834 research outputs found

    Does age influence between-rams companionship in mouflon (Ovis gmelini)?

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    Durant le rut, les mouflons mâles (Ovis gmelini), quel que soit leur âge, s'associent de façon non sélective avec les autres classes d'âge et de sexe. Ceci est vrai tout au long de l'année pour les béliers d'un an, avec cependant une préférence pour leurs pairs en été. En dehors du rut, on a observé une tendance croissante avec l'âge des béliers à éviter les brebis et les agneaux et une préférence marquée pour la compagnie de béliers d'âge similaire. Les indices de préférence étaient plus faibles au printemps qu'en été, vraisemblablement en raison de la formation de grands rassemblements durant la période de plus grande croissance de la végétatio

    Probable exaptations within the "distributed" herd

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    Chez les Artiodactyles, un accroissement de la taille des groupes avec l'ouverture du milieu et le fait que les jeunes soient rarement à la périphérie des groupes, sont généralement considérés comme des stratégies anti-prédatrices. Le fait que les groupes soient régulierement menés par des individus âgés permettrait par ailleurs aux jeunes de profiter de l'expérience de ces derniers. En termes de causalité immédiate, ces trois phénomènes découlent vraisemblablement de mécanismes particulièrement simples. En premier lieu, les animaux doivent se percevoir pour former des groupes, si bien que la taille des groupes doit dépendre des possibilités qu'ont les individus de se percevoir. Les positions centrales des jeunes découlent sans doute de ce qu'ils interagissent entre eux de façon privilégiée et forment ainsi des sous-groupes compacts au sein des groupes auxquels ils participen

    Le chevreuil

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    Synthèse des études disponibles sur le chevreuil en France (Génétique population, répartition, particularités morphologiques, particularités physiologiques, pathologie, utilisation de l'espace, utilisation du temps, alimentation, vie sociale, comportement reproducteur, relations interspécifiques, dynamique et structure des populations

    Settlement dynamics of an introduced roe deer population on a Mediterranean peninsula

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    Des chevreuils (Capreolus capreolus), originaires d'une forêt de l'Ouest de la France, ont été marqués puis relâchés sur une presqu'île méditerranéenne de 266 hectares, en bordure de l'aire de répartition actuelle de l'espèce. Les animaux se sont pour la plupart établis sur l'espace qu'ils ont fréquenté lors de leurs premiers déplacements sur la presqu'île. Ce rapide attachement à l'espace et les interactions entre individus ont conduit à une organisation spatiale de la population, voisine de celle ordinairement décrite pour le Chevreuil d'Europe en forêt décidue. Malgré la présence d'une végétation plus atlantique sur les marges de la presqu'île, les animaux ont principalement établi leurs domaines dans des milieux méditerranéens

    Large group formation in European Roe deer : an adaptive feature ?

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    Le Chevreuil d'Europe (Capreolus capreolus) colonise les plaines cultivées depuis quelques décennies. Dans cet article, nous comparons la taille des groupes hivernaux de cette espèce dans six zones diversement ouvertes, ainsi que dans deux de ces zones pour différentes densités de population. Nos résultats montrent que la taille moyenne des groupes, atteignant huit animaux dans la plaine la plus ouverte, s'accroît avec l'ouverture de l'habitat et la densité de population. Le Chevreuil d'Europe ayant probablement évolué dans des habitats essentiellement forestiers jusqu'à une date récente, il est difficile d'interpréter le fait qu'il forme de grands groupes dans les plaines agricoles comme un trait mis en place par la sélection naturelle. Chez cette espèce, l'accroissement de la taille des groupes avec l'ouverture de l'habitat et la densité de population serait en fait la simple conséquence de l'instabilité des groupes. La formation de grands groupes pourrait bien sûr avoir un effet positif sur la valeur sélective des individus colonisant les plaines agricoles, mais ce trait devrait alors être considéré comme une « exaptation » (au sens de Gould et Vrba) et non comme une authentique adaptation

