrophy is even more exceptional and to the best of our knowledge, no case has been reported in Africa so far. The aim of this report was to add this case to those currently existing in the medical literature worldwide and present the therapeutic difficulties in an African setting. The authors report a case of a 5 years old girl seen at the paediatric surgery service at the Yaounde Gynaeco-Obstetric and Pediatric Hospital. The patient presented with a low set umbilicus, wide pubic diastasis and a hypoplasic urethra that could not admit a size 10 foley catheter. However, the bladder neck was functional, as the patient was continent. The clitoris was bifid but of normal size. Endoscopic evaluation showed a dilated bladder probably resulting from chronic bladder outlet obstruction. The vagina was horizontalised but normal in size (6 cm) and the cervix appeared normal. The kidneys were well differentiated and no dilatation of the calices was seen at the adbominal ulstrasound.Key words: closed bladder exstrophy, Yaounde, Cameroon
Challenges in the Diagnosis and Management of Acquired Nontraumatic Urethral Strictures in Boys in Yaoundé, Cameroon
Introduction. Urethral strictures in boys denote narrowing of the urethra which can be congenital or acquired. In case of acquired strictures, the etiology is iatrogenic or traumatic and rarely infectious or inflammatory. The aim of this study was to highlight the diagnostic and therapeutic difficulties of acquired nontraumatic urethral strictures in boys in Yaoundé, Cameroon. Methodology. The authors report five cases of nontraumatic urethral strictures managed at the Pediatric Surgery Department of the YGOPH over a two-year period (November 2012-November 2014). In order to confirm the diagnosis of urethral stricture, all patients were assessed with both cystourethrography and urethrocystoscopy. Results. In all the cases the urethra was inflammatory with either a single or multiple strictures. The surgical management included internal urethrotomy (n = 1), urethral dilatation (n = 1), vesicostomy (n = 2), and urethral catheterization (n = 3). With a median follow-up of 8.2 months (4-16 months) all patients remained symptoms-free. Conclusion. The authors report the difficulties encountered in the diagnosis and management of nontraumatic urethral strictures in boys at a tertiary hospital in Yaoundé, Cameroon. The existence of an inflammatory etiology of urethral strictures in boys deserves to be considered