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    Les Cyanophyceae marines de l’île de Ngor (Sénégal)

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    La présente étude a été initiée dans le but de déterminer la composition taxonomique et la structure des peuplements de Cyanophyceae au niveau de l’ile de Ngor. Durant les travaux, une description basée sur des caractères morphologiques du thalle (cellule, colonie ou filament) des taxa a été effectuée. Aussi une classification et un inventaire systématique de ces taxa ont été réalisés. Six prélèvements ont été effectués entre juillet 2009 et août 2010 dans les eaux marines de l’île de Ngor située à 800 m de la côte dakaroise (Sénégal). L’observation des différents échantillons prélevés a permis de répertorier au niveau de cet écosystème 38 taxa de Cyanophyceae dont 28 identifiées jusqu’au niveau spécifique, réparties en 18 genres et 11 familles. Sur ces 11 familles, seules trois d’entre elles regroupent plus de la moitié des taxa présents. Ce sont les Oscillatoriaceae avec 31,56%, les Phormidiaceae et les Pseudanabaenaceae avec chacune 15,79%. Les Merismopediaceae représentent 10,53% des taxa, les Chroococcaceae 7,89%, et les Synechococcaceae 5,26%. Les familles des Borziaceae, des Xenococcaceae, des Hyellaceae, des Microcystaceae et des Rivulariaceae ne représentent chacune que 2,63%. Pour ce qui est des genres, Oscillatoria Vaucher est le plus représenté avec 7 taxa, suivi des genres Lyngbya C. Agardh et Phormidium Kütz. Ex Gom. avec chacun 4 taxa. Sur les 28 taxa identifiés jusqu’au niveau espèce, 17 ont été décrits pour la 1ere fois au Sénégal.Mots-clés : Cyanophyceae, composition taxonomique, structure, île de Ngor, Sénéga

    La flore des systèmes agropastoraux de la Basse Casamance (Sénégal) : cas de la communauté rurale de Mlomp

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    Ce travail constitue une première étude de la flore des systèmes agropastoraux dans la communauté rurale de Mlomp. Cette étude est réalisée par la méthode des relevés phytosociologiques. Elle a été entreprise pour déterminer la structure de la flore (spectres taxonomique, biologique et chorologique) et l’influence du système d’exploitation des terres sur la flore. Les résultats indiquent que cette flore globale est constituée de 158 espèces réparties dans 91 genres et 37 familles. Dans cette flore, 6 Familles principales regroupent plus de 3/5 (62,66%) des espèces : les Poaceae (26,6%), les Fabaceae (12,02%), les Cyperaceae (6,96%), les Malvaceae (6,96%), les Convolvulaceae (5,06%) et les Rubiaceae (5,06%). Cette flore est caractérisée par une prédominance des thérophytes (77,21%) avec toutefois la présence de phanérophytes (9,49%), d’hémicrytophytes (7,6%), de géophytes (4,43%) et de chaméphytes (1,27%). Cette flore est composée, pour l’essentiel, d’espèces africaines (53,2%), pantropicales (26,58%) et d’espèces afro-asiatiques (6,96%). La flore des pâturages est plus diversifiée que celle des écosystèmes cultivés. Par contre, le système d’exploitation n’influe pas fortement sur les spectres biologique et chorologique.Mots clés : Flore, système agropastoral, champs, pâturages, Mlomp

    Chorologie, écologie et ethnobotanique de certains Ficus L. (Moraceae) au Sénégal

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    Chorology, ecology and ethnobotanical fig trees in Senegal. Ficus (Moraceae) is one of the most important genera of the tropical flora because of its high number of species. Among the ligneous plants, this genus is the most diversified within the Senegalese flora and accounts for more than 30 species. If the most known species are protected in various forms, the least known ones are frequently slashed to make place for cash crops. This study focused on distribution areas, ecology and uses of Ficus species in order to better valorise them. Interviews were carried out with local people and the results obtained were completed by literature research and information mentioned on herbarium sheets. The chorological and ecological study shows that all the species are African native plants and grow in various biotopes. In Senegal, they are mainly situated in the South with a Guinean and Soudano-Guinean climate. They are very frequent in the humid forests of the Casamance, the gallery forests and the humid valleys of Eastern Senegal. However, F. cordata, F. dicranostyla, F. glumosa, F. platyphylla and F. sycomorus are found in the hot and dry savanna of the Soudanean area, on rock, and lateritic sandy soils. This ethnobotanical study reports a wide range of uses for the Ficus species. Among the 19 native species used by the local populations, 7 type of use have been distinguished