    Compétition, Interdisciplinarité et Équipes dans la Science

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    This thesis aims at understanding the increasing complexity of research projects as one of the possible explanations for the fall in researchers’ productivity observed over decades. We conceptualize a research project as an idea and a team of researchers. Each idea is associated to a given knowledge production function that we suppose of the CES-form. Production factors are sub-team efforts, each one in a distinct field of expertise. We theoretically show that, at equilibrium, team outcome depends negatively on a synthetic index which characterizes its knowledge production function that we call disciplinary complexity of the research project. Though this index and its components are typically not observable in the data, we show that it is tied to the Hill index of factor contributions to the output, a standard interdisciplinary measurement in our application. This offers an opportunity to test empirically the increasing disciplinary complexity over time of research as an explanation of its decreasing productivity. We confirm those predictions on an original dataset of nearly four hundred thousand research projects over the period 1999-2013.La taille moyenne des équipes de recherche n’a cessé d’augmenter depuis plusieurs décennies pour l’ensemble des disciplines et quel que soit le pays considéré. Par exemple, l’étude d’Adams (2004) sur les articles publiés par au moins une université américaine entre 1981 et 1999 montre que le nombre d’auteurs moyen par publication a été constamment croissant passant de 2,8 à plus de 4,2. Les chercheurs ont tenté d’apporter des explications à cette observation. La complexité de plus en plus importante de la science a été une des premières idées développées : en effet, on a assisté à une augmentation du stock de connaissances et de nouveaux domaines de recherche, notamment multidisciplinaires, sont apparus. Mais cette hausse de la taille moyenne des équipes pourrait avoir d’autres origines : une concurrence plus forte entre les scientifiques les conduirait à se regrouper pour échapper à la compétition. Ce débat s’est peu à peu porté sur les causes, les avantages, les inconvénients et les conséquences de la collaboration scientifique. Les chercheurs ont essayé d’évaluer l’impact de cette dernière sur plusieurs variables comme leur productivité, la qualité de leurs articles ou encore leur nombre de publications, avec des résultats souvent différents d’une étude à l’autre. Dans cette thèse, deux questions majeures seront abordées : comment se forment les équipes de recherche et comment fonctionnent-elles ? Pour y répondre, nous formulerons tout d’abord une modélisation microéconomique sous la forme d’un jeu en deux étapes visant à expliquer les conséquences de la coopération sur la production scientifique et la constitution des groupes de recherche. Nous essaierons ensuite de déterminer de manière empirique les différents facteurs expliquant la formation des équipes en exploitant une base de données de l’OST portant sur l’ensemble des articles de toutes les institutions académiques mondiales depuis plusieurs décennies. Nous analyserons également les publications des universités de Bordeaux pour tenter de comprendre à tous les niveaux la formation et le fonctionnement des équipes notamment à l’échelle de chaque chercheur et de chaque laboratoire

    Competition, Interdisciplinarity and Teams in Science

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    La taille moyenne des équipes de recherche n’a cessé d’augmenter depuis plusieurs décennies pour l’ensemble des disciplines et quel que soit le pays considéré. Par exemple, l’étude d’Adams (2004) sur les articles publiés par au moins une université américaine entre 1981 et 1999 montre que le nombre d’auteurs moyen par publication a été constamment croissant passant de 2,8 à plus de 4,2. Les chercheurs ont tenté d’apporter des explications à cette observation. La complexité de plus en plus importante de la science a été une des premières idées développées : en effet, on a assisté à une augmentation du stock de connaissances et de nouveaux domaines de recherche, notamment multidisciplinaires, sont apparus. Mais cette hausse de la taille moyenne des équipes pourrait avoir d’autres origines : une concurrence plus forte entre les scientifiques les conduirait à se regrouper pour échapper à la compétition. Ce débat s’est peu à peu porté sur les causes, les avantages, les inconvénients et les conséquences de la collaboration scientifique. Les chercheurs ont essayé d’évaluer l’impact de cette dernière sur plusieurs variables comme leur productivité, la qualité de leurs articles ou encore leur nombre de publications, avec des résultats souvent différents d’une étude à l’autre. Dans cette thèse, deux questions majeures seront abordées : comment se forment les équipes de recherche et comment fonctionnent-elles ? Pour y répondre, nous formulerons tout d’abord une modélisation microéconomique sous la forme d’un jeu en deux étapes visant à expliquer les conséquences de la coopération sur la production scientifique et la constitution des groupes de recherche. Nous essaierons ensuite de déterminer de manière empirique les différents facteurs expliquant la formation des équipes en exploitant une base de données de l’OST portant sur l’ensemble des articles de toutes les institutions académiques mondiales depuis plusieurs décennies. Nous analyserons également les publications des universités de Bordeaux pour tenter de comprendre à tous les niveaux la formation et le fonctionnement des équipes notamment à l’échelle de chaque chercheur et de chaque laboratoire.This thesis aims at understanding the increasing complexity of research projects as one of the possible explanations for the fall in researchers’ productivity observed over decades. We conceptualize a research project as an idea and a team of researchers. Each idea is associated to a given knowledge production function that we suppose of the CES-form. Production factors are sub-team efforts, each one in a distinct field of expertise. We theoretically show that, at equilibrium, team outcome depends negatively on a synthetic index which characterizes its knowledge production function that we call disciplinary complexity of the research project. Though this index and its components are typically not observable in the data, we show that it is tied to the Hill index of factor contributions to the output, a standard interdisciplinary measurement in our application. This offers an opportunity to test empirically the increasing disciplinary complexity over time of research as an explanation of its decreasing productivity. We confirm those predictions on an original dataset of nearly four hundred thousand research projects over the period 1999-2013
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