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    Manifestations atypiques de l’artérite à cellules géantes : un défi pour le chirurgien-dentiste. Cas clinique et revue de la littérature

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    Introduction : L'artérite à cellules géantes (ACG) est une pathologie inflammatoire chronique vasculaire affectant le patient à partir de la 5ème décennie. Le tableau clinique, très varié et parfois atypique, peut induire des erreurs diagnostiques avec de lourdes conséquences. Observation : Une patiente de 63 ans s’était présentée à la consultation de chirurgie buccale après une errance diagnostique pour des douleurs cervicales postérieures et occipitales, irradiant ensuite au maxillaire droit, interprétées initialement comme d’origine dentaire. Le tableau clinique, réétudié lors de la consultation, montrait des modifications de l’artère temporale superficielle faisant suspecter une ACG. La patiente fut directement orientée vers le service de rhumatologie pour la confirmation du diagnostic et la prise en charge immédiate. Discussion : Les manifestations de l’ACG sont le reflet de l’atteinte de nombreuses artères issues de l'arc aortique, responsable de tableaux cliniques très variés. Les conséquences graves à court terme de cette affection (cécité irréversible, accident vasculaire cérébral) imposent une prise en charge urgente et efficace par une corticothérapie systémique. Conclusion : La diversité des manifestations de l’ACG peut conduire le patient à consulter en premier lieu le chirurgien-dentiste qui doit savoir inclure cette pathologie dans les diagnostics différentiels des douleurs oro-faciales et adresser rapidement le patient

    Enquête de satisfaction auprès des patients ayant reçu un traitement implantaire au sein du service d'odontologie de Reims (élaboration d'un questionnaire et résultats préliminaires)

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    Ce travail présente la réalisation d une enquête de satisfaction auprès de patients ayant reçu un traitement implantaire au service d odontologie de Reims. Après avoir réalisé une revue de la littérature rapportée à ce sujet, la méthodologie de l enquête est exposée : tout d abord l élaboration du questionnaire, puis les moyens de convocation des patients et l administration du questionnaire, la validation du questionnaire sur un échantillon test de la population cible et les résultats préliminaires. Enfin, une critique constructive de l étape de validation permet d optimiser l enquête en vue d étendre ce travail à l ensemble de la population cible.REIMS-BU Santé (514542104) / SudocLILLE2-UFR Odontologie (593502202) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Démarche diagnostique devant une ulcération linguale unique. Cas clinique et revue de la littérature

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    Introduction : Les ulcérations des muqueuses buccales peuvent être dues à une cause locale mais également être la manifestation de certaines pathologies générales ou de leurs thérapeutiques. Des maladies infectieuses, dermatologiques, hématologiques, carentielles, malignes et la prise de certains médicaments sont susceptibles de provoquer des ulcérations buccales, d’évolution aiguë ou chronique. De nombreux médicaments peuvent induire des ulcérations buccales, associées ou non à d’autres atteintes, cutanées et/ou muqueuses. Observation : Une patiente de 85 ans consultait pour une ulcération linguale évoluant depuis 5 semaines. Ce travail présente la démarche diagnostique qui a permis d’aboutir au diagnostic d’ulcération d’origine médicamenteuse liée à la prise de nicorandil. Discussion : Devant une ulcération muqueuse, l’anamnèse et l’examen clinique orientent le diagnostic. Les examens complémentaires permettent de retenir la cause médicamenteuse, après l’exclusion des autres étiologies possibles. La démarche diagnostique peut s’avérer difficile, notamment chez les patients qui souffrent de nombreuses pathologies et sont polymédiqués. Conclusion : L’implication du nicorandil dans la survenue d’ulcérations buccales ou extra-buccales est mal connue par les praticiens, ce qui explique le retard dans le diagnostic et la prise en charge adaptée des patients

    Implantologie et pathologies de la muqueuse buccale : une revue de la littérature