    Elements de precision sur la systematique d’especes adventices dugenre corchorus l. (tiliaceae) au Senegal

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    Corchorus L is a genus includes nearly 40 species widelydistributed throughout the tropics and is represented in Sénégal by 5 species according to Berhaut : C. aestuans L.; C. fascicularis Lam., C. olitorius L. with 2 varieties C. olitorius var olitorius L. and C. olitorius var incisifolius Asch. & Schw; C. tridens L. and C. trilocularis L.. Interest for these species is both economic and systematic. Indeed, beyond their weed statute and because of their ethnobotanical properties some species are cultivated. Besides, in the botanical point of view they belong to a genus which is a transition group between two tribes ; Tiliae and Grewiae. Even works done on the genus, identification of these species is still difficult. In fact, the more discriminant characters put ahead concern those of the fruit, an organ which appears late in the plant life cycle. Investigations on vegetative and reproductive organs on adult plant showed that, the presence or absence of basal hair on the limb, the dentate orlacerate leaves, the ovary 3 or 5-celled, the circular or hexagonal or pentagonal or trigonal secttion of the fruit, the seeds contiguous or separate inside the fruit are additional characters which could better help to identify these species

    La flore des systèmes agropastoraux de la Basse Casamance (Sénégal) : cas de la communauté rurale de Mlomp

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    Ce travail constitue une première étude de la flore des systèmes agropastoraux dans la communauté rurale de Mlomp. Cette étude est réalisée par la méthode des relevés phytosociologiques. Elle a été entreprise pour déterminer la structure de la flore (spectres taxonomique, biologique et chorologique) et l’influence du système d’exploitation des terres sur la flore. Les résultats indiquent que cette flore globale est constituée de 158 espèces réparties dans 91 genres et 37 familles. Dans cette flore, 6 Familles principales regroupent plus de 3/5 (62,66%) des espèces : les Poaceae (26,6%), les Fabaceae (12,02%), les Cyperaceae (6,96%), les Malvaceae (6,96%), les Convolvulaceae (5,06%) et les Rubiaceae (5,06%). Cette flore est caractérisée par une prédominance des thérophytes (77,21%) avec toutefois la présence de phanérophytes (9,49%), d’hémicrytophytes (7,6%), de géophytes (4,43%) et de chaméphytes (1,27%). Cette flore est composée, pour l’essentiel, d’espèces africaines (53,2%), pantropicales (26,58%) et d’espèces afro-asiatiques (6,96%). La flore des pâturages est plus diversifiée que celle des écosystèmes cultivés. Par contre, le système d’exploitation n’influe pas fortement sur les spectres biologique et chorologique.Mots clés : Flore, système agropastoral, champs, pâturages, Mlomp

    Date et densité optimales de semis du niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.] en association avec le mil [Pennisetum glaucum (L.) R. Br.]

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    Objectifs : Au Sénégal, la production de mil est faible à cause de plusieurs facteurs parmi lesquels la pauvreté des sols, la pression des adventices. Ce présent travail envisage l’utilisation des cultures associées (mil et niébé) pour lutter contre les adventices et améliorer à la fois la qualité des sols et la production agricole. Il est mené dans la station expérimentale de l'ISRA de Nioro du Rip situé dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal). Il a comme objectifs de déterminer 1- l’effet de l’association mil/niébé et de la fertilisation azotée sur les adventices et sur les paramètres de  croissance et de rendement du mil et 2- la date et la densité optimalesde semis du niébé.Méthodologie et résultats : Dans ce travail, le mil est soumis à différentes dates et densités de semis du niébé pour mettre en évidence leurs  incidences sur la croissance le rendement du mil. L’effet de la densité de semis sur la production de thalles, de biomasse, d’épis et de mil est négligeable ; toutefois, le semis en une ligne favorise cette production. Le décalage du semis du niébé permet une meilleure production de thalles de biomasse, d’épis et de mil quelque soient les conditions de fertilisation et la densité de semis. L’effet de la fertilisation est positif sur la production de thalles, de biomasse et d’épis contrairement à la production en grains pour laquelle les différences entre les conditions de fertilisation ne sont pas significatives.Conclusion et application : A la lumière de ces résultats, le semis du niébé en une ligne intercalaire décalé de 10 à 15 jours par rapport au mil est proposé pour l’association mil/niébé dans le sud du bassin arachidier duSénégal en conditions fertilisées ou non. Ce résultat devrait permettre une utilisation optimale de l’association mil/niébé au Sénégal.Mots clés : Date et Densité de semis, fertilisation, Pennisetum glaucum, Vigna unguiculat
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