170 research outputs found

    NĂ©andertal en Touraine

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    En octobre 2006, deux chercheurs locaux publient un frontal découvert sur un banc de sable de la Vienne au lieu-dit Rassay sur la commune de Saint-Germain-sur-Vienne. Ce frontal est déterminé comme appartenant à Neandertal (Symbioses no 16 Oct. 2006). Les mêmes prospecteurs découvrent, quelques semaines plus tard, à quelques dizaines de mètres du précédent, un autre grand fragment crânien humain d’un aspect très différent du précédent. Ces deux pièces sont découvertes en surface, elles ont ét..

    Abilly – Le Petit Paulmy

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    Date de l'opération : 1991 (SU) Inventeur(s) : Marquet Jean-Claude Les limites de cet habitat du Néolithique final étant bien cernées à l'est comme au sud (Gallia Informations, 1991-2 : 157-158), des confirmations étaient toutefois nécessaires sur les autres côtés. En effet, les alluvions n'avaient pas toujours été atteintes au nord. Ce sauvetage urgent avait réussi à mettre au jour la limite entre le limon de l'habitat et les alluvions anciennes de la Claise à travers cinq carrés ouverts con..

    Langeais – La Roche-Cotard

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    Le site de La Roche-Cotard se trouve à Langeais (Indre-et-Loire). Il se développe à mi-hauteur du versant rive droite de la vallée de la Loire un peu en amont de la ville et à l’ouest de Cinq-Mars-la-Pile. Exposé au sud, il se compose d’une grotte, d’une station en pied de falaise, d’un petit abri très bas et d’une grotte-abri de faibles dimensions. Les trois campagnes de fouille des années 1970 ont donné des résultats extrêmement intéressants qui se résument en : la découverte de lambeaux de..

    Bommiers – Les Paisseaux

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    Date de l'opération : 1986 (DF) Inventeur(s) : Marquet M Un fragment de sculpture en calcaire d'Ambrault, figurant une tête de femme, a été découvert lors du curage d'un fossé. Sa facture maladroite et sa dégradation rendent difficile une datation précise (Coulon, 1987b)

    Langeais, La Roche-Cotard : enjeux de la connaissance et de la datation d’un site moustérien à productions à caractère symbolique

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    À l’issue d’un séminaire tenu en avril 2015, l’équipe constituée a souhaité mettre en place un projet collectif de recherches afin de mettre en synergie toutes les études déjà réalisées sur le site pour une meilleure compréhension de sa genèse, de son histoire; pour tenter de dater l’occultation de l’entrée de la cavité principale, un autre objectif essentiel étant l’inventaire et les relevés des traces pariétales laissées tant par les animaux que par les occupants de la cavité. L’année 2016,..

    Langeais – La Roche-Cotard

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    Après une année probatoire (2016) au cours de laquelle différents travaux ont permis de démarrer le projet, l’année 2017 a vu la poursuite de travaux déjà entrepris dans la grotte François d’Achon (La Roche-Cotard I) ainsi que sur le mobilier du site. La totalité des parois de la cavité a été l’objet d’une couverture de 165 photographies. La figure 1 montre l’un de ces clichés, son échelle n’est naturellement valable que pour le plan principal, son numéro (SL5_26) permet de retrouver la paroi..

    Martizay – Saint-Romain

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    Les campagnes de fouilles des années 1960 et 1970 avaient permis de mettre en évidence, sous les couches gallo-romaines, grâce à la présence de tessons de céramique, des niveaux du Néolithique et de l’âge du Bronze (Soubrier, Marquet 1979). Le mobilier a été revu récemment par Roland Irribarria (Inrap) et Anne Hauzeur (Paléotime) qui en ont confirmé le grand intérêt et l’âge néolithique moyen I. Nous avons pu d’autre part avoir accès au mobilier non tourné néolithique et protohistorique prove..

    New dating of the «mask» of La Roche-Cotard (Langeais, Indre-et-Loire, France)

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    Le «masque» de la Roche-Cotard a été découvert au sein d’une couche contenant une industrie lithique de technologie et typologie caractéristiques du Paléolithique moyen. Après une première datation de la couche, supérieure à 32 ka BP et deux autres datations par le 14C attribuant à la couche un âge supérieur à 40 ka, une datation sur quartz par la méthode de la luminescence (OSL) donne un âge de 75,6 ± 5,8 ka au dépôt alluvial qui contient le «masque». Ce nouveau résultat confirme que les datations 14C par Spectrométrie de Masse par Accélérateur (AMS) obtenues sur des fragments osseux de cette même couche sont au-delà de la limite de la validité de la méthode de datation par le radiocarbone. Nous exposons, en annexe, le principe de la méthode des datations OSL qui doivent être retenues pour dater l’occupation néandertalienne de La Roche Cotard II d’où provient le masque, et leurs implications.The "mask" of La Roche-Cotard was discovered in a layer containing a characteristic Middle Paleolithic lithic industry. After a first 14C result of 32 ka BP, two further 14C dates now assign the layer to more than 40 ka, but above all an OSL date obtained on quartz attributes to the layer containing the «mask» an age of 75.6 ± 5.8 ka. This new result confirms that 14C dates with Accelerator Mass Spectrometry, obtained on bones of that layer are beyond the limit of validity of the radiocarbon dating method. We present the principle of the method of luminescence dating that should be retained for the Neanderthal occupation of the Roche Cotard II level 7 and its implications.info:eu-repo/semantics/publishedVersio