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    Introduction : L’essor de l’implantologie au cours des dernières années a conduit à une augmentation du champ de ses indications, repoussant notamment les contre-indications liées aux terrains pathologiques des patients. Cet article propose une revue de la littérature et une mise au point sur l’implantologie dans un contexte de pathologies de la muqueuse buccale. Méthodologie : À partir d’une recherche bibliographique sur la base de données MEDLINE sans limite de période, les articles traitant de l’implantologie chez des patients atteints de pathologies de la muqueuse buccale ont été étudiés. Résultats : L’implantologie chez ces patients a été peu décrite. Les données de cette revue de la littérature tendent à mettre en évidence un apport indéniable de la mise en place d’implants chez les patients atteints de pathologies de la muqueuse buccale. Discussion : Historiquement considérées comme des contre-indications à la pose d’implants, ces pathologies ne doivent plus aujourd’hui être considérées comme un frein à une réhabilitation prothétique implanto-portée. Conclusion : Toutefois, une maintenance et une hygiène rigoureuses doit être instaurée afin de contrôler les implants et l’éventuelle réactivation de la pathologie

    Ostéonécrose des maxillaires : quand l’ancien traitement avec bisphosphonates est méconnu

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    Introduction : La personne âgée est atteinte de polypathologies et polymédiquée. Les prescriptions sont faites par plusieurs médecins qui s’ignorent réciproquement, ce qui augmente le risque d’effets adverses. Observation : Le cas d’une patiente de 91 ans vivant dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est rapporté. Quatre mois après une perfusion de zolédronate suite à une chute avec tassement vertébral, elle a consulté pour une gêne maxillaire gauche, ce qui a permis de découvrir un foyer d’ostéonécrose spontanée maxillaire. Un deuxième foyer d’ostéonécrose, mandibulaire, a été diagnostiqué trois semaines plus tard. Considérant l’âge de la patiente et l’absence de troubles fonctionnels, seul un débridement chirurgical superficiel a été réalisé. Discussion : L’apparition d’ostéonécroses spontanées bimaxillaires quatre mois après une perfusion unique de zolédronate étant peu probable, la recherche approfondie des antécédents de la patiente a permis de retrouver une prise de trois bisphosphonates oraux pendant sept ans sans aucun examen et suivi bucco-dentaire. L’interrogatoire médical des patients âgés atteints de troubles cognitifs étant difficile, la recherche de tous les médecins prescripteurs est nécessaire. Conclusion : La prise en charge de l’ostéonécrose associée aux bisphosphonates étant complexe, le chirurgien-dentiste joue un rôle important dans la prévention de cette pathologie

    Localized gingival erythroleukoplakia in a 57-year-old Fanconi anemia patient: a case report

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    Fanconi anemia is an extremely rare genetic disorder that has several modes of presentations, and it can lead to multiple hematological malignancies and malignant solid tumors, especially squamous cell carcinoma. Erythroleukoplakia is a rare oral mucosal disorder, associated with a high risk of malignant transformation. We report a rare case of localized gingival erythroleukoplakia in a 57-year-old female patient with Fanconi anemia that was eventually revealed to be gingival in situ squamous cell carcinoma. Early surgical excision was performed but two local recurrences occurred. Early treatment of the recurrences allowed for adequate management of the oral malignancy. The present case aims to underline the need for thorough clinical examination and regular follow-up sessions in the early detection of premalignant and malignant conditions, especially in patients with diseases predisposing to oral cancer

    A self-immolative dendritic glucuronide prodrug of doxorubicin

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    International audienceThe first self-immolative dendritic glucuronide prodrug of doxorubicin was studied with the aim to target beta-glucuronidase overexpressed in the microenvironment of numerous tumors. This compound includes a chemical amplifier programmed to release two molecules of doxorubicin after a single enzymatic activation step. Upon beta-glucuronidase activation, the dendritic prodrug was twice more toxic than its monomeric counterpart against H661 lung cancer cell

    : Table ronde

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    : Table ronde

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