    Symbolic character productions in the mousterian site of La Roche-Cotard in Langeais (Indre-et-Loire, France) and their geological context

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    Le site de La Roche-Cotard se trouve sur la rive droite de la vallée de la Loire à une vingtaine de kilomètres en aval de Tours. Le gisement, mis au jour en 1846, suite à l’extraction de matériaux, a été fouillé en 1912. Les recherches ont repris de 1975 à 1978, puis à partir de 2008.Les premières recherches, en 1975, permettent la découverte, devant l’entrée de la grotte, d’un lambeau de plage de Loire sur lequel les hommes de Néandertal ont allumé un feu, abandonné des pièces d’industrie lithique et une protofigurine, appelée par M. Lorblanchet « masque de La Roche-Cotard » (Marquet, Lorblanchet 2000, 2003). Un abri très bas est également découvert ; il contient un peu d’industrie lithique et un aménagement de blocs au sol.À partir de 2008, les nouvelles fouilles mettent au jour une petite grotte-abri comblée de sédiments, présentant également des indices d’occupation par l’homme de Néandertal. Elles poursuivent également le travail à l’intérieur de la cavité principale.L’examen approfondi des parois, effectué par J.-C. Marquet avec les appuis de M. Lorblanchet, P. Paillet et E. Man-Estier, permet de reconnaître quatre panneaux, trois de tracés digitaux et un de ponctuations. Ces traces sont visibles car il y a eu enlèvement de matière (au doigt ou à l’aide d’un instrument pouvant donner le même type de trace) sur la paroi de « craie tuffeau » (nom vernaculaire donné à cette roche) altérée, recouverte par un mince film de limon argileux. Sur l’un des panneaux, on observe une figuration circulaire, sur les deux autres des ensembles de tracés parallèles, organisés et rythmés. Quatre taches ocre rouge ont été repérées.Les études géométrique, granulométrique et morphologique des dépôts, ainsi que les datations des os par le 14C et des sédiments par la méthode OSL, montrent qu’après l’occupation par les hommes de Néandertal, l’entrée de la cavité a été occultée, pour n’être réouverte qu’en 1846 (voire seulement en 1912).Aucune datation directe des tracés n’est possible. Cependant, leur altération locale, les datations des os et des sédiments situés juste devant les panneaux et naturellement celle de la fermeture de l’entrée de la grotte après l’occupation par Néandertal autorisent à exclure un âge récent.Masque, tracés et traces de peinture dans une cavité inaccessible à Homo sapiens jusqu’en 1846, géométrie des dépôts, confèrent au site de La Roche-Cotard un très grand intérêt au moment où est sérieusement reconsidérée la question des compétences de l’homme de Néandertal.La Roche-Cotard site is located on the right side of the Loire valley, about 20 km down-river from Tours. The site, uncovered in 1846, following the extraction of materials, was excavated in 1912. Research was taken up again from 1975 to 1978, then from 2008 onwards.The first reprise of excavations in 1975 allowed for the discovery, at the entrance of a cave on a beach of the Loire on which Neanderthals have made fire, of stone tools and a proto-figurine that was named by M. Lorblanchet the “Mask of La Roche-Cotard” (Marquet & Lorblanchet, 2000, 2003). A very low shelter was also discovered, which contains some stone tools and a layout of blocks on the ground.The second reprise of excavations in 2008 allowed for the discovery of a small cave-shelter filled with sediments, presenting also indications of occupation by Neanderthals; but above all it enabled further work on the inside of the main cavity.Deeper examination of the cave walls, carried out by J.-C. Marquet, with the support of M. Lorblanchet, P. Paillet and E. Man-Estier, allowed for the recognition of three panels of finger flutings and a panel of point-marks. These marks are visible due to the removal of matter (by hand or with the aid of an instrument giving the same type of marks) on the weathered « tuffeau chalk » wall, recovered by a thin film of silty clay. On one of the panels can be observed a circular representation, on the other two, sets of parallel markings, organized and rhythmic. Four red ochre stains were also discovered.Geometric, granulometric and morphologic studies of the deposits, as well as 14C datings of bones and datings of sediments through the OSL method, show that following the occupation by Neanderthals, the entrance to the cave was blotted out and was only reopened in 1846, or even in 1912.No direct dating of the markings is possible. However, their localized weathering, datings of bones and sediments found just in front of the panels and naturally the closure of the cave’s entrance after the occupation by Neanderthals allows us to rule out the possibility of a recent age.Mask, markings and traces of painting in a cavity inaccessible to Homo sapiens until 1846, geometry of deposits, all add to the great interest in La Roche-Cotard site, at the very moment when we reconsider seriously the question of the competences of the Neanderthals
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